Plus statutaire et un peu plus grand
Le Kodiaq de deuxième génération s’allonge de 61 millimètres pour atteindre 4,76 mètres, avec un empattement de 2 791 millimètres. La largeur de 1 864 millimètres et la hauteur de 1 659 millimètres sont quasiment inchangées. Dans la version sept places, les passagers de la troisième rangée de sièges disposent désormais d’une garde au toit de 920 millimètres, soit 15 millimètres de plus que sur le modèle précédent.
À l’extérieur, pas de surprise, mais le Kodiak gagne un peu en caractère, sans devenir pour autant un sex-symbol. Il se pare de phares matriciels TOP LED et, tout en conservant les lignes tendues du style maison, arbore des phares à double étagement, ainsi qu’une calandre plus grande et verticale, inspirée de l’Enyaq. Derrière, le bandeau lumineux transversal remonte aux extremités pour former des optiques en forme de C. Un autre élément visuel est la garniture des montants D (en option) en finition chrome foncé. Tout en paraissait plus massif avec des passages de roues plus marqués, il soigne son aérodynamisme avec l’introduction de volets de refroidissement actifs et le remodelage des pare-chocs avant et arrière ont permis de réaliser d’importantes avancées aérodynamiques.
Le tout nouveau Kodiaq est proposé en versions Selection et Sportline, ainsi qu’avec différentes Design Selections, et repose sur de grandes jantes en alliage dont les diamètres s’étendent de 17 à 20 pouces. La version de base est proposée avec des jantes en alliage de 17 pouces argentées.
Le volume prévu pour les bagages passe à 910 litres en configuration 5 places, soit 75 litres de plus, et la capacité maximale augmente de 40 litres pour atteindre 2 105 litres quand tout est rabattu. La version sept places peut désormais contenir 340 litres derrière la troisième rangée de sièges, soit 70 de plus qu’auparavant, et 845 litres lorsque les sièges de la troisième rangée sont rabattus, soit 80 litres supplémentaires.
Un intérieur qui monte en gamme et en technologie
A l’intérieur, les textiles sont recyclés et le cuir issu d’un processus de tannage « écoresponsable ». Ouf, la case est cochée. L’écran d’infodivertissement est désormais autoportant, avec un écran de 13 pouces de diagonale. C’est équivalent à l’entrée du gamme du Tiguan, mais le Kodiak ne pourra pas proposer plus. Pour la première fois, il est possible de sélectionner un affichage tête haute en option. Le sélecteur de rapport est désormais monté sur la colonne de direction, conférant à la console centrale un aspect plus ordonné.
Les nouveaux Škoda Smart Dials sont une première pour Škoda. Même si certains intérieurs reviennent aux boutons physiques, Skoda semble faire le chemin inverse. Ils associent des commandes haptiques à un écran numérique de 32 millimètres, pour un accès intuitif et personnalisable à de nombreuses fonctions du véhicule et de l’infodivertissement. Ces commandes peuvent être actionnées par pression et rotation, et chacune comporte un écran couleur numérique d’un diamètre de 32 millimètres. Les commandes sont dotées d’une finition Unique Dark Chrome et d’une texture de surface très tactile constituée de minuscules pyramides. Les deux Smart Dials extérieurs réservés respectivement au conducteur et au passager avant règlent la température intérieure, le chauffage et la ventilation des sièges. Le retrait de boutons a permis de gagner de l’espace de rangement, et notamment de proposer un nouveau compartiment Phone Box qui permet de recharger par induction deux smartphones à la fois.
L’arrivée du PHEV, mais que sur le 5 places
Le nouveau Kodiaq est proposé avec deux moteurs diesel et deux moteurs à essence d’une puissance allant de 150 ch à 204 ch. Pour la première fois, un groupe motopropulseur hybride rechargeable fait son entrée dans la gamme du Kodiaq. Il offre une puissance de 204 ch ainsi qu’une autonomie de plus de 100 kilomètres en mode tout électrique. La recharge jusqu’à 11 kW via les wallboxes et les points de recharge en courant alternatif, ainsi que la recharge à 50 kW via les bornes de recharge rapide en courant continu, permet de réalimenter rapidement la batterie, à domicile ou en déplacement. L’énergie est également récupérée lors du freinage.
En outre, le 1.5 TSI de 150 ch inaugure la technologie à hybridation légère sur le Kodiaq. Le modèle d’entrée de gamme 1.5 TSI (essence) de 110 kW (150 ch) est le premier de la gamme à bénéficier de la technologie d’hybridation légère, qui fait appel à un alterno-démarreur de 48 volts à entraînement par courroie, ainsi qu’à une batterie lithium-ion de 48 volts. L’énergie récupérée lors du freinage peut assister le moteur à combustion interne par une augmentation de la puissance électrique ou permettre au SUV de circuler en roue libre avec le moteur complètement éteint. Le 2.0 TSI de 204 ch et le diesel 2.0 TDI au sommet de la gamme développant 193 ch sont équipés de série de la transmission intégrale. Tous les groupes motopropulseurs du nouveau Kodiaq sont associés de série à une boîte de vitesses automatique DSG.
Le Kodiaq de deuxième génération est disponible en option avec le nouveau DCC Plus Dynamic Chassis Control. Cette nouvelle version utilise deux soupapes indépendantes pour séparer les phases de détente et de compression de la suspension.
Hum!
Le Kodiaq, c’est pas KK.
(titre à corriger).
Un avant de BMW et un arrière de Range Rover, ça ratisse large !
A part ça, ça vend pas du rêve.