Et si vous vouliez en conduire une? Le festival de Cannes, le tournoi de Roland-Garros et le salon du Bourget sont autant de gros demandeurs de « GR ». Il y a bien longtemps, nous avions évoqué le métier de chauffeur de grande remise. Déjà, oubliez le transport de personnalités: c’est, disons, le pré-carré des professionnels de la sécurité… Depuis l’article, les conditions ont plutôt tendance à s’être détériorées. Comme souvent, dans le domaine du transport et de la sécurité, il y a un nivellement par le bas: sous-traitance en cascade, taux horaire inférieur au SMIC, comptage douteux des heures de travail… Des entreprises se montent lors d’un évènement, cassent les prix pour avoir le marché et disparaissent ensuite. Avec la crise, certaines personnes sont devenu chauffeur à temps plein. A eux la « dispo » auprès de princes Arabes généreux en pass (parce qu’il faut les chercher à l’intérieur du lieu) et en pourboires…
Les autres débutent au bas de l’échelle: transport du petit personnel (shuttle) ou le transfert (d’une personne, une seule fois.) Loin du glamour, le « GR », c’est surtout des clients qui ne vous disent même pas bonjour et de longues heures (non-payées) à poireauter. Si malgré tout, vous souhaitez devenir chauffeur, vous devez obtenir une attestation provisoire, avec au préalable une promesse d’embauche et un certificat médical. Les qualités requises sont une bonne présentation, l’anglais et une connaissance du quartier. Fuyez les formations (payantes); elles ne vous apporteront rien. Et une fois en place, n’oubliez pas de nettoyer régulièrement votre voiture et de faire le plein!
Crédits photos: Renault (photo en une et photo 4), Skoda (photo 2), Mercedes (photos 3, 6 et 7), Cadillac (photo 5), Rolls-Royce (photos 8, 11 et 17), Chrysler (photo 9), Citroën (photo 10), Ford (photos 12, 13 et 14), Volvo (photo 15), Great Wall (photo 16), Bentley (photo 18), Thailand Motor Show (photo 19) et Tokyo Auto Salon Singapore (photo 20)
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