Thierry Breton incite à produire des véhicules thermiques … pour l’export

L’objectif ? pouvoir répondre aux besoins des consommateurs des pays non membres de l’Union européenne qui ne sont pas « contraints » par de telles restrictions.

Un important marché potentiel dont les constructeurs européens ne peuvent se priver.

Thierry Breton incite les constructeurs à poursuivre l’exportation de véhicules thermiques

« J’incite l’ensemble de l’écosystème automobile, d’une part à assurer la transition électrique afin d’être prêt pour 2035 (dans l’UE), mais aussi à continuer à exporter des véhicules thermiques ou hybrides dans les pays qui en auront encore besoin pendant de nombreuses années ou décennies« , a indiqué Thierry Breton, dans le cadre d’un déplacement en Italie où il a rencontré le président de Stellantis.

Fabriquer en Europe des véhicules thermiques pour le reste du monde

S’exprimant devant plusieurs acteurs de l’automobile italienne Thierry Breton a par ailleurs déclaré vouloir que « les grands groupes comprennent bien leurs responsabilités et qu’ils continuent à fabriquer en Europe des moteurs thermiques pour le reste du monde, plutôt que de délocaliser brutalement pour des raisons qui ne seraient pas compréhensibles« .

Des véhicules électriques difficilement exportables faute de bornes de recharge

Selon le commissaire européen, les véhicules thermiques devraient être encore nécessaires un bon bout de temps pour satisfaire la demande des pays d’autres continents non dotés de programmes aussi contraignants que ceux mis en place par l’Union européenne.

Thierry Breton estime ainsi que ces marchés non négligeables devraient demeurer fidèles à ce type de motorisation … et ce, d’autant plus qu’elle ne nécessite pas la mise en place d’ une lourde infrastructure de bornes de recharges.

Précisons que plus de la moitié de la population africaine n’a pas du tout accès à l’électricité …. La plupart des services publics d’électricité croulent déjà sous les dettes et sont loin de pouvoir construire des milliers de bornes de recharge ou gérer une nouvelle source importante de demande.

Les pannes fréquentes dans certains pays pourraient limiter la demande des consommateurs pour les voitures électriques, coupant l’accès aux transports. Par exemple, au Nigéria, l’accès moyen à l’électricité est d’environ 12 heures par jour et il n’y a pas de bornes de recharge publiques connues dans le pays.

Des solutions de contournement comme les stations de recharge solaires et l’échange de batterie (plutôt que de recharger une batterie) pourraient aider, mais aussi augmenter le coût global.

VE : que 12 % des voitures neuves en Afrique vers 2030

Le commissaire européen a tenu à souligné que la part de marché de l’électrique se limiterait à 12 % des ventes de voitures neuves en Afrique vers 2030, et à 40 % aux Etats-Unis ou en Inde. Et encore, certains analystes trouvent ces projections fort optimistes en ce qui concerne l’Afrique et l’Inde.

Les données sont rares, mais brossent un tableau sombre. En Afrique du Sud, seulement environ 1 000 des 12 millions de véhicules du pays sont des véhicules électriques. Au Kenya, il s’agit d’environ 350 des 2,2 millions de voitures du pays.

Plusieurs pays africains dotés de projets d’expansion du marché VE

Plusieurs gouvernements  de pays africains ont toutefois mis en place de grands projets d’expansion, vus comme un moyen de créer des emplois, de lutter contre la pollution de l’air en milieu urbain et de faciliter la suppression des coûteuses subventions aux carburants.

Le Kenya souhaite ainsi que 5% des importations de voitures soient des véhicules électriques d’ici 2025 et réduit de moitié les droits d’importation des véhicules électriques. Le Ghana, le Rwanda, les Seychelles et Maurice ont également réduit les frais d’importation. L’Égypte prévoit de fabriquer 20 000 véhicules électriques dans le pays par an à partir de 2023. La Namibie veut 10 000 véhicules électriques sur les routes d’ici 2030.

Notre avis, par leblogauto.com

Une réflexion menée par Thierry Breton pleine de bon sens … Les constructeurs automobiles européens pourraient offrir une voie royale à leurs concurrents en se concentrant sur les véhicules électriques et en délaissant la production de voitures avec moteur thermique. Et ce, alors que des pays hors du continent européen, dotés de vastes marchés automobiles ne sont pas en mesure pour le moment de basculer massivement vers les VE.

Mais se pose alors la question du lieu de production : Europe or not Europe ? Thierry Breton plaide pour une fabrication sur le continent européen. Histoire de préserver l’emploi mis à mal par l’essor de la motorisation électrique et limiter autant que faire se peut un transfert technologique qui pourrait créer une dangereuse dépendance vis à vis des pays africains ou asiatiques.

Sources : AFP, Quartz Africa

(104 commentaires)

  1. Il est un peu idiot pour une fois Th Breton…les constructeurs vont produire leurs thermiques dans des pays où ils pourront les vendre. Si c’est pour produire en Europe pour vendre en Afrique ou en Asie, quel est l’intérêt ? Ils enverront les usines (encore plus) au Maroc par exemple, ou dans d’autres pays prêts à inonder les zones limitrophes.

    1. a priori préserver l’emploi en Europe et eviter des delocalisations massives… plus risque de transfert de technologie . affaire à suivre.

      1. Produire en France pour exporter en Afrique ?
        Il est au courant M. Breton qu’un ouvrier marocain qui monte une Ami est payé 280€ par mois ?

      2. Quel est l’intérêt pour un constructeur de maintenir des productions en Europe ?
        – Risque à horizon de 5 ans des actions de boycot ou d’invasion par des groupes type greenpeace ?
        – Maintenir à bout de bras une activité sans débouché local ?
        – Si oin parle d’écologie, il faut concevoir et produire au plus près du matché.
        Les américains du sud, afrricains, asiatiques sont parfaitement capable de concevoir, produire et vendre des voitures pour leurs marchés, et même mieux que nous.

        Cette phrase est un aveux de la très forte décroissance de l’industrie auto en europe dans les années à venir.

    2. Je suis marocain En effet le thermique a encore de beaux jours mais cela peut vite changer. Le Maroc sécurise une bonne partie de son électricité grâce à une politique qui a mené à la construction de beaucoup de barages.
      Des bornes de recharges électriques sont en cours d’installation sur les autoroute, des super-chargeurs tesla sont installés à casablance et il y a déjà de l’offre hybride rechargeable ou électrique (plus récemment, les seres)

      Dans le nord, il y a en effet les usines Renault et il a été question d’avoir une usine BYD, un pré accord avait été signé et gelé depuis, il risque de reprendre.
      Dans les zones urbaines, le marché marocain est déjà en train de basculer sur l’hybride et hybride rechargeable. L’électrique a déjà été expérimenté (on voit quelques zoé, et des véhicules éléctrique psa qui livrent des pizzas depusi des années) mais il décollera certainement avec l’arrivée des chinois, si le pays augmente sa capacité électrique (dans le sud, un des plus grand parc photovoltaique au monde). Restera la question des centrales nucléaires, car à priori sans nucléaire, entièrement électriser un parc auto est impossible (enfin me semble t il) Le nucléaire propre est une énérgie d’avenir (il parait que les chinois développe quelque chose du genre dans leur partie désertique)
      Il faut rappeler que le Maroc a déjà un tgv nord centre (français) et qui sera étendu vers le sud (Corée à priori, mais peut être france et chine aussi) car la Chine est sur un projet de ville industrielle dans le nord.

      1. je n’ai pas tout lu de l’article mais l’industrie allemande semblerait toujours pousser vers le maintien du thermique avec des carburants synthétiques

      2. sarabanque
        Vu le contexte du Maroc, alors les barrages ne devraient pas être utilisés en priorité pour produire de l’électricité, mais pour la gestion de l’eau. L’électricité ne devrait être qu’un sous-produit, lorsqu’on ouvre les vannes pour abreuver les Marocains (humains ou agriculture), lorsque la plaine en aval manque d’eau.

        Le Maroc produit son élect essentiellement avec du charbon, qui émet 1 tonne de CO2 par MWh produit. Remplacer l’élect au charbon par une autre élect moins émettrice de CO2, ça « participe » à réduire les émissions CO2 mondiales. Et ça, ça se négocie
        https://fm6e.org/programme/bilan-carbone-et-compensation-volontaire-carbone/
        https://energiesdev.fr/prix-carbone-co2/
        Chaque MWh solaire permettra à votre parc solaire d’encaisser presque 100€….

        Le hic est que votre élect solaire dépend du bon vouloir, de la façade que veulent bien montrer les Occidentaux. Si demain, ils suppriment le principe de compensation carbone, alors c’en sera fini de vos projets solaires

        A long terme, votre principal soucis sera la gestion de l’eau, de sa disponibilité, d’autant plus si tu crois au réchauffement climatique, au dérèglement climatique. Il vaut mieux pour vous de miser sur le nucléaire. « Grâce au Roi », vous avez un politique stable (ps: à comprendre que les opposants, les perturbateurs, sont en prison sans procès). Il n’y a pas trop de risque avec le nucléaire.

        Et avec ce dernier, dans votre contexte, il n’y aura pas de perte. Les 2/3 de la chaleur produit par la réaction nucléaire part en chaleur (cycle thermodyn de Carnot). Chez nous, on le jette dans la nature. Mais chez vous, cette chaleur fatale servira à produire de l’eau pure, nécessaire pour des industries de pointe tout comme pour la consommation humaine (après traitement de reminéralisation). Et aux heures où la consommation électrique baissera, alors ce surplus d’élect servira à produire de l’eau potable par méthode osmose inverse.

        Au Maroc, vous avez un gigantesque gisement de phosphate. Un des sous-produits de cette exploitation, c’est de l’uranium! Donc un partenariat avec les Français, ou Chinois, vous permettra de construire des centrales pour pas trop chers (ce qui coute cher, c’est le financement, le taux d’emprunt)

        1. bonjour
          je n’ai fait qu’énoncer un aperçu, je ne suis pas expert dans le domaine énergétique. La question du nucléaire se posera tôt ou tard, pas seulement pour le Maroc mais pour le monde. Le souci est que peu de pays veulent avoir des centrales sur leur sol, ça rend mal à l’aise sur un accident éventuel.

          EN effet, les barages servent à l’eau et à l’irrigation. J’ai 41 ans, je n’ai jamais vécu de coupure d’eau ou d’électricité significative. Le pays a en effet misé sur sa sécurité alimentaire même s’il ne semble pas autosuffisant sur le blé par ex.

          Je vois l’avenir comme un mix énergétique intégrant un nucléaire sécurisé de nouvelle génération et il semble que le nucléaire soit incontournable s’il faut maintenir la croissance mondiale et soutenir la transition numérique.
          J’avais cru lire des avancées importantes des chinois sur les réacteurs au thorium, moins dangereux et moins polluants.

      3. La chine sait fait des reacteurs rapidement et 30% moins cher que edf.
        Edf ne sait plus trop faire.
        Tgv coreen pour contre balancer ca serait pas bete.
        Seres BYD Haval SAIC vont prendre la main sur les VE car ceux sont de tres bon vehicules.

      1. Parce que Breton est l’un des meilleurs ministre de l’economie que la France a eu et qu’habituellement il a des réflexions plutôt sensées. Là on dirait une personne qui s’aperçoit que la transition vers l’électrique va flinguer des milliers d’emplois en Europe et tente une proposition idiote désespérée.

        Si on veut pousser la réflexion, c’est comme d’interdire la voke mais encourrager à en produire pour vendre là où c’est autorisé.

        1. c’est tout le paradoxe de l’éléctrique et des mouvements en ce sens de la Chine et de la californie qui ont leur agenda. La Chine a des soucis de qualité d’air et veut réduire sa dépendance au pétrol. Elle a anticipé sur l’éléctrique car elle avait moins à perdre, pour elle, il n’était pas intelligent de tenter un rattrapage sur le thermique, elle a créé un point de rupture. Les californiens, étaient les premiers avec tesla pour des raisons eux aussi économiques, environnementales mais ils se sont heurtés à l’industrie automobile américaine historique. Musk et la Chine c’est une histoire d’amour et c’est aussi un levier qu’il utilise (et vice versa)

          L’europe (allemagne en tête) et japon dont c’est le coeur de métier historique ont été hésitant et ça se comprend. Le tempo est désormais donné par Usa et Chine. Il faut des choix clairs sinon, elle sera (et elle l’est déjà en batterie) par les chinois et américains sur une de ses forces historiques d’autant plus que les consommateurs européens sont demandeurs (allemands en tête)

          A ce stade, ce qui sauvera les emplois est un investissement massif et décomplexé dans les technologies de ruptures. Le conservatisme risque d’être plus déletère pour les emplois

        2. Ah? Moi j’ai quand même dans la tête le son des casseroles. Fossoyeur (son vrai talent: Avoir généralement su se tirer avant avant que la merde soufflée retombe) de Bull/Thomson, la restructuration de FT dont les pompes funèbres gardent un souvenir ému… Puis ministre, il a été l’artisan de la très contestable privatisation des autoroutes (dont les recettes manqueront à ses successeurs, derrière lui la merde…) a des conditions déplorables et fini le « job FT » côté politique, tout en huilant déjà la gagneuse Atos qui a toujours su capter les marchés publics et les subventions européennes sans jamais rien véritablement créer de transcendant. Bref, il a vendu les bijoux de famille et assuré son plan de carrière… et là encore: Plus là en 2007 juste avant la crise de 2008, dont on n’est jamais véritablement sorti depuis! Cette fois c’est quand même plus le calendrier politique que son talent du timing de la révérence.
          Puis hop, heureux hasard, il va plus longuement pantoufler chez Atos ou la soupe est assurée par son carnet d’adresse avant de devoir en sortir comme commissaire européen pour éviter (au moins sauver les apparences) le conflit d’intérêt évident… Mais son ancien employeur continue le jackpot financé par l’Europe avec par exemple le HPC (High Perf. Computing), dont il est surtout un assembleur/intégrateur, avec un résultat que l’on espère ne pas rappeler le « plan calcul européen » (ce qui serait un beau rebouclage avec Bull).
          S’il a été bon, c’est surtout pour lui-même…

  2. Cette annonce politique tient-elle des propos complétement bidon ?

    Car enfin on ne compte plus les constructeurs qui délocalisent dans les pays à faibles cout de main d’oeuvre.

    Ne-serait ce que stéllantis ou renault qui on annoncé depuis un an plusieurs programme d’usine de voiture en Afrique du nord.

  3. T. Breton ne pense peut-être pas à la France ou l’Allemagne quand il parle d’Europe. Mais peut-être plus à la Roumanie ou la Slovaquie par exemple.

    Même s’il y a encore un gros écart de salaire avec d’autres pays plus pauvres, l’automobile reste une industrie de volumes et d’avoir l’usine, le savoir-faire et tout l écosystème fournisseurs autour ça doit quand même être un actif qui peut se valoriser.
    Surtout si les séries s’allongent avec l’arrêt des développements sur le thermique.

  4. De toute façon cette marche forcée vers l’électrique à batterie est une aberration. Pour atteindre les seuils OMS sur la pollution il faut réduire drastiquement la circulation automobile dans les villes, l’électrification des voitures n’amenant aucun gain pour la pollution aux particules (polluant le plus tueur sans seuil d’innocuité).
    Pour les trajets restants, la aussi la VE en remplacement d’une VT existante est une aberration en terme de GES avec sa grosse batterie très émettrice de GES à la fabrication et un nombre de km faible pour l’annuler, tout en étant plus polluante du fait d’une masse plus importante et donc d’émission de particules plus importante.

    1. Et si Thierry breton prévoyait à terme le retour en force du thermique et voulait éviter de perdre la technologie et le savoir faire sur le continent européen ? Je pense que cest plutôt cela.

      1. @elisabeth
        je ne sais pas ce que vous prenez comme thé le matin, mais vous devriez vérifier la composition exacte du mélange 😆
        Il est absolument nécessaire de diminuer au plus vite la consommation d’énergies fossiles afin de limiter au maximum le réchauffement climatique.
        Les occidentaux sont ceux qui utilisent le plus de véhicules motorisés donc à eux de virer ces moteurs et de les remplacer par les fameuses boites à piles tant décriées par les partisan du diesel !
        Le reste du monte suivra au fur et à mesure de l’évolution des produits et de la montée en puissance des solutions de productions électriques délocalisées.

        Je crois que c’est au Bangladesh que l’on équipe les habitations des petites communes de panneaux solaires avec batteries individuelles.
        Ces équipements sont mis en réseaux et il y a possibilité d’échange / vente / achat du surplus d’énergie.
        Premier usage : éclairage, charge de téléphones portables, outillage électroportatif, charges de batteries de vélomoteurs électriques, qui deviennent moins coûteux à l’usage que les modèles thermiques !

        Le problème de l’électricité n’est pas la production, mais le stockage, et comme les batteries stationnaires ont vues leurs tarifs dégringoler depuis quelques années …

        1. @Emmanuel
          « Il est absolument nécessaire de diminuer au plus vite la consommation d’énergies fossiles afin de limiter au maximum le réchauffement climatique » en quoi est-ce incompatible avec des voitures thermiques ?
          En quoi remplacer toutes les VT par des VE limite le réchauffement climatique ? En envoyant énormément de GES dans l’atmosphère pour les produire, elle est où la réduction des émissions de GES et donc la limitation du réchauffement ?

        2. tous ces projets se reposent sur la compensation carbone

          Par exemple, chez nous, il ne vient à l’esprit de personne de se déconnecter du réseau EDF, de devenir 100% autonome, de s’équiper de panneaux solaires photovoltaiques, sans subvention, pour alimenter sa plaque de cuisson, son frigo, etc… Trop couteux

          Et pourtant, des villages isolés en Afrique ont fait ce choix!!!
          Par quel miracle?
          Sont ils plus riches que nous?
          Sont ils plus vertueux que nous?

          https://offset.climateneutralnow.org/des-cuisini%C3%A8res-propres-en-afrique-subsaharienne-par-climatecare-limited
          Non. C’est juste du business reposé sur la compensation carbone
          En 6 ans, l’organisme CleanCook a équipé des villages africains de plaques électriques pour cuisiner, des frigo pour conserver la nourriture. Cela a permis d’éviter une déforestation ainsi que la consommation de carburant. Le tout a évité une émission de 720.000 tonnes de CO2. Ils peuvent alors revendre ce quotas à ceux qui en ont trop émis, et qui doivent compenser, en achetant des certificats de compensation.

          et sur la bourse de compensation carbone, ça vaut….
          https://energiesdev.fr/prix-carbone-co2/

          1. Par curiosité, j’ai regardé le niveau de vie au Bengladesh
            Le salaire moyen est inférieur à 200$/mois
            https://www.journaldunet.com/business/salaire/bangladesh/pays-bgd

            (Et dans l’industrie textile, en 2018, le salaire minimum était de 82€)

            Que peuvent ils acheter avec 200$?
            Commencer par manger
            https://www.terre-net.fr/marche-agricole
            Le blé ou le riz, c’est de l’ordre de 4$/kg
            En mangeant 1kg de riz par jour, une famille dépensera 120$, rien que pour le riz.
            Puis rajouter viande ou poisson, légume, etc…, puis de quoi cuire tout ça….

            Bref, en temps normal, il est impensable de voir les pauvres Bengalis s’équiper de panneaux solaires par eux même, alors que nous Français 10x plus riches, s’il n’y a pas de subvention, personne n’en fait.

            Donc s’ils le font, c’est parce qu’il y a des subventions derrière, via la compensation carbone, et que l’UE a décidé de réserver cela aux pays les plus pauvres

          2. @wizz
            Sachant que en France se déconnecter du réseau et produire sa propre électricité et la stocker c’est plus impactant.
            Encore une fable.

          3. « Sachant que en France se déconnecter du réseau et produire sa propre électricité et la stocker c’est plus impactant.
            Encore une fable. »

            hein?
            qu’est ce que tu dis là???

        3. @Emmanuel:
          Niveau Thé, on peut vous retourner le compliment à vanter de la production électrique PV hors réseau (car elle fonctionne mal en réseau, elle fut à une époque ou on raisonnait encore correctement d’ailleurs limitée aux sites non raccordables, on est jusque à d’accord)… qu’on mettrait en réseau (au Bangladesh, aie!), avec batterie pour recharger… des batteries!
          Histoire de bien cumuler les pertes de conversion/stockages(s) sans doute?
          Avant de finir par dire que le pb… c’est le stockage: Retour à la « jamais contente », atténué à grand frais mais toujours pas vraiment résolu et censé être accessible dans un des pays les plus pauvres du monde.
          Après telle démonstration capillotractée, la calvitie est assurée!

      2. @elisabeth
        l’Europe se serait rendue compte de sa bévue qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.
        Par exemple avec la prise en compte des particules d’abrasion dans le norme Euro 7 ; les dernières études montrant que le problème a largement été sous- estimé et surtout minimisé par les lobbyistes de la VE qui ne cherchent qu’à défendre leur mode de vie centré sur la bagnole.
        Ce qui est assez drôle, c’est que in fine c’est la pollution qui va tuer dans l’œuf la solution tant mise en avant.

      3. Ce serait en effet l’option réaliste de cette affaire, prenant soin de ne pas froisser en attendant… qu’elle s’impose d’elle même!
        Plus facile, dans l’industrie comme ailleurs, de détruire que de (re)construire.

    2. je ne pense que cela soit une aberration et je ne suis ni écolo ni je ne sais quel mouvement idéologique, loin de là.
      Retirer les émissions polluantes de la proximité des habitations n’est pas une régression, dans mon garage le matin, j’aime bien quand la toy du voisin sort en mode éléctrique, ça m’évite une bouffée de ventoline. Certes, le reste de la chaîne restera polluant mais les progrès faits ces dernières années sont énormes. L’ électrification du parc automobile ouvre une brèche et tout une économie et technologie à développer derrière. Les autonomies sont en train d’exploser, il n’est pas exclu d’avoir d’autres métaux moins polluants à extraire, bref d’avoir une meilleure maîtrise énergétique, technologique et environnementale globale car ce n’est que le début du processus.
      Un monde sans filtre à huile à régulièrement changer, chaines de distribution et toutes les joyeusetés qui ont accompagné l’entretient d’un thermique ces dernières années n’est pas plus mauvais.

    3. @srbanque
      « Retirer les émissions polluantes de la proximité des habitations n’est pas une régression »
      Sauf que la VE ne retire aucunement les émissions polluantes. Pour mémoire particule = polluant le plus tueur sans seuil d’innocuité. La VE ne réduit aucunement les émissions de particules, pire les augmente.
      C’est bien l’intégration des particules d’abrasion dans la norme Euro 7 qui fait prendre conscience à la commission de sa magistrale erreur.

        1. @wizz
          Effectivement les plus petites sont les plus dangereuses et celles contenant des HAP sont les plus dangereuses.
          C’est bien pour cela que je demande « Les preuves devront prendre en compte tous les polluants émis et les hiérarchiser en fonction de leur dangerosité. A ce titre, les particules les plus fines devront avoir la pondération la plus forte. Et pour une même taille, les plus dangereuses (parce que par exemple contenant des HAP) devront avoir la pondération la plus forte. »
          Alors la comparaison entre une voiture de segment A thermique et une électrique de segment C sur le St Pierre des Corps Nord du Mans cela donne quoi ?

          1. Une voiture électrique du segment C est surdimensionnée par rapport à une voiture thermique du segment A, lorsqu’il n’y a qu’une seule personne à transporter.

            MAIS pourquoi s’arrêter l’optimisation à ce seuil. Continuons.
            Pour transporter qu’une personne, la Aygo est visiblement surdimensionnée. Il y a 4 places en trop.
            Donc puisque tu es seul, alors entre une (Super) Twizzy et une Aygo, ça donnerait quoi?

          2. @wizz
            Entre un Twizzy capable de faire l’aller et retour par l’autoroute sans recharger même en plein hiver et une Citroën C1, la moins impactante est la Citroën C1.
            La Smart fortwo nous donne bien l’exemple d’une 2 places résistant à un crash test (condition pour rouler sur l’autoroute puisque catégorie M).
            La caisse de ton Twizzy en catégorie M ne sera pas plus légère que celle d’une Citroën C1. Ton GMP ne sera pas plus léger. Par contre il te faudra au moins 40 kWh utiles de batterie qui pèsent environ 300 kg.
            Donc 300 kg plus lourd donc pas moins impactant.
            Mais pendant ce temps, il n’y a pas d’amélioration pour le TER entre Tours et St Pierre des Corps, tout cela parce que des gens comme toi préfèrent focaliser sur des cas exceptionnels que de s’attaquer au cas courant.

          3. mais pourquoi « même en plein hiver »
            y aurait il des problèmes en hiver qui ferait consommer davantage?

          4. Ou les batteries qui sont incapables de délivrer toute leur capacité.
            Plutôt que de te focaliser sur ce trajet, tu ferais mieux de me dire comment tu vas atteindre la neutralité carbone.
            Je suis sûr que quand on aura mis en œuvre ce qu’il te faut pour y arriver, je pourrai faire ce trajet tout en TC

          5. @Christophe
            « comment tu vas atteindre la neutralité carbone. »
            La neutralité carbone c’est aussi prendre ses clients en local.
            Circuler en TGV, puis en thermique sur quelques centaines de km est ce bien compatible avec la neutralité carbone ?
            Alors qu’un client qu’il est possible de rencontrer en aillant ^parcouru 10 km en vélo est tellement plus compatible « neutralité carbone ».

          6. la densité de l’air, en hiver, c’est juste quelques % de plus
            avec une voiture élect dont l’autonomie serait de 300km, pour 240km à faire, alors le problème ne devra pas se poser

          7. la Smart a 2 places frontales, beaucoup plus de résistance à l’air

            et puis, pour rouler à 100km/h, la consommation sera bien moindre
            donc pas besoin de 40kWh de batterie.

            la e208 a une batterie de 330kg
            donc avec une batterie de 25kWh, ça ferait 160kg à tout casser, à caser dans un chassis poutre. Pas besoin de plus pour une Super Twizzy

          8. et puis, tu pourrais laisser la voiture électrique dans un parking électrifié, ou une borne de recharge à Le Mans, puis de prendre un TC pour te rendre chez ton client. Pendant les 8h de prestation, la voiture sera de nouveau entièrement rechargée…

            bref, on constate que tu apprécies beaucoup les trajets de type « de porte à porte », mais conseilles aux autres de faire des détours en renonçant à leur voitures et s’en tasser dans des TC…

          9. @wizz
            Et dans ce cas je n’arrive pas à 9 h mais à 10 h, donc pour faire mes 8 h de prestation, je ne peux pas rentrer par le TGV le plus tardif.
            Je te le redis à nouveau, si les péri-urbains qui habitent entre Tours et Le Mans et travaillent au Mans ou à Tours demandaient des TC correspondant à leurs besoins, je ne serai pas obligé de louer une voiture à St Pierre des Corps, je pourrai tout faire en TC et je ne m’en porterai pas plus mal, les 2 h de voiture étant une perte de temps.
            C’est bien le problème des lobbyistes de la bagnole électrique, à vouloir à tout prix défendre leur mode de vie centré sur la bagnole en continuant à l’utiliser, ils en racontent des con.eries et en plus ils retardent le développement des TC qui permettraient de répondre aux besoins du plus grand nombre.

          10. @wizz
            Twizy SCx 0,63, 108 SCx 0,59.
            Ton quadricycle lourd est interdit sur les autoroutes.
            Donc quelle sera la masse d’un Twizy autorisé sur les voies rapides et permettant de faire 240 km en plein hiver (sans chauffage) sur une autoroute en y roulant à 100 km/k ?
            Pour info. , dans ce cas une 108 / C1 ou Aygo (segment A chez les loueurs) consomme moins de 4,8 l / 100 km.

      1. Christophe et son dada des particules d’abrasions des pneus et du freinage.
        Mais que sur les VP, les camions, ou même les TC (ah les poussières de freinage du métro parisien), qu’il aime tant même n’émettent aucune particule d’abrasion !
        😆

    1. @wizz
      J’attends ta réponse. Pour ma part je te l’ai déjà dit entre la gare TGV de St Pierre des Corps et le nord du Mans pour un aller et retour dans la journée, une voiture thermique de segment A est nettement moins impactante en terme de pollution et de GES qu’ une VE de segment C (une de segment A ou B intégrant des contraintes), alors si tu l’alimentes en carburant renouvelable la masse est dite.
      Il y a en plus que marre des fables des lobbyistes de la VE qui ne cherchent qu’à défendre leur mode de vie centré sur la bagnole.

      1. je n’ai pas dit une voiture thermique segment A vs une voiture électrique segment B ou C

        je t’ai juste demandé quel est le moyen le moins impactant entre ces 2 villes?

        n’y a t il pas d’autres moyens pour se déplacer entre ces 2 villes, autre qu’une voiture thermique segment A ou une électrique segment B???

  5. @wizz
    Le TER est thermique.
    Sinon tu peux monter en TGV à Paris et en reprendre un pour Le Mans. Arrivé au Mans tu as le tram.
    Si effectivement lieu desservi en tram, c’est moins impactant de le faire TGV + tram mais seulement si tu n’arrives pas à le faire dans la journée est-ce moins impactant que la solution par St Pierre + voiture location.
    Je note quand même que tu ne remets pas en cause les faits établis : une VE de segment C est plus impactante qu’une VT de segment A.

    1. et je ne remets pas en cause non plus qu’une VT segment A est plus impactante qu’une Twizzy, qui est suffisante pour ne transporter qu’une personne

    2. quant à faire tout ce déplacement dans la journée, 100% en transport en commun, alors la recette est très simple : tu pars plus tôt le matin, et reviens plus tard le soir. C’est ce que font des millions de personnes en TC. C’est ce dont tu souhaites que les gens fassent, en abandonnant leur voiture…

      si les gens peuvent le faire tous les jours, partir plus tôt et rentrer plus tard, alors toi aussi tu peux le faire de temps en temps

      1. En partant à 5h58 de Bordeaux, je suis à 9h chez le client dans le cas décrit.
        En repartant à 18 h (8 h effectifs) je suis à Bordeaux à 22h.
        1er et dernier trains de la journée.

        1. En passant par Paris je suis au Mans à 10h29 donc pas avant 11h30 chez le client.
          C’est le train qui dessert St Pierre. Pour Le Mans la correspondance se fait à Massy.
          Plutôt désolé mais cela n’existe pas.
          Mais si les 10aines de millions de gens qui prennent leur bagnole pour aller bosser integraient que la solution VE est une aberration, ils prendraient les TC et se serait peut-être réalisable.
          Je crois que cet exemple je vais le déployer à grande échelle.

  6. « Il est absolument nécessaire de diminuer au plus vite la surpopulation d individus afin de limiter au maximum le réchauffement climatique. »

    Je me suis permis de corriger une fausse affirmation

    1. Le débat sur la surpopulation n’a vraiment aucun sens car complètement ingérable. Que voulez vous faire concrètement, tirer au sort les personnes à éliminer pour réduire la surpopulation !? Limiter le nombre d’enfants pour se retrouver avec un population de vieillards ? La question est limiter notre impact écologique individuel (et ça chacun jugera ce qui lui semble pertinent et faisable)

      1. Si si c’est totalement gérable, Et ela le deviendra quand on sera au pied du mur.
        Pour limiter la population dans les pays industrialisés deja, il suffit d’inverser ce que l’on fait. Au lieu de donner des allocs, on surtaxe. Ca va en décourager certains .
        Il va falloir aussi limiter un age max pour mourir. Faut apeller un chat un chat, au bout d’un moment on devient un fardeau pour la société et on ne lui rapporte aucune valeur ajoutée.

        Quelques virus et autres guerres mieux élaborées pourraient apporter une partie de la solution.

        PAre que meme à 2-3t de co²/an , à 20 ou 40milliards je suis pas sur que cela fonctionne toujours.

  7. Quelle est la charge carbone d’1 kWh du réseau ?
    Quelle est la charge carbone d’un PV, d’une batterie et in fine d’1 kWh d’un site isolé ?

    1. c’est quoi la fable?

      je me demande si tu avais bien compris mon précédent commentaire, ou tu aurais sorti quelques phrases de son contexte….

  8. @wizz
    C’est une fable classique des lobbyistes de la VE de faire croire que de produire et de stocker sa propre électricité est moins impactant.

    1. « @wizz
      Sachant que en France se déconnecter du réseau et produire sa propre électricité et la stocker c’est plus impactant.
      Encore une fable. »

      Christophe
      je me demande de la raison de ce commentaire de ta part!!!??

      pourquoi as tu fait ce commentaire?

      bref????!!

    1. si pas de demande, alors pas d’offre adaptée

      mais techniquement, pour transporter UNE personne, alors la Twizzy suffit
      la suite, ce n’est rien d’autre qu’une Twizzy améliorée

      une moto est autorisée sur autoroute, alors surement une Twizzy améliorée

      et donc physiquement, entre une Renault Twizzy améliorée et une Citroen C1, laquelle serait la moins polluante?

  9. @wizz
    On n’a pas le droit de faire les commentaires que l’on veut ?
    Je rebondissai juste sur ton exemple pour contrer une fable des lobbyistes de la bagnole.
    Je remarquer que tu ne contredis pas mon analyse.

    1. En France, déconnecter du réseau, se mettre des panneaux solaires, stocker dans des batteries, recharger sa voiture élect, c’est tout simplement crétin. Ce n’est pas une fable. C’est physique.

      Et pas besoin de me rappeler que je ne contredis pas cette affirmation, pour ceux qui me connaissent de mon point de vue sur ces ENR (selon si c’est pour un endroit reculé éloigné de tout, ou si c’est pour un continent déjà raccordé de 500 millions d’habitants très énergivores et très exigeants)

      MAIS cela ne contredis pas l’intérêt de la voiture élect, au quotidien (et pas celles qui permettent de faire 1000km non stop à 150km/h, rechargée en 2’35 » de malheur), rechargée au nucléaire la nuit en complément avec nos activités diurnes

  10. @wizz
    Entre un Twizzy capable de faire l’aller et retour par l’autoroute sans recharger même en plein hiver et une Citroën C1, la moins impactante est la Citroën C1.
    La Smart fortwo nous donne bien l’exemple d’une 2 places résistant à un crash test (condition pour rouler sur l’autoroute puisque catégorie M).
    La caisse de ton Twizzy en catégorie M ne sera pas plus légère que celle d’une Citroën C1. Ton GMP ne sera pas plus léger. Par contre il te faudra au moins 40 kWh utiles de batterie qui pèsent environ 300 kg.
    Donc 300 kg plus lourd donc pas moins impactant.

  11. @wizz
    Non seulement tu ne la contredis pas mais tu la confirmes.Merci.
    C’est pourtant bien une fable des lobbyistes de la bagnole électrique.

    Pour ce qui est de l’intérêt de la VE au quotidien, quid de la pollution. Eventuellement oui à des AMI ou des Twizzy mais seulement pour ceux qui ne peuvent pas faire autrement une fois que l’on aura bien développé les TC.

    1. « une fois que l’on aura bien développé les TC. » >> Développer les TC pour les millions de personnes obligées de prendre leur voiture est totalement impossible.

      Je fais un trajet, mon voisin direct en fait un autre. Donc de ma commune il devrait y avoir 2 chemins TC différents ? Et on est nombreux….la mutualisation des trajet ne réduira pas à 2 ou 3 pour ma commune…donc ?
      Ce qui peut être fait c’est de prolonger les lignes actuelles sur les « couronnes » périphériques.
      Mais à un moment, il y a forcément une partie qui ne peut pas être faite en TC.
      Donc ? On oblige à prendre un véhicule pour aller à une gare routière en cambrousse, laisser son véhicule dans un immense parking relais pour prendre un TC ?
      Arf…le seul moyen de limiter les déplacements en véhicule individuel c’est….le télétravail, et cela n’est pas non plus généralisable.

      1. @Thibaut Emme
        Pour les très rares cas où cela ne marche pas, il reste l’AMI ou le Twizy à intégrer dans le compte carbone.
        Le VM sert aussi à financer des infrastructures cyclables desservant des pôles d’échanges de TC.
        Un vélo c’est nettement moins de carbone qu’une bagnole.

          1. 80 % de la population vit en ville.
            90 % est à moins de 10 km d’une gare.
            In fine il ne reste pas grand monde.
            C’est un peu comme le seulement 18 % des péri-urbains le sont par contrainte et non par choix soit 18 % de 20 % = peanuts.

          2. Non. 80% vit dans une « zone urbaine » ce qui est légèrement différent de « en ville ». Ensuite, habiter à x km d’une gare ne signifie pas pouvoir aller au boulot en TC.
            Et ces 10 km avant gare vous les faites comment ?

            Vous n’acceptez pas de perdre du temps sur votre fameux et unique trajet vers le Mans mais pour les millions de travailleurs c’est bon on s’en fout ?

          3. « 80 % de la population vit en ville.
            90 % est à moins de 10 km d’une gare. »

            Ce n’est pas parce que tu habites proche d’une gare que cette gare est adaptée pour ce dont tu souhaites faire. Encore faudrait il qu’il y ait une gare proche de là où tu dois aller pour bosser. Je pourrais prendre l’exemple ici de Polaris, qui habite dans une ville, centre ville. Peut-être même qu’il y a une gare dans cette ville….mais pas de gare dans la zone industrielle où il travaille. Il faudrait peut-être qu’il prenne un TER, puis une navette autocar, puis une ligne de bus urbaine, passant 2h dans le trajet alors que 30 minutes lui suffisait pour y aller en voiture

            Je rappelle que tu aurais très bien pu te rendre à Le Mans en TER depuis St Pierre des Corps, en faisant un détour par Anger, doublant la distance, et doublant ou triplant le temps de trajet. MAIS tu as choisi de ne pas le prendre!!!

            http://www.menageremag.com/wp-content/uploads/2013/08/plans_details_lignes_rer_paris_ile_de_france.jpg
            En Ile de France, il y a pleines de gares RER. Je pourrais habiter près de Disneyland, mais travailler à Roissy. Donc le matin marcher jusqu’à l’arrêt de bus qui m’amène au RER A, puis changement à Chatelet pour prendre le RER B, puis terminus à Roissy. Il y a très facilement pour 1h30 de trajet, voire 2h. Sinon, c’est moins de 30 minutes en voiture.

            Bref, ton usage de transport en commun n’est pas du tout le même que celui des millions d’autres personnes. Ton usage TC, c’est les vacances en TGV. C’est un rare RDV avec un client dans une autre ville. Mais ton usage du TC, ce n’est pas pour te rendre au boulot tous les jours, en y laissant 3h chaque jour. Dans ta manière d’utiliser le TC, tu ne vois pas le calvaire des usagers des TC au quotidien, matin et soir, dans des bus bondés.

          4. @ Christophe : « 80 % de la population vit en ville » : oui, et…. Quel rapport avec le nécessité ou pas d’un vehicule personnel ? D’abord il s’agit de « zone urbaine » et pas de « en ville ». C’est tres different. Dans les centres des grandes villes vous avez généralement un reseau de TCs satisfaisant. Dans les zones périphériques c’est souvent 1 bus le matin à 7h30 et un le soir a 18h00. Ce n’est pas la meme chose, et pourtant dans les deux cas on entre dans les 80 % d’urbains. Dommage. Et puis le reseau de TC de Toulouse et celui de ma prefecture de 40 000 hab avec 9 lignes de bus en tout et pour tout ce n’est pas non plus exactement la meme chose. Zut encore raté. Et puis en quoi ‘vivre en ville’ est-il sinonyme de ‘travailler en ville’ ? Depuis quand les usines sont-elles en ville ? Les entrepots de logistique ? Les travaux de BTP ? Les activites agricoles ? Au contraire, ces activités économiques sont de plus en plus éloignées des villes, repoussées par le mix prix du terrain en augmentation + boboisation accélérée des centres villes (‘non mais une usine ou un entrepôt a côté de chez moi, avec des ouvriers dedans ? Non mais allo quoi ! Et ma plus-value ? ‘), alors qu’elles constituent le coeur de l’activite dans les villes moyennes et rurales (et j’en sais quelque chose : l’usine en périphérie qui m’exployait et où j’aller travailler a velo a fermé, merci les bobos, maintenant je dois aller bosser en bagnole à… Plus de 40km). Et puis meme pour les activites de service, la bagnole est souvent indispensable : les aides-ménagères / assistantes de vie (gros pourvoyeur d’emploi aussi par chez moi) sont payees a l’heure chez le client. Si elles doivent passer 45mn dans les TCs entre deux prestations de 1h au lieu de 10mn en voiture, leur revenu va baisser de 30 % minimum… Et en milieu plus rural, il vaut mieux tabler sur une perte de revenus de 50 % . Question : on fait comment ? Dernière question : pourquoi un bon tiers des annonces dans les vitrines des agences d’interim de ma ville mentionneraient-elles ‘vehicule personnel indispensable’, si les TCs, la marche ou le velo étaient compatibles avec ces postes ? En fait, cette vision ‘TCs – teletravail – marche/velo/trotinette electrique’ est très emblématique des bobos CSP+ des très grands centres urbains, titulaires d’emplois stables, qui travaillent souvent dans les professions liberales, les administrations ou des activites intellectuelle. Cette vision se fracasse sur la réalité du marché du travail de la ‘France profonde’, où pour etre valide, l’offre de TCs dans les villes moyennes et petites (disons moins de 80 000 habitants, soit plus de la moitié de la population active) devrait être multipliée par 5 ou 10 compte tenu du caractère diffus et flexible de l’emploi qui les caractérise. C’est mathematiquement et economiquement irrealiste.
            Le but de ces propos n’est pas d’ignorer les mefaits de la bagnole en ville (je ne suis pas stupide, je les connais au moins aussi bien que vous). Mais de souligner qu’une fois le diagnostic posé et partagé, les solutions simplistes ‘TCs-marche-velo-trotinette elec’ ne peuvent qu’élargir le fossé et accroître le ressentiment qui existe entre les catégories superieures des grands centres urbains et les categories laborieuses des villes moyennes et rurales. Il faut réfléchir plus, mieux, faire preuve d’humilité, mieux apprehender le mode de vie des citoyens hors ses grands centres urbains. Le ‘one size fits all’ ne fera pas avancer la cause de l’ecologie : au contraire.

          5. @Polaris
            Selon vous qu’est-ce que je propose ?
            La lecture de votre prose me fait penser que vous ne l’avez pas compris.
            Et vous que proposez-vous ?
            Je note quand même que vous êtes conscients des « mefaits de la bagnole en ville », une fois cela posé, que fait-on alors ? On laisse les gens circuler en bagnole en ville ou on fait quelquechose pour réduire les méfaits ?

        1. Ce Christophe
          Dans une ZOE, il ne veut pas rouler sans chauffage en hiver de St Pierre des Corps à Le Mans. Pas supportable pour lui, même si c’est une fois tous les 10 ans…

          …..mais il recommande aux gens de prendre leur vélo tous les jours pour aller bosser!!!

          En réduisant la vitesse sur autoroute, et en supprimant le chauffage, alors cette ZOE de location t’aurait permis de faire un aller-retour, même sans pouvoir recharger sur place, pendant les 8h de prestation…
          (alors que 8h sur une simple prise 16A, ça aurait permis de recharger quasiment la voiture)

          Bref, quand ça ne veut pas, alors ça trouve toutes les excuses pour ne pas le faire….

        2. Donc tu n’as jamais vecu chez « les autres » pour les mettre en twizy.
          Reste dans ton monde au moins t’auras raison.

    2. @Christophe: La SNCF commence à trembler devant les hausses de prix de l’électricité qui n’ont pour elle pas été plafonnées à 4%. Les bus, passés au gaz ou resté diesel, ne sont pas mieux.
      La question qui arrive, c’est de savoir combien de temps on va pouvoir continuer à subventionner à grand frais des TC pour transporter 90% de sièges vides en dehors des heures de pointe?

      1. @lym
        « subventionner à grand frais des TC » terme particulièrement inapproprié.
        Les TC sont financés à 90 % par le versement mobilité des entreprises afin que leurs salariés puissent bénéficier d’un moyen de transport abordable pour venir travailler.
        Je connais même des collectivités où tout le VM ne va pas aux TC.
        A qui la faute si ils sont vides ? A ceux pour qui ils sont faits et qui préfèrent prendre leur bagnole.
        Je connais même des entreprises qui bien que payant le VM mettent en place des navettes entre la gare et leur siège’

        1. « @wizz
          Le TER est thermique.
          Sinon tu peux monter en TGV à Paris et en reprendre un pour Le Mans. Arrivé au Mans tu as le tram. »

          .
          Incroyable ce Christophe
          Il ne veut pas prendre le TER pour aller de St Pierre des Corps à Le Mans, parce que le TER est thermique tout comme l’est une C1….

          …..MAIS il veut que les gens abandonnent leur voitures thermiques pour prendre le TC dont 99% des bus sont du thermique (ps: et le dernier % des bus en élect, Christophe n’en veut pas)

          1. Le chris est un malade qui se croit intelligent dans ces correlations.. un sous doué inculte meprisant.. un malade.

      2. lym
        On n’a pas trop le choix, avec ces TC presque vide…en dehors des heures de pointe.

        Tu commences par dimensionner le parc en fonction de ces pointes. Les bus se suivent toutes les 5 minutes, et on est plein à raz bord. Donc tu as beaucoup de bus, et beaucoup de conducteurs.

        Mais ensuite, on fait quoi?
        Tu peux réduire la fréquence, mais pas trop non plus. Les gens ne peuvent pas attendre 1 bus par heure pour qu’ils soient plein. Tu dois donc assurer un minimum de fréquence pour que l’attente soit acceptable.

        Si la fréquence n’est pas suffisante, attente trop longue (attente à l’arrêt de bus….ou attente à l’arrivée parce que trop tôt par rapport au RDV), alors les gens achèteront une voiture. Or, ils ne pourront plus assumer le cout de possession d’une voiture et le cout de possession d’une carte TC

        Et même si on réduit drastiquement la fréquence, 1/10e par rapport aux heures de pointe, au détriment des usagers donc, il reste encore la question des conducteurs. Ils ont commencé le boulot à 6h30, jusqu’à 8h30 fin de pointe. Ils seront quand même payés jusqu’à 13h30.

        Bref, en réduisant drastiquement la fréquence des bus en dehors des heures de pointe, tu réduis un peu l’usure des bus, ainsi que la consommation de gasoil. Mais c’est tout. Tous les autres couts sont toujours là, sauf si on décide de supprimer des conventions collectives du travail. Les conducteurs feront de 6h30 à 8h30, puis de 11h à 13h, puis de 17h à 20h. Travailler 7h par jour, mais d’une méga amplitude des horaires…

    3. christophe
      La voiture élect rechargée avec du solaire à part, oui, c’est mauvais.
      MAIS le reste est OK, (taille raisonnable, rechargée la nuit en complémentaire par rapport aux activités humaines, etc…)

  12. @wizz
    Avec des si on refait le monde.
    C’est bien pratique aussi de se focaliser sur les autres cela permet de ne pas de remettre en question.
    Moi je n’ai pas de problème pour aller au travail tous les jours avec un moyen bas carbone. Le problème c’est dans le cadre de mes rares déplacements pro.
    Pendant qu’on déblatère sur comment il faut que je les fasse on ne résout pas les trajets du quotidien source de pollution et de GES, c’est bien pratique.

    1. « Moi je n’ai pas de problème pour aller au travail tous les jours avec un moyen bas carbone. Le problème c’est dans le cadre de mes rares déplacements pro. »

      Tu as de la chance de pouvoir avoir cette vie, dans ces conditions. MAIS ce n’est pas le cas de tout le monde.
      Si ce sont des rares déplacements pro, alors ça te couterait quoi de perdre 1h de plus, une fois par an, ou deux fois???

      Le TC pour beaucoup de gens, c’est facilement perdre 2x1h tous les jours.

      C’est d’avoir des problèmes par rapport à son enfant, parce que pas assez de temps entre la fin du boulot et la fermeture de la crèche si déplacement en TC, obligeant d’avoir recours à une nounou.

      Combien coute une année de nounou si cette mère doit prendre le TC?
      Et toi, pour de rares déplacements pro, une nuit supplémentaire sur place à l’hotel, ça t’aurait couté combien?

      Bref, c’est cette dissymétrique que je souligne. Tu prends ta vie, et exiges que tout le monde en fasse autant. Tu n’as pas besoin de voiture pour travailler au quotidien, donc tu as choisi de renoncer à la voiture, donc tout le monde doit renoncer à la voiture. Tout le monde en TC….

      ….mais lors de tes rares déplacements pro, parce que la voiture t’arrange, parce que le transport en commun est très contraignant, alors tu t’abroges des exceptions. Soit logique jusqu’au bout avec toi même (et avec les autres)

      1. @wizz
        Ce n’est pas de la chance, c’est de l’analyse et de la prise de décision en fonction de cette analyse.
        Mais pendant ce temps ceux qui sont dans la fable dans la défense de leur mode de vie m’amènent des nuisances (pollution de l’air et du bruit).
        Sinon faire tout en train, ce n’est pas une perte d’une heure, puisque je ne suis pas chez le client avant 11h (10h25 en gare du Mans). Donc 2 jours chez lui + nuit hôtel + repas soir + repas midi. Autant à facturer au client.
        Au demeurant en prenant le train + voiture de location je ne facture pas plus que mes concurrents mais en plus je suis plus vertueux.
        Donc ta fixation sur ce point est tout bonnement aberrante. Si je ne fais pas la mission comme je l’a fait, ce sera quelqu’un d’autre avec plus de GES et de pollution. La planète te dit merci.

  13. @wizz
    Non seulement le TER est thermique mais en plus il ne me permet pas d’être à la même heure chez ce client.
    Je l’aurai pris si il faisait bcp mieux en émission de GES que la C1. Mais ce n’est pas le cas.

    1. pas d’excuse
      parce qu’ils sont aussi nombreux à pouvoir dire que les bus des TC sont thermiques, et qu’ils ne peuvent pas revenir à temps à la crèche pour chercher leur gamin

      le TER que tu as refusé, c’est du thermique
      mais 99% des bus des TC, c’est thermique aussi

      1. @wizz
        Je te le redis donc : « Tout en train, ce n’est pas une perte d’une heure, puisque je ne suis pas chez le client avant 11h (10h25 en gare du Mans). Donc 2 jours chez lui + nuit hôtel + repas soir + repas midi. Autant à facturer au client.
        Au demeurant en prenant le train + voiture de location je ne facture pas plus que mes concurrents mais en plus je suis plus vertueux.
        Donc ta fixation sur ce point est tout bonnement aberrante. Si je ne fais pas la mission comme je l’a fait, ce sera quelqu’un d’autre avec plus de GES et de pollution. La planète te dit merci. »
        C’est bien le problème de la plupart des analyses mal ficelées sur le climat.

  14. @?hibaut Emme
    Donc 80 % de la population est en zone urbaine.
    Pour mon trajet vers Le Mans, c’est hyper exceptionnel. Si je devais être là-bas tous les jours, évidemment que je procéderai autrement.
    Que comptent faire les « millions de travailleurs » pour atteindre la neutralité carbone ?
    https://nosgestesclimat.fr/contribuer?fromLocation=https://nosgestesclimat.fr/simulateur/bilan
    « Dois-je renseigner mes déplacements pro ?
    Non.

    NGC est dédié à l’évaluation de l’empreinte carbone individuelle. Les déplacements que vous effectuez dans le cadre de votre travail comme livrer un client, se rendre à une réunion, prendre l’avion pour assister à 3 jours de séminaire, etc. ne sont pas à prendre en compte quand vous répondez aux questions du calculateur.

    Ces déplacements relevant de l’activité professionnelle seront comptabilisés dans l’empreinte carbone de votre organisation (entreprise, collectivité, association, etc). On parle alors de bilans d’émissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES).

    Néanmoins, les déplacements réguliers domicile-travail vous sont demandés. Pourquoi ? Car, à titre personnel, vous avez la main sur le type de transports que vous choisissez d’utiliser et sur l’endroit où vous habitez. »
    Au demeurant si les péri-urbains qui travaillent à Tours et au Mans essayaient d’être neutres en carbone, il y aura des TC efficients entre Tours et Le Mans et je pourrai en profiter.
    Traiter les trajets quotidiens permet aussi d’offrir des alternatives pour les trajets exceptionnels.

  15. @wizz
    C’est juste le résultat d’une analyse et de la prise de décision en fonction de cette analyse.
    Mais pendant ce temps ceux qui sont dans la fable dans la défense de leur mode de vie m’amènent des nuisances (pollution de l’air et du bruit).
    Si au moins ils faisaient ce qu’il fallait pour attendre la neutralité carbone j’aurai pu aller en train au Mans, mais non ils préfèrent me tancer de prendre une voiture de location thermique pour faire moins de 250 km plutôt que se remettre en question.

  16. @Emmanuel
    Quel impact pour 600 km en TGV (aller et retour Bordeaux Saint Pierre des Corps + 240 km en voiture de segment A ?
    Quel impact d’un déplacement à vélo de 10 km ?
    S’agissant de déplacement professionnel, l’impact va être réparti sur ce qui sera vendu au client final.
    Ensuite quelle clé de répartition ?
    Avant de se poser la question de la compatibilité avec la neutralité carbone il faut déjà se poser la question de l’impact.

    Je t’aide un peu : TGV : 6 kg de CO2e construction de l’infra et du matériel comprise.
    Autant dire peanuts. A titre indicatif la construction d’un VAE c’est plus de 250 kg.
    Donc même pas sûr que de le faire à vélo soit beaucoup plus compatible neutralité carbone.

    1. @Christophe
      un vrai chat, il retombe toujours sur ses pattes !
      si je comprends bien, pour la neutralité carbone il est préférable de pratiquer 600 km de TGV et 240 km au volant d’une thermique (5L/100 soit 34 kg de CO2) pour voir un client plutôt que 10 km sur un vélo …

      :mdr: :mdr:

  17. @wizz
    Quelle voiture électrique a une autonomie de 300 km sur voie rapide (à 110 km/h) par 20 ° C ? Pour être certain d’avoir 240 km d’autonomie en plein hiver (sans chauffage).
    Tu tombes bien sur une VE de segment C.

  18. @Emmanuel
    Il me semble que je parle assez souvent des particules du métro (électrique et utilisant ses moteurs au freinage) justement pour illustrer qu’une VE en émet aussi forcément.
    Particules du métro qui restent essentiellement dans l’infra. souterraine et dont je sais me protéger (masque ffp2).
    Quelle production par km.passager respectivement pour une VE de segment C et un métro ?
    Encore une diversion comme pour la neutralité pour continuer à utiliser son tank électrifié et répandre des projectiles létaux sur son passage.

  19. @Emmanuel
    Pour ta gouverne mon client réalise son bilan carbone scope 1 à 3 et ensuite grâce à une clé de répartition indique la charge carbone de chacune de ses ventes.
    A ce titre, quand il m’a consulté pour la mission il m’a demandé comment je viendrai. Je lui ai indiqué. Nous avons convenu que je fasse le trajet sur la journée (pour éliminer l’hôtel et des repas supplémentaires qu’il aurait du intégrer dans son bilan) en prenant le TGV et une voiture de location en gare de St Pierre des Corps (c’est moi qui lui ai dit que je me limiterai à une de segment A et que j’éconduisais).
    Il a fait de même avec tous mes concurrents. Dommage pour toi mais aucun ne venait à moins de 10 km en vélo. Il m’a choisi essentiellement sur le critère environnemental.
    Maintenant la charge carbone de mon intervention est répartie sur ce qu’il vend. C’est au consommateur final, donc par exemple toi, moi ou wizz, de voir si son achat est compatible avec l’atteinte de la neutralité carbone pour chacun.
    C’est la première fois que je voyais une telle démarche.
    Manifestement tu n’as pas encore compris le principe de la neutralité carbone.

  20. On savait deja qu’il etzit pas futé mais comme il est invité par des gens du meme niveau ca fait 20 ans qu’on se le tappe.
    Les pays hors europe preferent les japonnaises d’ocasion et se tournent aussi vers les chinoises neuvent 30% moins cher et qui commenxent a avoir une image de fiabilité en thermique.
    L’Eu se tournera vers les VE chinois accessible.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *