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Depuis sa fondation en 1999, et avec 265 véhicules vendus depuis cette date, Spyker est sans doute le constructeur qui a connu le plus de plans de relance, refondation, fusion et autres. En particulier depuis l’aventure Saab de 2009 à 2011. De fait, la production du constructeur est quasiment à l’arrêt depuis 10 ans.
En mars dernier, les nouvelles en provenance des Pays-Bas faisaient état d’une mise en faillite. Mais Victor Müller a trouvé une nouvelle voie pour relancer la marque. Spyker se voit à présent soutenu par Boris Rotenberg et Michail Pessis. Le premier est propriétaire de SMP Racing et BR Engineering. Le second de Milan Morady SA et R-Company GmbH.
Les projets ? Le redémarrage de la production bien sûr. Trois modèles sont déjà planifiés : C8 Preliator, B6 Venator et le retour du SUV D8 Peking-To-Paris. A commencer par la C8 dès 2021, avec une production prévue en Allemagne. L’ouverture d’un showroom est prévue à Monaco, en 2021 également. Et vu les partenaires, il y aura aussi de la compétition, en endurance sans aucun doute.
Notre avis, par leblogauto.com
On ne peut que se réjouir du retour de Spkyer. Néanmoins, au vu du passé et des multiples plans annoncés depuis 2011, la prudence reste de mise. Rendez-vous en 2021 pour le début de production effectif…
Faire un produit exceptionnel (dans le sens qui sort de l’ordinaire) pour ensuite n’en faire que des déclinaisons ne m’a impressionné qu’au lancement de la marque.
Le SUV caractérisé par un physique pas facile alors que la finesse était la marque de fabrique de la première Spyker a dû être la raison d’une divergence entre les affirmations d’une centaine de bons de commandes et la réalité.
Produire aujourd’hui une voiture avec des équipements de luxe paraît tellement impossible sans l’appui d’un groupe automobile qui assure les développements softwares, équipements spécifiques, interfaces médias, intégration radars déjà paramétrées, etc. que je ne crois pas à cette renaissance.
Il faut dire que l’intérieur était tellement à couper le souffle que cette marque a durablement marqué les esprits.
Blason historique, finition exceptionnelle et un passage très remarqué dans un blockbuster hollywoodien ne suffisent pas hélas.
Reste que si j’étais riche, une C8 Laviolette figurerait à la place d’honneur dans ma collection d’automobiles !
Victor a trouvé un nouveau pote russe parfaitement honnête pour faire tourner la boutique, la crise de rire ! :v
Un constructeur hollandais qui produira en Allemagne … damned, totu se pert !