Tokyo pour une fusion Nissan Honda irréaliste

Une fusion Honda – Nissan ? C’est ce à quoi aspirait le Japon, si l’on en croit des sources proches du dossier, relayées par le quotidien britannique Financial Times. Lequel indique que des membres du gouvernement japonais ont tenté de réunir les deux constructeurs pour des pourparlers de fusion. Prouvant si l’en était besoin l’inquiétude croissante de Tokyo quant à l’avenir du secteur automobile du pays et l’ampleur des tensions entre Renault et son allié Nissan sur fonds d’affaire Ghosn. Reste qu’il ne suffit pas de grossir comptablement, l’essentiel étant de bâtir une synergie.

Tokyo pour la création d’un géant automobile japonais

Les premières propositions faites aux deux protagonistes par le gouvernement japonais auraient été faites pour la première à la fin de 2019, selon trois personnes familiarisées avec le sujet. Selon le FT, Tokyo redoute en tout premier lieu que la vaste base de fabrication automobile japonaise ne perde de son avantage à mesure que progressent conduite et véhicules autonomes. Tesla ferait-t-il trembler le Japon ? Tel semble être le cas alors que l’essor des véhicules électriques a déclenché une concurrence accrue.

Depuis quelques mois, la demande croissante de voitures électriques associée à d’autres dépenses technologiques ont  poussé les constructeurs automobiles du monde entier à se renforcer par des fusions ou des alliances, avant même que la pandémie ne plonge l’industrie dans la crise.

Renforcer Nissan fragilisé par l’affaire Ghosn

L’idée de combiner Nissan avec Honda semble être née de l’instinct protectionniste des conseillers du Premier ministre Shinzo Abe. Selon des sources proches du dossier, ces conseillers craignaient que l’état de l’Alliance de Nissan avec Renault ne se soit tellement détérioré depuis l’arrestation en 2018 de leur ancien patron Carlos Ghosn que l’on assiste à un effondrement de l’entente entre les deux constructeurs. Une situation pouvant laisser la société japonaise dangereusement exposée à des appétits étrangers.

L’Etat japonais n’a par ailleurs pas caché sa volonté de sortir Nissan des griffes de Renault, tant les tensions sont vives. L’objectif final étant en grande partie d’éviter de voir monter au capital de Nissan d’autres acteurs jugés inhospitaliers (tels, par exemple, que des entreprises chinoises).

L’indépendance de Honda obervée de près

L’ avenir en toute indépendance de Honda  le troisième constructeur automobile du pays avec des ventes annuelles de 4,8 millions de véhicules, a par ailleurs fait l’objet d’un examen particulier ces dernières années alors que la consolidation s’est accélérée chez ses concurrents.

Le Japon compte toujours huit grandes marques automobiles, mais quatre d’entre elles – Mazda, Subaru, Suzuki et Daihatsu – sont liées par des participations croisées avec Toyota, le deuxième constructeur automobile mondial. Pendant ce temps, Nissan est membre d’une Alliance chahutée avec Renault et Mitsubishi, Honda étant le seul groupe sans lien capitalistique.

Refus immédiat de Honda et Nissan

Les deux constructeurs automobiles auraient toutefois immédiatement affiché leur désaccord pour un tel projet de fusion.

Selon une personne proche des pourparlers, les responsables de Honda ont repoussé cette idée, soulignant la structure du capital complexe de Nissan avec Renault.

Nissan était également opposé à l’idée, le groupe se concentrant sur la remise sur pied de son alliance existante, a déclaré une personne proche du conseil d’administration.

Au final, l’idée de fusion s’est rapidement évaporée avant d’atteindre les conseils d’administration des deux sociétés. L’ambitieux projet aurait ainsi échoué avant même qu’il ne commence, la proposition s’enfonçant par la suite dans le chaos causé par le Covid-19.

Une synergie technique Honda / Nissan difficile à créer

Le Financial Times estime pour sa part que le principal obstacle à un tel projet de fusion est le mode de conception technique – unique – de Honda, rendant très difficile l’utilisation de pièces et de plates-formes communes avec Nissan et ses partenaires. Sans cela, l’alliance ne serait pas en mesure de récolter les économies de coûts associées à une plus grande échelle.

Notre avis, par leblogauto.com

« Une fusion Nissan-Honda n’aurait de sens que pour les personnes qui ne comprennent pas l’industrie automobile », a déclaré un ancien dirigeant de Nissan. Pointant du doigt le poids de l’ingérence gouvernementale dans le secteur ? Avec ces avantages …. et ces inconvénients ….

Il ne suffit pas de fusionner les comptes … reste encore à trouver une synergie en terme d’offres et de plates-formes. Une méthode sur laquelle que Renault, Nissan et Mitsubishi sont loin d’avoir mis l’accent.

Sources : Financial Times, Bloomberg, Capital

(48 commentaires)

  1. « reste encore à trouver une synergie en terme d’offres et de plates-formes. Une méthode sur laquelle que Renault, Nissan et Mitsubishi sont loin d’avoir mis l’accent. »
    L’Alliance a bon dos.
    L’article expose une ingérence du Japon dans la stratégie de deux entreprises privées.
    Ingérence et nationalisme qui avait déjà été déploré (après son éviction) par l’ancien patron Japonais de Nissan lors de l’affaire Ghosn.
    Difficile de déployer des synergies dans ce contexte (même si côté Mitsubishi, cela semble avancer correctement jusqu’à présent).

  2. ils étaient où le gouvernement japonais ou Honda dans ces années 90 lorsque Nissan affichait 9 bilans de perte sur ses 10 dernières années? lorsque Nissan affichait plus de 200 milliards de francs de dette (ps: à comparer avec le « record » de bénéfice de Renault de 20 milliards de francs en 1997)? lorsque successivement Mercedes et Ford avaient décliné toute participation dans Nissan?
    Même leur géant Toyota n’avait pas voulu faire un geste!

    1. Dans les années 90 le Japon subissait une crise économique monstrueuse, sinon ils auraient probablement « sauvés » Nissan !

      1. mais ils ne l’ont pas fait

        plus récemment, on pourrait dire qu’à peu de choses près, ça aurait été Dongfeng le repreneur de PSA, avec 40%, 50%, ou 60% au lieu de 12%. Et 20 ans plus tard, on aurait dit aussi « on aurait pu sauver PSA si on n’avait pas une crise monstrueuse post-2008… ».

        Il y a ceux qui ont fait, et ceux qui n’ont pas fait. Ceux qui ont fait, ça s’appelle des propriétaires, et ils ont des droits.

        et puis aussi, voir l’attitude de Mercedes et Ford, deux constructeurs ayant beaucoup plus de moyens financiers que Renault, auraient sans difficulté surenchérir l’offre de Renault sur Nissan. Et pourtant, ils ont décliné cette possibilité, préférant prendre une partie de Mitsubishi pour l’un, et Mazda pour l’autre, qui étaient des nains par rapport à Nissan. Pour quelles raisons donc Mercedes et Ford auraient ils pour refuser de racheter ou prendre une grande part de Nissan?

        1. Pour Mercedes le gap entre Premium et bas de gamme était lourd à gérer et A cette epoque 1998 daimler a fusionné avec Chrysler. DSL merco peut pas tout faire.
          Et en 1998 Ford rachetait Volvo cars.
          Vos supputations sont donc très mal placées a part chercher le buzz avec des phrases.

      2. Parce que là, nous ne sommes pas en crise, peut-être ?
        Pour ma part, j’avais émis l’hypothèse il y a quelques mois que l’Etat japonais, très nationaliste dans l’âme, aurait en effet cherché à se débarrasser de la dépendance de Nissan envers Renault (un camouflet, pour les « japs ») en faisant intervenir un autre de leurs constructeurs (voir plusieurs), mais je n’aurais jamais pensé à Honda tant c’est un peu contre nature, les deux entreprises étant bien différentes

    2. Honda déjà à l’époque d’un Nissan pas en forme devait regarder ce canard boiteux japonais sans sourciller. Ce n’est pas l’avantage de ce que les chiffres sont au vert qu’il faut voir cette marque aussi avantageuse qu’on le dit pour Honda.

      Pourquoi n’évoque-t-on pas Mitsubishi autant que Nissan : sa réputation était meilleure et son orientation encore plus orientée 4×4 plus complémentaire.

    3. Renault et mercedes ont discuter ensemble de l’avenir de Nissan. Avec un accord commun Mercedes a laissé Renault reprendre Nissan.

  3. A part ça, j’aurais bien vu une alliance Peugeot-Honda, complémentaires sur les marchés (Peugeot en Europe, le japonais aux US et Asie). Deux constructeurs admirables (à mon avis): ça aurait eu de la gueule.
    Mais bon, des deux côtés l’envie ne semblait pas y être, d’où le grotesque attelage Peugeot-Fiat.

    1. En même temps ce sont des contrats sur plusieurs années…on ne les arrête pas comme cela 😉 ou alors il y a dédit.
      Il faut voir cela comme une grosse page de pub, pas très chère d’ailleurs rapportée à l’exposition.

    2. je suis bien d’accord, mais Nissan est en difficulté depuis quelque temps.
      Je me mets surtout à la place des employés Nissan, qui attendent une lettre de renvoi, à qui on demande de faire de gros efforts, et qui voient le nom de Nissan pendant la champion’s league.
      Je ne sais pas combien coute ce sponsoring, mais c’est le foot et la champion’s league, donc certainement très cher.

    3. Une fiabilité désastreuse depuis l’Alliance……
      Dommage pour une marque japonaise au départ…..
      🙁

      1. Lol, Sauf que c’est justement parcequ’ils ont été en difficulté financière et ont été racheté par Renault !

      2. Les moteurs Essence Nissan sont réputé fiable, les Dci ça dépend du moteur, là je parle de ma région.

      1. @Shooby : non. La Ligue 1 Conforama s’est terminée avec le confinement.
        Désormais c’est la Ligue 1 Uber Eats 😉

  4. En France, les gouvernants ont souvent mis le nez dans les affaires de l’industrie, sans rien y comprendre et en forçant des fusions…
    Le rachat de Citroën par Peugeot a sans doute enlevé une épine du pied à Michelin qui en était le propriétaire…mais en forçant la main de la famille Peugeot cela n’a pas forcément arrangé les affaires des deux constructeurs.

  5. J’ai lu plusieurs articles sur ce projet de fusion Honda-Nissan, aucun ne mentionne l’éventuel lien entre le projet FCA-Renault de 2019.

    Renault (ou plutôt ses dirigeants) voulait se faire avaler par FCA pour avoir plus de poids face à Nissan dans l’Alliance.
    Le projet Honda-Nissan, n’est-elle pas la réponse du berger à la bergère ?
    Nissan et les japonais se sont sentis en danger, comme une proie facile, face à une éventuelle prise de contrôle de Renault (et de ses 44%) par FCA.

    Je pense que les japonais ne voulait pas que Nissan soit pillé par FCA, ils ne voulaient pas être les dindons de la farce.

    1. Mise en perspective intéressante.
      Mais quand on voit les ventes du Nissan Titan, ils auraient eu tout à gagner d’utiliser une base Ram, 2ème meilleure vente du marché.
      Tout comme le NV.
      Valable aussi pour le Frontier. le Pathfinder…
      Ils auraient vraiment eu à gagner sur le marché US.
      Et donc, sans être « pillés ».

      .Nissan pâtit du fait qu’ils se voient trop beaux.
      La Leaf, 100% Nissan, n’est pas un succès. Leur moteur à cylindrée variable n’a pas chamboulé le marché.
      Toyota est plus humble et malin. Ils s’appuient sur Mazda aux Usa (la 2 en attendant les suv), Suzuki en Inde, Subaru pour un coupé sport. Et ils ne dénigrent pas leurs partenaires.

        1. Jusqu’à 2018. Maintenznt c’est fini. Er les diesel BMW n ont jamais ete des réussites fiables.

    2. @Tesla.
      On peut même remonter un peu plus loin puisque Carlos Ghosn, avant l’affaire qu’on lui connaît, discutait avec la famille Agnelli pour une reprise de FCA par l’Alliance afin de renforcer Renault.

    3. Et pourtant sans les relans nationalistes de bas étage des Japonais cette alliance avec FCA pouvait et aurait dû déboucher sur du positif… Mais Nissan a préféré continuer son bonhomme de chemin en essayant à tout prix saccager l’Alliance avec Renault, on voit le résultat aujourd’hui côté Nissan. Je me dis que Renault est plus visionnaire que son allié ! Bref, c’est sans doute encore Renault qui devra les sauver… En ce qui concerne Honda, je pense que c’est un groupe (une marque) égocentrique qui est incapable de voyager avec quelqu’un. Heureusement pour eux ils commercialisent de bons produits, il suffit juste qu’ils ne soient pas dépasser, sinon …

    4. Je suis d’accord avec vous du fait que Nissan a la fâcheuse habitude de dénigrer trop, ceux qui les ont sauvés.

  6. Quand les états s’occupent de stratégie industriel la catastrophe n est jamais loin.
    En son temps Giscard souhaitait un rapprochement « PSA » et Renault!!! Gerard Longuet fit capoter le rachat de Volvo par Renault par le biais de ces calamiteuses entremises.
    Que les états s’occupent de leur job, les entreprises font le leur.

    1. Le états s’occupent de leur job, cad sauver des entreprises et des emplois et aussi pérenniser certains acquis industriels. Donc non l’état s’immisce et c’est bien normal.
      Vous critiquez certain choix mais sans en connaître tjs les intérêts à long terme ou politique.
      Bien des entreprises sont sauvées par l’état, à tord, mais pour éviter des critiques du peuple, celui qui vote.

      1. @Jdg.
        En effet, mais certains oublient un peu trop vite que l’Etat n’hésite pas à mettre la main à la poche pour sauver les entreprises lors de crises.

      2. J’en suis à un point aujourd’hui à me demander si les américains, chantre du libéralisme, n’interviennent pas plus que l’Etat français dans ses entreprises !!!

        1. @bzep.
          En effet. Il faut rappeler que, lors de la crise de 2008, GM et Chrysler ont été en partie sauvés par l’Etat américain.

          1. Oui, sauf que l’ Etat americain n’ est pas intervenu dans la gestion directe de GM et Chrysler. C’ est la toute la difference. L’ Etat est un mauvais gestionnaire d’ entreprises. Ce qui est normal, ce n’ est pas son role.
            Mais l’ Etat francais pense malgre tout l’ inverse.

          2. L’Etat n’est pas plus mauvais gestionnaire qu’un autre.
            Le problème, c’est qu’une entreprise d’Etat hésite souvent à trancher dans le vif, à se couper d’un bras, à licencier de le sureffectif, à liquider une branche d’activité.

            Par exemple la Santé. Une clinique privée ne s’occupe que des activités rentables, dans des zones suffisamment peuplées. Et pour le reste, veuillez aller à l’hopital.

            Ou encore la téléphonie. SFR, Free, Bouygue et autres sont des entreprises privées. Pour mettre des émetteurs à Paris, Lyon, Bordeaux, ils se battent pour être les premiers… En revanche, à la campagne, malgré une obligation de couverture, ils trainent les pieds.

            La SNCF est une entreprise publique. Elle perd de l’argent malgré ses grandes lignes TGV très rentables. Il faut aussi dire que la SNCF doit gérer encore beaucoup de lignes secondaires déficitaires.
            Demain, c’est l’ouverture à la concurrence. Cette concurrence Ira t elle uniquement sur les grandes lignes, ou aussi sur les lignes secondaires?

            Voilà. C’est vrai que bon nombre d’entreprises publiques sont en mauvaise situation financière. Mais leur domaine d’activité n’est pas comparable à celle des entreprises privées. On l’a vu par exemple avec la privatisation du secteur ferroviaire en Grande Bretagne. Très rapidement, ils se sont focalisés uniquement sur les lignes rentables, et délaissaient les autres lignes, les exploitaient mais sans investissement pour l’entretien.

        2. L’Etat américain intervient aussi, et surtout pour sauver « leur amis ».

          Je suis entrepreneur. J’ai fondé une boulangerie. Si je fais des bénéfices, alors c’est à moi. Et si ma boite est en difficulté, alors je dois y mettre de l’argent pour sa survie, pour son redressement. Plus tard, elle refait des bénéfices, et ça me revient.

          J’ai hérité de l’argent. Je n’ai pas fondé une boulangerie. J’en ai racheté une. La suite, idem…. Ça ne change rien.

          J’ai de l’argent, mais pas des milliards pour racheter une compagnie (banque, industrie….). Personne n’a 10 milliards dispo pour racheter la banque Tartampion. Aussi, on divise cette banque en plusieurs parts. Avec mes 10 millions €, je suis devenu propriétaire de 1/1000e de cette banque
          -lorsqu’elle fera des bénéfices, alors 1/1000e de ces bénéfices me revient
          -et lorsqu’elle sera en difficulté, aura besoin d’argent, alors je dois injecter 1/1000e de l’argent nécessaire pour son relancement

          Tout ça au-dessus, c’est le principe du capitalisme pur et dur.

          .

          Mais le capitalisme moderne, valable aussi aux USA, c’est différent.
          -quand ça va bien, alors la devise est « Laisser faire le marché, laisser nous faire. On le fait très bien. Ne pas intervenir. On a des bénéfices, et donc c’est normal que leur propriétaires (ps: actionnaires) en retirent les bénéfices (ps: dividendes)

          -puis quand ça va mal. « il faut sauver le secteur (il faut nous sauver). Prendre l’argent de l’Etat (ps: de nous tous, de tout le monde) et nous renflouer…. ».

          Qui a déjà vu un actionnaire remettre de l’argent de sa poche vers l’entreprise lorsque cette dernière est en difficulté? (souvent, ils ont déjà revendu les actions bien avant)

          1. « Qui a déjà vu un actionnaire remettre de l’argent de sa poche vers l’entreprise lorsque cette dernière est en difficulté? » >> Plutôt réducteur. Des actionnaires qui remettent au pot il y en a tous les ans. On fait une AK et les actionnaires y souscrivent (prioritairement ou pas)…
            2014, PSA lance sa 2nde AK en peu de temps, l’Etat, Dongfeng et Peugeot Frères investissent dans l’augmentation de capital.

            Si un actionnaire ne veut pas remettre de l’argent, il a le droit.
            Soit il y a AK et son actionnariat est alors dilué, soit la boîte se casse la figure et il perd tout.
            A moins qu’un sauveur arrive et rachète…l’actionnaire pouvant alors vendre ses actions ou pas.

            « Je suis entrepreneur. J’ai fondé une boulangerie. Si je fais des bénéfices, alors c’est à moi. » >> Non. Les bénéfices sont à la société 😉 (sinon on appelle cela taper dans la caisse et c’est un abus de bien social non ?). Par contre, la société peut décider de redistribuer une partie des bénéfices. Et là, oui, ce sera à vous et à l’Etat qui se sert au passage.

      3. Soit je me fais mal comprendre soit vous ne savez pas lire.Je dis juste que les états sont globalement nuls pour s occuper de la stratégie industriel d une entreprise.Je ne dis pas que les états sont nuls pour conduire une stratégie industriel nationale (ex:plan De Gaulle pour l aérospatial).

        S agissant de l intervention des états dans la sphères économique elle est donc légitime, à n en pas en douter.
        Mais il y a plusieurs façons de s y prendre.Par exemple en nationalisant, ou en prétendant, avec notre argent, sauver des entreprises condamnées pour faire bien dans les JT ( Segolene Royal et Heuliez), soit en créant les conditions favorables à l épanouissement économique de ces entreprises via la formation, la fiscalité, les règles comptables etc etc
        La liste des actions peut prendre des pages et des pages et je constate à regret que pour vous comme pour de nombreux Français, la vocation de l’ état est essentiellement de sauver  » certains acquis industriels ».Pourtant vous constatez vous même que « des entreprises sont sauvées par l état à tort »:Finalement nous sommes ok, que les états fassent leur job.

        1. Merci on sait lire. Pour répondre à ta question, la plupart des grosses entreprises françaises de pointes sont partiellement nationalisées. Et ça tournait plutôt bien. C’est à partir du moment où l’on a fait entrer plus de privé dans ces entreprises que c’est parti en sucette (à cela on peut ajouter des dirigeants incompétents).

          1. Salut Zafira,

            Oui absolument, heureusement que les fonctionnaires sont là pour expliqués aux dirigeants incompétents et à leur employés comment faire prospérer leurs affaires.A ce sujet les fonctionnaires américains sont très très efficaces, inspirant la création de google, Facebook, apple, microsoft, tesla ils ont juste laissé tomber Kodak les bougres!

    2. Par contre vous (au sens général) n’êtes jamais contre une aide providentielle de ces mêmes Etats … Cherchez l’erreur ! Une fusion PSA / Renault aurait été une erreur à cette époque donc Giscard avait tout faux. Longuet, par contre, s’est trompé. Mais les suédois aussi; Ford n’était pas la bonne carte, mais de toute façon ils sont chinois aujourd’hui … Il y a toujours un retour du bâton.

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