Tokyo 2017 live: S660 par Yachiyo

Tokyo est une vitrine pour les constructeurs japonais. Les messages de communication et les nouveautés produits y sont livrés avec un soin – et une froideur- clinique. Mais chez les plus modestes, comme chez Yachiyo, fabricant de la Honda S660, la franchise est de rigueur.

Eiichi Otake, à l’origine de cette entreprise voici 70 ans, est un spécialiste de la peinture de motocyclettes lorsqu’il contractualise, en 1953, des accords de sous traitance avec Honda. C’est avec l’original Life StepVan de 1972 que Yachiyo devient fabricant d’automobile. En 1985, Yachiyo industry s’installe à Yokkaichi, à deux pas de Suzuka, afin de disposer d’une véritable chaîne d’assemblage. Elle va permettre au sous traitant de prendre en charge la gamme Acty, puis la Beat qui va faire connaître Yachiyo. Un roadster qui servira de référence à la S660.

La S660, fierté de Yachiyo

Sur le stand du sous traitant, la chargée de communication connait l’usine et la voiture. Et lorsque que l’on parle des cadences qu’il a fallu augmenter pour satisfaire la demande, tout le monde esquisse la même expression. Nous voilà chez un artisan ou tout le monde a du se remonter les manches. Pour produire 20,000 roadsters en 2 ans et demi, nous confie un des représentants de la marque. Chez Yachiyo on est fier de montrer son modèle phare et les évolutions sur lesquelles on travaille. Le sous-traitant à ainsi mis au point une pellicule destinée à couvrir le tableau de bord ou les garnitures intérieures. Si elle est disponible auprès du sous traitant, on retrouve cette même pellicule sur les récentes séries limitées « Bruno Leather » et « Komorebi ». Yachiyo propose en outre des éléments en carbone, dont un hard top destiné à remplacer l’élément en toile d’origine. Même s’il s’agit d’un détail, on est frappé par l’investissement de l’équipe de Yachiyo autour de ce modèle, qui prend soin des visiteurs et des futurs clients comme un fabricant de modèles haut de gamme. Sauf peut-être lorsque l’on évoque un éventuel « export model ». Notre interlocuteur se contente d’un sourire poli. Il n’en a jamais été vraiment question, semble t-il. Et c’est bien dommage!

Crédit photo LBA

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