Une bonne forme éphémère sous le signe du Trident
Historiquement, l’usine fut construite en 1959. Le site regroupait les bureaux d’études, l’usine de construction des carrosseries et d’assemblage des voitures du carrossier Bertone (Turin). C’est là que furent assemblés les Fiat 850 Spider, NSU Prinz Sports ou encore la Fiat Punto Cabriolet. Fiat Chrysler Automobiles, époque Sergio Marchionne en a pris possession en 2009 dans le but d’y relancer la production des modèles Maserati Ghibli et Quattroporte.
La production Maserati a commencé en 2013 et, en 2016 déjà, le 100.000ème véhicule en sortait. 1 400 personnes ont travaillé sur le site à son apogée. Toutefois, la rationalisation initiée par Carlos Tavares et Stellantis en 2022 a signé la fin de l’usine époque Maserati. La vente a été préparée pour 2024 et les cadences ont fortement été réduites : seulement 8000 modèles sont sortis de chaine pour l’instant en 2023, contre 55 000 en 2017. Les difficultés se répercutent sur des fournisseurs, comme le fabricant de sièges Lear qui, comme le rapporte le Corriere della Sera, a annoncé 300 licenciements.
Stellantis a déjà proposé le site de Grugliasco à des constructeurs chinois ou à Dr Motors (Italien). Tavares s’est montré pressant en fixant une décision rapide pour organiser le déménagement de l’équipement d’ici à la fin de l’année. L’usine ira au plus offrant ! Sur la superficie totale de 205 000 m², quatre lots seront créés. Un lot de 100 000 m² sera dédié à la production. Si vous êtes intéressé, le prix est sur demande.
Du côté de la mairie de Grugliasco, Emanuele Gaito le Maire, veut absolument préserver l’identité de la région et sa vocation historique à produire des automobiles et des machines outils. Il souhaite ardemment que l’usine maintienne sa vocation industrielle. « Nous espérons que l’usine restera dans le secteur automobile, » déclare le maire. La municipalité pourrait bloquer tout projet qui ne soit pas manufacturier. Une rumeur Tesla a vu le jour ces derniers temps.
Mirafiori concentre, mais il faut du volume !
Depuis sa création le 16 janvier 2021, Stellantis se retrouve avec pléthores d’usines, historiques ou non. Caché derrière un nom international, il est désormais plus « simple » pour Stellantis (ex PSA, ex Fiat Chrysler) de rationnaliser l’outil de production (lire : fermer des usines). Grugliasco va être transférée à Mirafiori, sise à quelques kilomètres seulement. Le but ? Encore et toujours optimiser et réduire les coûts de production et les opérations de fabrication.
En Italie, Stellantis va concentrer la production à Mirafriori. L’usine produit la Fiat 500e, le Maserati Levante, mais aussi la Ghibli, la Quattroporte et la nouvelle Granturismo. Mirafiori a encore de larges capacités inutilisées pour accueillir de nouvelles voitures à produire. Et il faudra bien occuper les ouvriers de Grugliasco qui arriveront courant 2024 à Mirafiori.
L’Italie n’est pas le seul pays dans le collimateur de Carlos Tavares pour la concentration des usines. La France a historiquement « trop » de sites issus des différents rachats. Du temps de PSA, certaines usines avaient sauvé leur peau de justesse, sous la pression des gouvernants et politiques locaux. Mais, les temps changent et voulant plus de marges, moins de coûts, Stellantis pourrait bien fermer et vendre encore plus de sites en Europe.
En France, époque PSA, le couperet n’est pas passé loin de Rennes-La Janais. Il a fallu la pression des acteurs locaux pour qu’un zeste d’usine subsiste…mais cela ne continuera pas non plus. Suffit de donner à l’usine un véhicule qui se vend mal et hop on justifie la fermeture.
ca n’est que le début : a force de consolidation de marques qui tournent pas terrible (et donc d’usines qui ne tournent pas a 100%), il y aura plus d’une vente d’usines chez stellantis (et autres groupes). Après ca sera un jeu politique entre les pays à coup de subventions pour préserver les emplois….
vu la baisse continue de la fabrication de voitures en France, on va avoir droit à des fermetures d’usine. Mais c’est de la destruction creatrice, les usines de VE poussent comme des champignons y compris en France
On peut meme pas faire des VE electriques en France, trop cher. Enfin, un peu de SchadenFreude, ca va arriver fort en Allemagne avec la fin du gaz russe, tout delocalise à vitesse grand V en ce moment.
Quasi faux ….il faut faire à la place des usines de batteries !!!
Les usines de batteries sont pour le moment des usines qui sortent de terre. Quitte à troller, faites le bien. 😉
Ah j’oubliais : !!!!!!!
Troller …au premier ou au deuxième degré ???
L’Airbus des batteries ….ne vous fait par rigoler ??
Dommage !!
Ce n’est pas la peine de faire les guignols ici…il suffit largement les politiques et même des constructeurs auto chez nous !!
Nous sommes largement gâtés …maintenant il y a les guignols chinois !!
Rennes c’est fini je pense, avec la C5X made in China et la DS9
Ah c’est le panard…j’ai vu sur YouTube le troisième épisode de notre jeune mécano génial de chez « Smells like gasoline » qui parle et en plus avec des vidéos historiques géniales sur l’histoire de Maserati !!
Putaing le bordel dans le thermique avec des moteurs les uns plus bancals que les autres …et notre mécano craint que sont investissement à pas plus de 2500 balles de sa belle Maserati …soit une ruine ! Comme d’habitude les Maserati rouillent toutes du châssis !!
La classe.
Sur La Centrale …vous pouvez avoir pour 15000 balles une superbe Bentley… et elle est supposée rouler !!
Stellantis prend les devants…faire des Maserati sans usine ou alors dans une cave de Mirafiori …voilà la bonne idée…et toujours en tête…pricing power !!
Le « Porsche » italien………..
Loool
Les mecs sur la La Centrale …cinq Maserati entre 15 et 18000 balles …des merveilles de belle peinture et intérieurs…mais pour le reste c’est pas contractuelle les annonces !!
Exact !!
A quand la rationalisation de l’état major de stellantis et de tous les chefaillons ? On pourrait commencer par tavares ?? Le financier qui vend des bagnoles
Apres Citroen, Peugoet produira en Chine. Ils s’etonneront que les gens achetent Dacia, MG ou BYD.
Les politiques qui ont votés à marche forcé l’électrification de l’automobile, ne pouvait que favoriser l’importation des voitures chinoises au détriment de la production européenne. Ils n’auront certainement pas un grand poids pour tenter de sauver les dernières usines sur notre continent !
Ils ont pas leurs choix dogmatique décidé la mise à mort de notre industrie, ce serait un comble qu’ils fassent reposer les conséquences de leurs choix sur les industriels !!!
N’importe quoi !! 2035 ne vous suffit pas, et en plus y va y avoir des dérogations !!
Beaucoup de gens rétrogrades dans l’industrie auto mondial !!
Tenez beaucoup de copains de TOTAL le pétrolier !!
Tesla était déjà largement avant les politiques de l’EU …et là on peut dire qu’ils y vont à marche forcée dans l’électrification !!