Au Tokyo Auto Salon, il n’y a pas que des voitures japonaises. En dehors du lot des supercars italiennes et des limousines allemandes obligatoires dans ce genre de manifestation, certaines autos ont plus de succès que d’autres. Les années passées, on voyait pas mal de Minis, mais cette année, c’est une paire de Fiat Cinquecento giapponese qui nous a tapé dans l’oeil. La petite italienne n’a pas la popularité ni la diffusion de l’anglo-allemande, mais elle a une bonne image, en particulier les Abarth. Quelques petites structures tentent désormais de tester le marché de la personnalisation.
C’est le cas de N-Stage, un gros concessionnaire Suzuki spécialisé dans le 4×4 qui s’est pris d’affection pour la 500 et s’est lancé dans le tuning. En plus d’une Abarth qui court en rallye au Japon, il présentait deux exemplaires des voitures du tuner italien Romeo Ferraris dont il est représentant local.
Mais la voiture la plus intéressante était sans doute une réalisation maison, qui appliquait un style très traditionnel japonais, avec ailes rivetées sur des jantes Work vintage et un capot non découpé qui donne un regard ombrageux à l’auto, lui donnant un petit côté bosozoku assez sympathique.
La palme de la Fiat 500 la plus impressionnante revient cependant à RK-Design, un petit garage avec une activité grandissante de personnalisation sur les voitures importées, qui a réalisé une très propre mais très musclée (d’apparence, en tout cas) Abarth. L’ouvrage d’art qui tient l’aileron arrière géant aurait plu à Gustave Eiffel, et l’intérieur est très soigné. De la belle ouvrage.
Crédit photos : le blog auto