Subaru se donne des objectifs d’électrification

  • 40% de véhicules électrifiés (hybrides ou électriques) en 2030

  • Avant 2035, électrification disponible sur tous les modèles de la gamme
  • 2050 : réduction de 90% des émissions de CO2 moyennes de la gamme par rapport à 2010

Plus des 3/4 des ventes de Subaru sont réalisées aux Etats-Unis, où les impératifs de réduction de consommation et d’émissions de CO2 sont moins stricts qu’en Europe. Le volume réalisé par Subaru sur notre continent reste en effet fort limité. Il n’y a donc pas véritablement urgence pour la marque, d’autant qu’elle peut aisément piocher chez le grand frère Toyota les technologies nécessaires.

Ce sera par exemple le cas d’un SUV compact qui devrait arriver avant 2025. Ce modèle annoncé il y a quelques mois n’augure pas d’une intense électrification de la marque, qui craint d’y perdre une partie de son identité : Moteur Boxer + transmission intégrale « symétrique ».

Le plan prévoir donc de réaliser en 2030 40% des ventes mondiales avec des modèles électriques, ou hybrides. Rappelons que certains constructeurs envisagent 50% de leur volume dès 2025 avec ces technologies. Étape suivante, électrifier tous les modèles dans la première moitié de la décennie suivante. Tous les modèles… Pas 100% des ventes, mais chaque modèle proposera au moins une version hybride ou électrique.

Objectif plus lointain : 2050. Avant cette échéance, la moyenne des émissions de CO2 de la marque doit être inférieure de 90% à celle de 2010. Ici aussi, Subaru est « moins-disant », puisque plusieurs constructeurs ont comme ambition d’être totalement neutres à cette échéance.

Notre avis, par leblogauto.com

Subaru n’a donc pas d’urgence, d’autant plus que son image sur son principal marché n’est pas celle d’une marque haut de gamme à la technologie hyper affutée. D’autant qu’il faudra consolider en parallèle cette image face à la disparition programmée et progressive de deux technologies qui font à présent partie de l’ADN Subaru : Boxer et Symetrical-AWD.

(6 commentaires)

  1. Subaru c’est comme un rocher. Pas d’esbroufre, pas de manigance mais c’est toujours là.
    C’est l’anti mainstream par excellence, le jour où ils sont à la mode, c’est contre leur volonté.

  2. C’est l’autre faiblesse de Subaru : un design daté et peu inspiré.
    Pour le reste, ces « voitures d’ingénieurs » sont extrêmement bien conçues, durables et plaisantes à conduire.
    Leur foi en la transmission intégrale est louable, car cette mécanique est un élément de sécurité active incontournable sur un véhicule moderne et peu de constructeurs l’ont intégré.
    Cet original constructeur croit en ses valeurs, sans verser dans le futile ou l’ostensatoire : j’apprécie cette philosophie.

    1. Exactement, si l’on achète une Subaru, c’est l’originalité technique, l’excellent Boxer et sa transmission intégrale meilleure que le bas de gamme des Quattro d’Audi et pour moins cher.
      Esthétiquement, à part la BRZ qui est un coupé, ne casse pas trois pattes à un canard !

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