Tiroirs de linsolite : Honda Argento Vivo

Quelques semaines avant la présentation du prototype SSM, Pininfarina présente sa propre vision dun roadster Honda. Bien quéloignée de la S2000, la proposition nen demeure pas moins séduisante

La discrète collaboration Pininfarina – Honda démarre en 1979 autour du projet qui aboutira à la City, en novembre 1981. Quand le constructeur japonais lance son projet de berlinette qui donnera naissance quelques années plus tard à la NSX, le carrossier turinois en donne sa vision au salon de Turin de 1984, la HP-X, au moteur central de Formule 2. 10 ans plus tard, Honda prépare un cabriolet exclusif et Pininfarina de dévoiler lArgento Vivo durant lété 1995.

Pour le châssis, tout comme pour la carrosserie, le maître turinois a largement fait appel à laluminium et sest inspiré de son étude Ethos. Le toit rétractable électro-hydraulique et transparent est une première.

Les lignes simples sont signées Davide Arcangeli. Un designer talentueux, trop tôt emporté par la maladie, qui sera lauteur du coupé Peugeot 406 et de la série 5 E60 après son transfert chez BMW. La Munichoise et lArgento Vivo partagent le même traitement singulier des optiques avant

 

A lintérieur  lambiance se veut nautique façon canot automoteur. Bien que dévoilée quelques semaines avant le salon de Tokyo 1995, litalienne partage avec le roadster « maison », le SSM, le 5 cylindres issue des Saber et Inspire et des trains roulants de NSXRelative légèreté,1250kg, longueur raisonnable, 4m25 et 2,5 litres de 190cv promettent des performances certes suffisantes, mais éloignées du radical SSM. A un Argento Vivo luxueux et somme toute raisonnable, Honda va préférer la très sportive et radicale S2000, prolongement direct de la SSM. Nul ne sen plaindra, même si la séduisante démarche transalpine aurait trouvé sa place dans la gamme Acura pour donner le change à une hypothétique Lexus SC

 

 

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