Souvenirs, souvenirs : SEMA Show

Le SEMA Show 2013, c’est déjà fini ! La grande messe du tuning ferme ses portes. Savez-vous qu’elle est presque cinquantenaire ? C’est le thème de la rétrospective hebdomadaire. Alors mettez votre tee-shirt Ed Hardy et cliquez sur « lire la suite » !SEMA, c’est l’acronyme de Speciality Equipment Market Association (Association du Marché des Equipementiers Spécialisés.) A l’origine, le SEMA Show n’est que le salon organisé par cet organisme sectoriel. Un salon par et pour les professionnels. D’ailleurs, même aujourd’hui, il reste fermé au public.

Au tournant du siècle, le secteur connait une révolution. Les Fast & Furious et l’émission Pimp my ride sont à l’origine de l’explosion d’un nouveau genre de tuning. Un tuning inspiré des réalisations européennes et japonaises, davantage porté sur le look que sur les performances. Pimp my ride aime bien citer les marques des accessoires posés, de quoi assurer leur notoriété. Il y a un intérêt croissant pour ce qui se passe au SEMA Show.

Les constructeurs s’invitent timidement au salon. Les « 3 grands », soucieux de leur image, se contentent de repeindre ou de mettre des jantes extravagantes à des modèles de série. Kia possède alors une notoriété nulle outre-atlantique. Il n’a rien à perdre et est le premier à faire appel à des artisans pour transformer ses voitures. Honda, Hyundai et Nissan y voient un moyen de se rapprocher de leur jeune clientèle. Quant à Scion, cela correspond exactement à son positionnement urbain et personnalisé. Il va encore plus loin que Kia et parraine des transformations délirantes.

Vers 2007, dans un marché US très morose, tout le monde est prêt à tout pour séduire la moindre niche. C’est l’ère des pré-présentations de SEMA. Mais il ne suffit pas de mettre une casquette de travers pour être crédible. Mercedes et Volvo l’apprennent à leurs dépends.

Aujourd’hui, le SEMA Show est devenu un salon avec présentations officielles de constructeurs et stars payées par eux. Il n’y a plus de tabou et toutes les folies sont permises. Certains décident que cette année, ils mettront l’accent sur tel modèle. Charge aux artisans de les réinterpréter. Outre les voitures officielles et semi-officielles, il y a des centaines de voitures à chaque édition (ainsi que des motos, des golfettes et même des vélos !) On y retrouve les grandes familles du tuning US : les rod classiques (Ford ’32 et ’34), les muscle cars, le tuning « ghetto » (« caisses carrées » des années 70-80), le tuning « import » (voitures japonaises) et le tuning « red neck » (pick-up surélevés.) Las Vegas n’est pas une ville réputée pour son bon goût et certaines réalisations font mal aux yeux. Mais le côté parfois beaufland fait parti du charme de ce « show » à l’Américaine.

Crédits photos : KC HiLites (photo en une, ainsi que photos 19, 27 et 29), SEMA (photos 1, 16, 17, 18, 20, 24, 25 et 28), Chrysler (photos 2, 3 et 11), Ford (photos 4, 22 et 26), Kia (photos 5 et 8), Nissan (photos 6 et 15), Toyota (photo 7, 9, 23, 30 et 31), Honda (photo 10), Volvo (photo 12), Mercedes (photo 13) et GM (photos 14 et 21)

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