Test Toyota Estima V6 : technoparade (2)

Résumé de l’épisode précédent : Le Blog Auto a pour quelques jours à sa disposition le dernier né des monospaces Toyota, l’Estima V6, et après avoir fait le tour du véhicule il est maintenant temps de monter à bord.

Le test d’ouverture/fermeture des portes et du hayon à la télécommande (plusieurs fois chaque, évidemment), me vaut un regard un peu consterné d’un djeun planté à proximité en train de converser furieusement sur le clavier de son portable. Passons à l’exploration de l’intérieur, en commençant par l’arrière. L’une des nouveautés mises en avant par Toyota pour cette nouvelle mouture de son gros porteur best seller est l’agencement intérieur, en particulier une seconde rangée de fauteuils super confortables, qui peuvent coulisser de l’avant vers l’arrière sur un débattement considérable de plus d’un mètre.

http://www.youtube.com/watch?v=yvwyhOxq7fMPour prendre totalement ses aises, effaçons les sièges 5, 6, 7 dans le plancher du coffre, qui reste dans la configuration 7 places décent, surtout si l’on utilise la « fosse » prévue pour accueillir les sièges. L’ambiance étant à la classe affaires, il n’est pas question de se lancer dans une gymnastique pince-doigts et use-biceps pour l’opération. Il suffit d’appuyer sur une paire d’interrupteurs situés dans le coffre (les sièges se replient en 1/3 2/3), et d’admirer la manoeuvre digne d’un rangement de toit de coupé cabriolet (voir vidéo).

Une fois la place nette, je peux me lancer courageusement dans l’essai des fauteuils vantés par le constructeur. Inclinaison vers l’arrière, déploiement des accoudoirs et du repose pieds, c’est parti pour quelques minutes les yeux distraitement posés sur l’écran du lecteur DVD fixé au plafond, englobé dans le son surround de l’excellent système audio.

J’aurais pu m’endormir béatement si ma fille, à la platine, avait choisi un autre DVD que les hystériques courses poursuites du Coyote et du Roadrunner. Quoi qu’il en soit, résultat de l’expérience concluant, le passager de second rang n’est pas un passager de seconde classe, au contraire. Le reste de la troupe n’est pas non plus maltraité, la climatisation tri-zone, le cuir et les épais tapis de sol rendant le séjour à bord agréable quel que soit l’emplacement choisi. A noter le clin d’oeil aux cancres du fond de la classe, avec une série de prises vidéo accessibles depuis la dernière rangée qui permettent au joueur invétéré de détourner le système Audio/Vidéo au profit de sa console portable, ou même de sa console de salon pour les plus accros.

Il est maintenant temps de coiffer la casquette du commandant de bord et de prendre place aux commandes. L’esthétique et la finition sont excellentes, les incrustations de bois (lequel je ne saurais dire, la botanique n’étant pas mon forte) réchauffant une ambiance très technologique : il y a beaucoup de boutons, rançon de l’accumulation des fonctions disponibles: 12 rien que sur le volant, sans compter les commodos à trois étages. 13 pour les différentes options de l’air conditionné… et impossible de compter ceux de l’ordinateur de bord puisque l’écran tactile en amène une poignée supplémentaire à chaque nouvel affichage. Par contraste, les instruments de bord sont regroupés dans un espace allongé placé près de la base du pare-brise, faciles à lire et correctement protégés du soleil.

La procédure de démarrage est simple, et exactement semblable à celle de l’Espace: libérer le frein de parking du pied gauche, placer le droit sur le frein et appuyer sur le bouton start/stop. Le moteur démarre en toute discrétion, l’ordinateur affiche un message de bienvenue et d’une voix féminine qu’on a pas fini d’entendre énonce la date et l’heure, alors que les instruments s’éclairent dans la couleur choisie. Le levier de vitesse sur D, et c’est parti.

Dans le prochain épisode, il sera temps de faire aboyer le V6 et de laisser le pilote automatique à la manoeuvre.

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