Premier marché mondial représentant plus de 25% des ventes, la Chine n’apporte pas la richesse à tout le monde. Implanté de longue date, Suzuki est en effet en grande difficulté, et pourrait tout simplement abandonner ce marché, afin de mieux se concentrer sur ceux qui font sa force actuelle : Japon, ASEAN, Inde et Europe.
Selon le journal japonais Nikkei, Suzuki serait ainsi en discussions avec Changan et les autorités chinoises pour mettre fin à sa coentreprise Changan-Suzuki, avant le terme du contrat. Rappelons que Suzuki a déjà mis fin en juin dernier à sa coentreprise avec Changhe.
Les ventes de Suzuki en Chine ont plongé de 24% en 2017, et de 45% depuis le début de l’année 2018. Ses modèles sont en effet assez peu adaptés aux besoins du marché, qui apprécie plus les grosses voitures que les petites. Au contraire de l’Inde, principal marché du constructeur japonais. Le développement d’une gamme de compactes serait pour Suzuki très onéreux, avec un difficile retour sur investissement.
Malgré la fin de la coentreprise, Suzuki pourrait néanmoins négocier avec Changan une production sous licence, comme il l’a déjà souvent fait pour de petits utilitaires.
Mais si ça se trouve Suzuki tout en essuyant un échec commercial vendait plus que PSA en Chine sur la même période ??? 😮
Pas du tout, PSA a vendu 5,5 fois plus que Suzuki sur les 7 premiers mois de 2018
OK 😉
Inhabituel de voir un constructeur quitter la Chine et voir plus de potentiel en Europe.
Étonnant certes. Mais Suzuki avait aussi quitté le marché US avant : https://www.leblogauto.com/2012/11/suzuki-quitte-les-etats-unis.html
Chang’an Suzuki était une vieille JV dans les voitures particulières et avait fait produire ses minivans par Songhuajiang (devenu Hafei), Chang’an ou encore Changhe dès le début des années 1980.
Pourraient-ils ne pas être les seuls ?
Qu’en est-il du système de notation des citoyens en Chine démarré en mai dernier ? Quel impact sur leur comportement ?