Tata a décidé de se retirer du projet EcoCar lancé par le gouvernement thaïlandais, programme destiné à accélérer la motorisation du pays. Un retrait qui laisse le champ libre aux constructeurs japonais, seuls en lice, mais qui ne signifie pas la fin des ambitions du constructeur indien dans le pays…
Le gouvernement thaïlandais a lancé un appel d’offre pour l’industrialisation dans le pays d’un véhicule baptisé EcoCar. Le cahier des charges concerne un véhicule doté d’un moteur de moins de 1,4 litres de cylindrée, émettant moins de 120g de CO2 au km et répondant à la norme EuroIV, avec une production de 100.000 exemplaires annuels. Le véhicule devait à l’origine bénéficier d’une taxe de seulement 17%, récemment revue à 22%.
Une augmentation qui donnerait une bonne raison à Tata pour se retirer. Nissan, Honda, Suzuki, Toyota et Mitsubishi restent pour leur part engagé sur le sujet.
De son côté, Tata ne donne aucune explication à son retrait, mais précise réfléchir à l’introduction sur le marché d’un véhicule issu de son catalogue actuel. Un véhicule économique, respectueux de l’environnement et répondant aux aspirations du client thaïlandais, le tout avec une production locale. L’implantation d’une unité de production de la Tata Nano ne semble donc pas à exclure…
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