Le constructeur automobile indien concepteur de la Nano, la voiture la moins chère au monde, semble en effet revenir sur ses positions et souhaite désormais repenser l’image elle-même du véhicule. Car apparaître comme la voiture la moins onéreuse au monde n’a pas que des avantages.
Un des problèmes majeurs auquel Tata n’avait semble-t-il pas pensé : elle n’est pas assez chère, et ce, même pour son propriétaire. Le prix de 2500 dollars pourrait sembler même ridiculement bas, si l’on n’y prendrait garde …. laissant sous entendre que son détenteur n’a pas les moyens de s’offrir une voiture digne de ce nom …
Fort de ce postulat, Tata réfléchit actuellement à une nouvelle génération de Nano, laquelle serait dotée d’un moteur plus puissant, destinée à un segment de clientèle plus élargi, avec un prix d’entrée plus élevé. C’est en effet ce que vient d’indiquer Ratan Tata, lequel a défendu le concept du développement d’un tel type de véhicules il y a près d’une décennie.
Mais désormais, il concède que le groupe se doit repositionner l’image véhiculée par la Nano, conçue au départ pour offrir une alternative de transport plus sûr que les deux roues pour les familles indiennes à faible revenu. Son image devra plus se rapprocher de celle d’une vraie voiture, un moteur plus puissant devant lui permettre de faire cesser les critiques affirmant que le moteur à deux cylindres 37 ch est bruyant et sonne comme une petite moto.
Que les adeptes de la Nano actuelle se rassurent, la version courante sera toujours commercialisée, même après la création d’au moins deux autres versions importantes basées sur la même plate-forme.
Par ailleurs, Tata envisage de vendre la Nano sur de nouveaux marchés, notamment en Indonésie et en Afrique, contrées où les familles sont confrontées à la même problématique de ne pouvoir acquérir une voiture « normale ».
Au final, Tata mise toujours sur l’avenir de la voiture à ultra bas coût. Il table ainsi que la production de la prochaine Nano pourrait atteindre 500 000 unités.
Sources : Tata