Tesla : un salarié accusé de vol de 26.000 fichiers confidentiels

Tesla soupçonne un désormais ex-salarié

Des téléchargements interdits ont été repérés le 6 janvier 2021. L’ingénieur informatique suspecté de malversations, qui télétravaillait en raison du Covid, a assuré qu’il ne s’agissait que de dossiers administratifs personnels, selon les éléments de la  plainte.

Mais Tesla, qui explique l’avoir immédiatement convoqué en visioconférence lorsque les téléchargements ont été signalés, accuse également cet ex-salarié d’avoir cherché à détruire les preuves.

Le groupe assure que lors de cet entretien, l’ingénieur a refusé de donner l’accès à son ordinateur, et « a pu être vu (…) se pressant d’effacer des informations de son ordinateur », détaille la plainte.

L’homme s’est ensuite, à la demande des responsables de Tesla qui l’avaient convoqué, identifié sur le site de Dropbox, qui permet du stockage de fichiers en ligne.

« Cela a révélé que les mêmes fichiers Tesla confidentiels vus sur son ordinateur portable étaient toujours disponibles via son compte de stockage cloud », indique encore la plainte déposé par le constructeur de véhicules électriques.

Les téléchargements ont commencé le 31 décembre 2020, et ont duré jusqu’au 4 janvier 2021, avec des téléchargements « additionnels » le 6 janvier, selon Tesla.

Des fichiers concernant l’automatisation de certains procédés de fabrication et de commercialisation selon Tesla

Les fichiers téléchargés « n’ont rien à voir avec ses responsabilités », et concernent l’automatisation de certains procédés de fabrication et de commercialisation, qui pourraient être utiles à un concurrent « pour créer un système automatisé similaire en fraction du temps et avec une fraction de l’argent dépensés par Tesla pour le construire ».

L’ingénieur renvoyé le jour même

« Après avoir découvert le vol (…) des secrets commerciaux de Tesla, et en raison de son mensonges et dissimulations répétés au cours de l’enquête, Tesla a renvoyé (l’ingénieur) le jour-même », est-il encore précisé.

Celui-ci a expliqué au New York Post avoir transféré ces documents dans sa Dropbox par erreur.

Elisabeth Studer avec AFP

(8 commentaires)

  1. « Les fichiers téléchargés « n’ont rien à voir avec ses responsabilités  »
    On peut se dire que Tesla n’est pas bien prudent de laisser des fichiers libres d’accès à des collaborateurs qui ne sont pas censés les consulter. C’est assez étonnant dans ce milieu très concurrentiel.

    1. Quand tu travailles dans une boite à laquelle tu crois tu ne transfères pas 26 000 fichiers par erreur…. Prends les gens pour des cons aussi ! DEHORS !

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