Stellantis investit dans les moteurs thermiques

Nouveaux investissements de Stellantis dans le thermique

Alors que l’Europe se détourne des moteurs thermiques et que l’heure est loin d’être aux investissements des constructeurs dans ce domaine, Stellantis prévoit de nouveaux investissements pour des moteurs essence en Amérique du Nord.

Le constructeur annonce ainsi un investissement de 99 millions d’euros dans trois de ses usines Chrysler nord-américaines  – les fonderies de Kokomo (Indiana, USA) et de Etobicoke à Toronto (Ontario, Canada) et  le centre d’assemblage de mécanique de Dundee (Michigan, USA) pour produire un tout nouveau moteur essence quatre cylindres en ligne 1.6 litre turbocompressé… rien que çà …

Développement du thermique sur les marchés où la demande existe

Alors que le développement de véhicules électriques impliquent de coûteux investissements pour les groupes automobiles, les marchés hors Europe constituent en quelque sorte une bouffé d’air pour les constructeurs, bien contents de pouvoir y poursuivre la commercialisation de leurs modèles plus « classiques » …. Et à plus forte rentabilité.

Stellantis suit donc la tendance (arrêtons de considérer l’Europe comme le nombril du monde … et raisonnons à l’échelle internationale ) et, tel le kangourou moyen, saute donc sur l’occasion.

Moteur existant en Europe mais nouvelle intégration sur HEV

Pour éviter toute confusion et buzz contre productif, Stellantis précise qu’il s’agit d’une adaptation de moteurs d’ores et déjà produits en Europe à l’heure actuelle : le bloc EP6, quatre cylindres 1.6 suralimenté, connu sous la désignation commerciale 1.6 PureTech. Lequel équipe de nombreux modèles des différentes marques du groupe PSA. Initialement co-conçue avec BMW, la version européenne est produite dans l’usine Française de Mécanique de Douvrin,

La nouveauté : son intégration sur de futurs modèles HEV, hybrides non rechargeables, dont la production devrait débuter en 2025.

Notre avis, par leblogauto.com

L’objectif d’un groupe quel qu’il soit est de faire des profits … et de s’adapter pour cela aux marchés sur lesquels il est présent. Et non pas d’appliquer des réglementations environnementales … Or, le monde entier ne pourra d’un coup de baguette magique s’équiper en véhicules électriques, ne serait-ce par manque de bornes de recharge ou tout simplement d’électricité.

La demande pour les moteurs thermiques demeure et devrait demeurer encore longtemps. Une opportunité pour Stellantis, d’autant plus que c’est bien connu … c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. En les adaptant au nouveau goût des consommateurs – mondiaux ….  – et en les intégrant sur de nouveaux types de modèles.

 

Sources : Stellantis

(3 commentaires)

  1. J’ai le 1,6 thp 165 sur mon c4 picasso depuis 2017 et c’est une vrai horloge et associé à la BVA, que du bonheur. Côté fiabilité, RAS malgré tout ce qu’on entend. En fait il n’y a que ceux qui ont eu des problèmes (ca peut arriver avec n’importe quel moteur) qui en parlent. Ca ne m’étonne pas qu’il soit pris pour base dans d’autres pays. Au moins, si revirement de situation il y a Stelantis aura de quoi rééquiper ses voitures avec un moteur thermique. Reste a savoir si le bouchon sera poussé jusqu’a l’ethanol, dispo outre atlantique et Amérique du sud.

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