La dernière fois que la Nasa (National Aeronautics and Space Administration), soit en français l’administration gouvernementale en charge du programme spatial des États-Unis, avait été évoquée dans nos colonnes c’était dans le cas du rappel Toyota et des experts de cet organisme appelés en renfort pour tenter de trouver des explications. Aujourd’hui la Nasa retrouve nos colonnes après un accord passé avec le constructeur US Chrysler. Ainsi les deux parties viennent de conclure une alliance de trois ans en vue de partager de l’information sur des technologies avancées qui s’appliquent à plusieurs champs de pratique communs. « Les deux parties exploreront davantage en profondeur les technologies automobiles et aérospatiales afin d’enrichir leurs produits et leurs activités en cours« , poursuit Chrysler.
Plusieurs technologies avancées sont à l’étude dans une optique de synergie, soit l’ingénierie des matériaux, la robotique, les radars, les batteries et d’autres systèmes de stockage de l’énergie. Les précisions plus pragmatiques ne sont pas encore précisées exception faite que des équipes ont été assignées aux différentes technologies, chacune comprenant un technicien spécialisé de Chrysler et de la NASA.
A contrario, Scott Kunselman, vice-président de l’ingénierie chez Chrysler se félicite de cette alliance. « Il s’agit d’une excellente occasion de partager nos connaissances et nos données dans des champs qui intéressent grandement Chrysler et la NASA. Nous sommes ravis de travailler avec la NASA en vue d’implanter les éléments qui amélioreront nos produits Chrysler, Dodge, Jeep et Ram« , déclare-t-il.
Rappelons qu’une union entre le constructeur et la Nasa n’est pas nouvelle. Ainsi en 1961, le fabricant a construit les fusées Redstone pour le Projet Mercury ou a bâti des dispositifs de suralimentation pour les deux premières navettes Apollo en orbite au-dessus de la Terre en 1968.
A voir également.
Galerie Detroit 2010 live Chrysler PT Cruiser Edition.
Galerie Detroit 2010 live Chrysler 300 S6.
Source : Chrysler.