Stephan Winkelmann devrait redevenir le DG de Lamborghini

Le groupe Volkswagen devrait nommer le patron de Bugatti, Stephan Winkelmann, au poste de DG (CEO) de sa marque Lamborghini. Ce qui le cas échéant, serait un retour aux sources pour celui qui a dirigé la marque de 2005 à 2016.

Stephan Winkelmann devrait faire son retour à la direction de Lamborghini

Après presque trois ans en tant que président de Bugatti, Stephan Winkelmann, 56 ans, devrait selon toute probablité faire son retour chez Lamborghini en tant que DG le 1er décembre prochain. Le conseil d’administration Audi – Lamborghini est en effet dans le giron de la marque haut de gamme basée à Ingolstadt – doit décider de sa nomination.

Winkelmann devrait ainsi gérer à la fois Bugatti et Lamborghini avec une double casquette.

Stefano Domenicali, actuel patron de Lamborghini sur le départ

Stephan Winkelmann devrait ainsi remplacer l’actuel patron de Lamborghini, Stefano Domenicali. Lequel va quitter ses fonctions pour revenir en Formule 1 dès janvier prochain, prenant ainsi la direction de Formula One Group à la place de Chase Carey.

Trois personnes seraient toutefois candidates pour le poste de DG de Lamborghini. Deux d’entre elles seraient externes à l’entreprise. Jörg Astalosch, l’actuel responsable d’Italdesign serait également sur les rangs mais son nom est également pressenti pour devenir le Directeur administratif et financier de Škoda dès 2021.

Volkswagen mène des réflexions sur Bugatti

Cette nomination devrait voir le jour alors que Volkswagen mène à l’heure actuelle des réflexions sur l’avenir de certaines marques du groupe, dont notamment Bugatti. La marque emblématique pourrait rentrer dans le giron d’une autre marque du groupe voire même d’un autre groupe.

Bugatti cédé à Rimac ?

Certaines rumeurs laissent entendre que Bugatti pourrait être cédé au constructeur de supercar électrique croate Rimac, dont Porsche, membre du groupe Volkswagen, est actionnaire à hauteur de 15,5 % à l’heure actuelle.

Herbert Diess confirme étudier l’avenir des marques italiennes du groupe VW

Herbert Diess, le patron de Volkswagen a également confirmé que le groupe automobile menait à l’heure actuelle des réflexions sur l’avenir de ses marques italiennes, à savoir Lamborghini, Ducati et ItalDesign.

Parmi les scénarios envisagés : la création d’une entité à l’accent italien qui pourrait à terme faire son introduction en Bourse, le groupe Volkswagen demeurant toutefois majoritaire.

Notre avis, par leblogauto.com

Rappelons que Stephan Winkelmann a notamment participé au développement du Lamborghini Urus, modèle qui a contribué aux records de ventes réalisés ces dernières années par Lamborghini.

Sources : Automobilwoche, Carscoop

(13 commentaires)

  1. Moi je ferais un pont d’ or pour debaucher Luca Di Montezemolo… Faire du profit tout en maintenant l’ ADN de la marque, il sait faire.

    1. Je suis loin d’être un expert mais je doute que les bases soient les mêmes.
      Ferrari c’est à la base « la » voiture de sport, situation dont a hérité Montezemolo et qu’il doit entretenir. Lambo à l’inverse n’a jamais eu cette position « historique » (on ne parle pas exactement de géologie) et s’est plutôt placé en trublion ou satellite (quand elle n’était pas revendue).
      Bon après vu la tronche de pas mal de Ferrari de ces dernières années, c’est vrai que c’est quand même bien joué de ne pas perdre d’argent :p

      1. Oui et non, Lambo avait dans les annees 60 autant de legitimite que Ferrari, voire etait vu comme plus innovant avec la Miura par exemple.

        1. @GREG, dans les années 60, Ferrari avait déjà un palmarès. Lamborghini, je ne sais même pas si ils se sont déjà engagé officiellement dans une compétition. ça n’enlève rien aux qualités de la Miura évidemment, mais niveau légitimité dans le monde des voitures de sport, sans palmarès, c’est un peu léger. Aujourd’hui on en a à foison des marques de voitures de sport sans légitimité d’ailleurs.

          1. La legitimite par la competition, on s’ esn fout un peu non? Cela n’ a jamais empeche des marques sportives d’ acquerir une bonne reputation et de se vendre.

          2. Aujourd’hui, certainement, il suffit de voir le nombre de marques de voitures de sport qui n’ont jamais mis les roues sur un circuit pour s’en rendre compte, et elles se vendent très bien à plusieurs centaines de milliers d’euros chacune. Mais dans les années 60, est ce que c’était le cas?

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