Pour Toyota, l’hydrogène est l’une des solutions d’avenir pour l’automobile. Si la Mirai est déjà vendue à quelques milliers d’exemplaires, ce Fine-Comfort Ride veut montrer ce que sera peut-être la prochaine étape, un monospace à H2.
Techniquement, on a donc affaire à un véhicule électrique. 4,83 m de long, 1,95 m de large, le Toyota Fine-Comfort Ride peut emmener 6 personnes à son bord répartis sur 3 rangées. Le concept est mu par 4 moteurs électriques dans les roues.
Au total, il dispose de 422 chevaux pour une masse d’un peu plus de 2 tonnes. Pour le confort des passagers, l’empattement est poussé à ses limites. 3,45 m ! Royal. La dernière rangée est en fait plus un canapé qu’autre chose et les sièges individuels en rang 1 et 2 pivotent à 360°. Ils peuvent même s’incliner et faire un vrai salon roulant. En effet, le Toyota Fine-Comfort Ride a un mode autonome.
1000 km en quelques minutes de plein
Grâce à son aérodynamique poussée, et à une partie électrique revue par rapport à la Mirai, l’efficience est améliorée. Toyota annonce 1000 km d’autonomie avec 6 kg de di-hydrogène. Sans doute un peu optimiste. Toyota peut remercier le cycle JC08. Le H2 est stocké à 700 bars sous le plancher.
Pour Toyota, la PAC aura sa grosse page de publicité en 2020 à l’occasion des JO de Tokyo. Des bus à hydrogène, mais sans doute aussi des monospaces comme ce Fine-Comfort Ride transporteront spectateurs et sportifs.
Détail « qui tue », les jantes sont symétriques pour une aérodynamique encore plus fine.
Illustration : le blog auto