Tesla en pourparlers avec l’Inde pour créer un centre de R&D

Il s’agirait de la première étape du constructeur US de véhicules électriques pour attaquer le marché indien.

Tesla veut faire faire son entrée en Inde

Tesla s’est d’ores et déjà déployé aux Etats-Unis, au Canada, en Europe, au Mexique, en Chine. Le constructeur souhaite désormais faire son entrée dans l’un des plus grands marchés automobiles du monde que représente l’Inde.

Dans le cadre de ce qui ne constitue qu’une première étape d’un vaste plan de développement en Inde, Tesla souhaite installer un centre de R&D à Bangalore, dans la région de Karnataka.

Au début du mois d’octobre, à la suite d’un tweet publié par un étudiant indien demandant à Elon Musk de lancer Tesla sur son territoire, le patron du constructeur avait répondu que le constructeur fera sûrement une entrée en Inde en 2021.

L’Inde avait déjà fait les yeux doux à Elon Musk

Il y a quelques années, le Premier ministre indien, Narendra Modi, a visité le siège de Tesla à Palo Alto, en Californie. Il avait alors rencontré son PDG, Elon Musk, et l’avait invité à développer son activité en Inde.

Mais en raison de certaines difficultés, les projets du constructeur pour faire une entrée sur le marché indien avaient été retardés. Les négociations reprennent désormais.

L’Inde a été considérée comme un défi pour Tesla au cours des dernières années, le gouvernement indien exigeant que les constructeurs automobiles s’approvisionnent localement en pièces à hauteur de 30% minimum.

Bangalore : une ville très « électrique »

Bangalore accueille déjà des entreprises locales et mondiales telles que Daimler, Bosch et Mahindra Electric. La ville abrite également des startups prometteuses dans le domaine des véhicules électriques telles qu’Ola Electric, Sun Mobility et Ather.

Le Karnataka est le premier État à proposer une politique en faveur des véhicules électriques, espérant générer des investissements de 31 000 crore dans la R&D et la fabrication.

L’Inde veut élargir la gamme de véhicules électriques disponibles sur le marché national

L’arrivée de Tesla en Inde devrait permettre aux consommateurs indiens de bénéficier d’une plus large gamme de véhicules électriques. Un élément majeur pour le gouvernement indien qui souhaite réduire la pollution qui sévit dans le pays.

Notre avis, par leblogauto.com

Tesla ne pouvait rêver mieux : l’Inde qui lui fait les yeux doux ! début 2019 déjà, un étudiant à l’Université de Delhi, plaidait pour que Tesla ouvre une usine en Inde. « L’Inde, malheureusement, possède certaines des villes les plus polluées du monde », avait-t-il donné comme un des arguments majeurs dans un courrier adressé à Elon Musk.

L’entrée de Tesla en Inde interviendrait à un moment où le Premier ministre Narendra Modi s’efforce d’encourager les citoyens indiens à passer des véhicules à essence aux véhicules électriques. L’industrie automobile du pays, qui se remettait à peine d’un ralentissement de la demande en 2019, a été durement touchée par la pandémie de coronavirus. Les constructeurs automobiles espèrent le soutien du gouvernement pour doper leurs ventes.

En 2017, le gouvernement indien avait déclaré qu’il souhaitait que tous les véhicules en circulation soient électriques d’ici 2030. Cela représentant environ 250 millions de véhicules … En 2018, cet objectif a été ramené à seulement 30%, en raison des critiques sur le caractère irréaliste de cet objectif.

Sources : Presse indienne, Reuters

(6 commentaires)

    1. La différence c’est que Tesla veut créer son propre centre de R&D alors que PSA fait appel à des sous traitants inconnus au bataillon pour développer les futurs Citroen du segment B (belle transparence lorsqu’on sait que ces véhicules viendront sûrement en Europe). Dans les 2 cas on a un bel exemple de dumping social, après les ouvriers, les comptables, les centre d’appel, c’est au tour de l’ingénierie… Heureusement en France on distribue l’argent public sans compter pour les futurs chômeurs et allocataires du RSA. Sauf qu’à un moment, ce sera 100% de dettes faute de costisations de travailleurs qui vont se faire aussi rare que les points de vue objectifs de Wizz, SGL ou Zeboss sur les performances dePSA.

      1. ouais, ouais, ouais

        Tesla en Inde employant des Indiens pour développer une voiture, ou PSA sous-traitant cette tâche à un tiers indien, ça change quoi finalement….

        parce qu’à la fin, ce sont des neurones indiennes qui auront développé des voitures PSA et des voitures Tesla…

  1. Juste une remarque sur les VE indiens : si vous recherchez un tracteur de maraichage électrique vous en trouverez plusieurs en Inde, certains étant vendus en Europe et aux USA / Canada mais aussi en Afrique.
    Il y a donc bien une volonté politique d’évoluer vers moins de thermiques, y compris pour des fonctions pas spécialement mises en avant dans d’autres pays.

      1. Je vous laisse vérifier le tarif du porte outils sabi …

        un indice : ce n’est pas à la portée d’un petit maraicher.

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