Ce, alors même que circule sur le web (fuite …. organisée ?), une version pour le moins allégée dudit Cybertruck.
Alors dernier report pour un véhicule qui s’apparente un peu trop à une Arlésienne, soit en quelque sorte un recul pour mieux sauter … ou décalage aux calendes grecques pour progressivement placer le projet aux oubliettes et passer sur un véhicule qui n’aurait du Cybertruck initial que le nom ? Reste que pendant ce temps-là, la concurrence avance …
Tesla : chiffres records pour le 4eme trimestre 2021 mais des mauvaises nouvelles
Entre le quatrième trimestre 2020 et 2021, Tesla a pu augmenter ses livraisons de 70 %, ce qui se traduit par une rentabilité cumulée de l’entreprise annoncée pour la première fois de son histoire avec une marge opérationnelle de 14 % au dernier trimestre.
Si le constructeur vient certes d’annoncer des résultats financiers pour le quatrième trimestre 2021 affichant des chiffres records, il n’en demeure pas moins que le discours a été assorti de mauvaises nouvelles pour ceux qui attendaient des nouveautés dans sa gamme.
Tesla a confirmé en effet qu’il faudra – encore – patienter un an pour voir arriver ses nouveaux modèles. Ce qui signifie que ni le Cybertruck, ni le Roadster, ni le Semi ne verront le jour avant 2023.
Objectif 2022 pour Tesla : faire évoluer la production de ses modèles actuels
Elon Musk a un objectif clair pour l’année 2022 : faire évoluer la production de ses modèles actuels. La demande de voitures électriques connaît une croissance exponentielle, en particulier pour les véhicules du constructeur. Mais la pandémie, la pénurie de puces électroniques et la rupture de la chaîne d’approvisionnement compliquent la tâche de l’industrie automobile, qui est toujours aux prises avec ces problèmes. Et Tesla n’y échappe plus.
Or, l’introduction d’une nouvelle gamme entraînerait des retards dans les livraisons de ceux actuellement en portefeuille, ce qui se heurte à l’objectif ambitieux que s’est fixée la société pour les années à venir.
Tesla veut croître en effet de 50 % d’une année sur l’autre en terme de livraisons, ce qui nécessite un énorme effort en terme de production.
Les batteries : facteur limitant du Cybertruck
Elon Musk a voulu partager quelques détails sur les défis qui accompagnent l’arrivée du Cybertruck sur le marché. Selon le dirigeant, les batteries constituent le facteur limitant de la production de ce véhicule.
Le problème qui le préoccupe est de savoir comment rendre le Cybertruck abordable malgré la mise en œuvre de « toute cette technologie incroyable. » Musk ajoute qu’il est possible de rendre un véhicule « infiniment désirable, mais s’il n’est pas abordable, cela limitera la capacité des gens à l’acheter. «
Tesla doit accroître la capacité de production de toutes ses usines
L’entreprise a fixé l’objectif de vente du pick-up électrique à 250 000 unités par an une fois sa production et sa commercialisation lancées. Mais pour que cela puisse se réaliser, Tesla doit augmenter la capacité de production de toutes ses usines.
Pour cette raison, alors que Fremont (US) a déjà réussi cette année à atteindre le chiffre de 600 000 unités produites et Shanghai 450 000, l’objectif est que les deux nouvelles usines, celle d’ Austin au Texas et celle de Berlin en Allemagne, atteignent rapidement des niveaux stables. De plus, certains signes laissent à penser que Tesla cherche de nouveaux emplacements pour plus d’usines, ce qui pourrait être annoncé plus tard cette année.
Tesla Semi : suspens sur la date de sortie
Quant au Tesla Semi , qui a déjà subi plusieurs retards depuis sa présentation dans laquelle des livraisons pour 2019 avaient été annoncées, la date reste un mystère. Malgré le fait que Tesla ait montré une flotte de quatre camions se rechargeant dans les mégachargeurs du Nevada , la dernière communication officielle indique que la sortie du véhicule serait retardé jusqu’en 2022. Nous devrons attendre le prochain rapport financier pour découvrir son nouveau plan de route.
Tesla Roadster : début de production pas avant 2023
Concernant le Tesla Roadster , déjà en octobre de l’année dernière, Elon Musk avait confirmé que sa production ne devrait pas commencer avant 2023 : « Très probablement, nous commencerons la production du Cybertruck l’année prochaine, puis, en 2023, nous atteindrons une production plus élevée. Espérons que d’ici là nous pourrons produire le Semi et le nouveau Roadster, en 2023 également. Nous devrions surmonter notre grave pénurie d’approvisionnement cette année-là. Je suis optimiste que les choses se passeront de cette façon » indique désormais le dirigeant.
Notre avis, par leblogauto.com
Ce nouveau planning place le Cybertruck sur le marché bien derrière ses principaux rivaux, les pick-up électriques de Ford ( F-150 Lightning ) et General Motors ( Hummer EV ) et encore plus loin du Rivian R1T , qui est déjà livré à ses premiers clients. Bien qu’aucun d’entre eux ne soit un véhicule aussi révolutionnaire que le Cybertruck, ils sillonneront les routes bien plus tôt que leur (hypothétique ?) concurrent.
Sources : Tesla
A lire également :
. Report du Cybertruck, Tesla reverrait sa copie face à Ford
. Tesla : le Cybertruck coûterait 1 m $ pièce à produire aujourd’hui
Oui cela s’appelle un Concept Car.
Donc ils ont demandé de l’argent en acompte sur quelque chose qui n’existera pas comme cela.
Demain si Renault, Peugeot, Audi, Mercedes ou VW font cela? Combien d’actions en justice pour ces labels?
Theranos
Nikola
Lol, tu peux récupérer ton acompte à tout moment.
Ah ben non j’ai versé pour le prochain RAM électrique. Il sort en 2038 au moment où les premières livraison du Cybertruque se feront!
Je ne pense pas qu’ils s’exposent à des ennuis judiciaires pour les réservations (encore que, avec les USA…), ils auront pris soin de formuler cet ‘accompte’ de manière appropriée. Eventuellement via le contrôleur boursier, s’il y a eu mensonge délibéré pour tromper les investisseur (façon Theranos).
Les dégâts me semblent essentiellement en terme d’image.
Aujourd’hui Tesla a la réputation de toujours arriver à ses objectifs, certes avec un calendrier différent des annonces de Musk. Cette perception pourrait changer s’ils devaient totalement renoncer à leurs objectifs.
Si ils arrivent 1 an ou 18 mois après GM et Ford, c’est quasi mission impossible d’implanter le véhicule.
Pour moi, je vois 2 stratégies …
– D’un coté soit Wuling et soit Tesla modèle 3+Y cherchent un énorme volume de production sur 1 ou 2 modèle pour baisser le prix de revient et robotiser fortement à terme.
– De l’autre BYD leader chinois avec près de 600 000 ventes ve+phev en 2021 qui a un objectif de plus 1.2 Millions pour 2022. Mais là on voit une multitude de modèles (plus de 10) et pour moitié phev ou bev. On pourrait ajouter Volkswagen dans cette même approche.
Chez Tesla ils sont vraiment très forts. Personne n’aurait parié un tél résultat financier et 900 000 livraisons.
En comparaison ils livrent plus que Citroën dans le monde, plus que seat en France.
Quand on voit les résultats de DS on rigole.
Finalement Ds aurait bien pu devenir un concurrent direct de Tesla ? En attendant ils essayent de nous vendre une ds9 prévue pour la Chine initialement et dont personne ne veut à part les cadres de chez Citroën
On aime ou on aime pas, mais vrai réussite quand même cette marque. Ils bousculent les constructeurs déjà bien établis et savant produire moins cher qu’un VW
C’est vrai, mais ce colosse pourrait avoir des pieds d’argile. Tesla a besoin que le monde croit en elle, ce qui pourrait devenir problématique s’ils ne parviennent pas à tenir leurs promesses les plus importantes.
Pas la forme du volant, la date exacte de sortie ou l’offre d’une option space X… Mais l’existence même des produits-phares, sensés être le futur proche de l’entreprise.
Entendre Musk dire « la priorité 2022 de Tesla est l’AI du Tesla bot » est difficile à intégrer…
Gardons à l’esprit le contexte actuel : approvisionnements difficiles et ruée vers le lithium, mais…
Comme il l’a dit pendant la conférence, la base de l’économie, c’est le travail, et les outils. Tesla, et Musk, estiment qu’en 2022, ils doivent donner la priorité aux outils : les usines, et le robot, qui pourrait très bien avoir un rôle important dans ces usines, justement.
On est nombreux à attendre de voir rouler les nouveaux véhicules, que ce soit ceux qui font rêver, le roadster, ou ceux qu’on peut se payer, la Model 2/Q, mais on peut aussi comprendre que Tesla « se calme » et consolide ses fondamentaux avant d’élargir sa gamme.
Pas sûr. Tesla a une image en béton armé et leurs produits se distinguent significativement du reste de la production.
De moins en moins. La concurrence comble nettement le fossé. Vu la croissance du marché ce n’est pas un souci immédiat, Tesla peut encore vendre davantage de voitures qu’il ne peut en produire.
Sans compter l’arlésienne du « Model 2 » dit ni-oui-ni-non.
Bref, Tesla rencontre des difficultés de croissance
Et pendant ce temps les dinosaures eux commercialisent leurs camions électriques : Volvo, Mercedes, etc.
http://www.truckeditions.com/Premiere-europeenne-test-conso-sur.html#.YfPmAPvjJUR
« Consommation d’énergie : 1,1 kWh/km » soit 110 kWh/100 km soit 390 kWh / 100 km en énergie primaire.
Sur le même parcours en 2021 le camion gagnant un Scania R410 a consommé « 23,53 litres aux 100 kilomètres » soit 323 kWh / 100 km en énergie primaire.
Mais les lobbyistes de la traction électrique veulent encore faire croire qu’un véhicules électrique à batterie consomme moins.
Les dinosaures commercialisent aussi des pick-up électriques.
Bonjour Christophe,
Les données dont je dispose donnent plutôt un facteur de conversion électrique/primaire autour de 2.5. Peux-tu m’expliquer ton choix d’un facteur plus élevé?
Même question pour le diesel, pour lequel j’ai en tête 10-11 kWh/l.
Note que ça ne change pas vraiment ta conclusion (l’électrique ne consomme pas intrinsèquement moins d’énergie primaire que le thermique actuellement). Cependant, si ma compréhension est correcte, ce facteur dépend du mix énergétique, la manière dont l’électricité est générée.
Dans les RT et dans les DPE on utilise un facteur de 2,58 pour l’électricité et de 1 pour le fossile mais ce coefficient est en fait de 1,25 pour le fossile (23,53 × 1,25 × 11 = 323) et donc de 3,23 pour l’électricité (110 × 1,1 × 3,23 = 390 il faut compter au moins 10 % de perte au chargeur) pour l’électricité du réseau (le seul à même d’alimenter une borne de recharge d’un camion).
« Capacité des batteries : 540 kWh », il faut au moins une borne de 50 kW même dans un atelier pour le charger pendant la nuit.
@Christophe
Vous continuez avec la RT2012 ? étes vous informé que maintenant c’est la RE2020 qui s’applique pour une habitation neuve
pour info, le coef de l’électricité RE2020 c’est 2.3
la RT2012 c’était 2.58
@Emmanuel
Merci je le sais mais ce coefficient de 2,3 intègre l’état du parc de production d’électricité en 2030 donc avec des EnR, autant le PV va se développer mais cela n’amène rien pour recharger un camion autant l’éolien est attaqué de toute part, donc rien ne dit qu’en 2030 le coeff EP/ef sera de 2,3 * 1,25.
Si je comprends bien 3.23=2.58*1.25, ce coefficient 1.25 provient des pertes liées à la transformation et la distribution de l’énergie fossile.
Ca ne me semble pas logique d’appliquer le même coefficient aux 2 filières.
Du coup si on prend 2.3 au lieu de 2.58 ou si on considère un coefficient <1.25 pour la filière électrique, on peut potentiellement se retrouver avec une consommation d'énergie primaire à l'avantage de l'électrique.
Je vous rejoins sur le fait que les promoteurs de l'électrique ont tendance à omettre la partie 'production d'électricité' et donc faussent complètement la comparaison. Cette comparaison en terme d'énergie primaire trouve aussi ses limites quand on considère de l'électricité de source renouvelable.
@Malco
Le coeff pour le fossile devrait être de 1,25 mais comme on a pris 1 on a divisé celui de l’électricité par 1,25 donc 3,32/1,25 = 2,58.
Vu les puissances pour recharger un camion on va faire appel au réseau donc on prend le coeff du réseau. Selon la stratégie de développement des EnR le coeff devrait être de 2,3 * 1,25 = 2,88 mais comme on reparle de centrales nucléaires et que l’éolien est attaqué de toutes parts.