Le constructeur Indien continue son quadrillage de l’Asie du sud-est, après le Vietnam et l’Indonésie (où il doit prochainement ouvrir un atelier de CKD), Tata s’attaque au Myanmar (c’est à dire la Birmanie.)A l’indépendance, la Birmanie est l’un des pays les plus prospères de la région. Il devance même la Thaïlande et le Vietnam. L’arrivée au pouvoir d’une junte prédatrice et corrompue freine le développement économique. Dans les années 90, des manifestations sont réprimées dans le sang. La communauté internationale réplique avec des sanctions économiques, à laquelle la junte répond par un isolement croissant. La Birmanie est actuellement l’un des pays les plus pauvres du monde.
Depuis quelques temps, l’étau politique et économique se desserre. Il y a donc potentiellement un marché automobile appelé à croitre rapidement.
Tata a longtemps eu une politique du one shot. Ca lui a permis d’être présent en Espagne, en Italie et (très brièvement) en France. Le résultat est plutôt contrasté, avec un manque de coordination entre importateurs et des ventes qui stagnent. Aujourd’hui, il remet tout à plat et applique désormais une stratégie des petits pas. D’où une volonté de conquérir un à un les pays d’Asie du sud-est.
En mai dernier, des émissaires se rendent à Rangoon/Yangon. Un accord est trouvé avec Apex Greatest Industrial Co. Ce dernier possède déjà un show-room dans l’ex-capital et il devrait en ouvrir prochainement un second. Tata ne précise pas quels véhicules il compte vendre. Les plus probables sont la Nana, l’Indica/Indigo et l’utilitaire Ace.
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Crédit photo: Tata
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