Takata s’engage ainsi à cesser de produire un certain type de gonfleur problématique côté conducteur, a indiqué son vice-président pour l’Amérique du Nord, Kevin Kennedy. Ses propos ont été énoncés dans le cadre d’un témoignage devant la commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants américaine, et dont le texte a été rendu public lundi.
Le dirigeant a déclaré à cette occasion que l’équipementier travaillait avec les constructeurs automobiles – qu’il qualifie à cet égard de partenaires – pour introduire de nouvelles versions de ces gonfleurs dans les kits de remplacement, ou des gonfleurs fabriqués par d’autres fournisseurs et sans nitrate d’ammonium.
Ce composant chimique a été pointé du doigt car selon les termes mêmes de Takata, il est susceptible de se détériorer en cas d’exposition à une humidité excessive et dans certaines circonstances liées à la conception et la fabrication. En vue de résoudre le problème, l’équipementier a modifié sa formule, mais il envisage toutefois de conserver cet élément.
« Les médias nous ont demandé des précisions, les propos de M. Kennedy pouvant être mal interprétés, mais nous n’avons pas de projet de changement de l’agent chimique », a-tenu à insister un porte-parole de la société.
Si durant le mois de mai, le nombre total de véhicules rappelés aux Etats-Unis à cause de ses airbags défectueux a dépassé la barre de 34 millions, le constructeur japonais Honda est l’un des plus touchés. Une dizaine d’autres groupes automobiles sont aussi concernés, tels que BMW, Fiat, Chrysler, General Motors, Ford, Mazda, Mitsubishi, Nissan, Subaru, Toyota. Rappelons que selon les autorités américaines, les airbags incriminés peuvent exploser, même en cas de collision mineure, et projeter des fragments de métal et de plastique sur les passagers.
Sources : Takata
Crédit photo : Takata