Skoda envisage une nouvelle usine

Face à son succès, Skoda ne parvient plus à répondre à la demande avec ses moyens industriels actuels. Y compris en produisant certains modèles chez Volkswagen. Une nouvelle usine est donc à l’étude.

Au sein du groupe allemand, le constructeur tchèque est sans doute la seule grande marque à rester fidèle à son origine nationale quant à la production de ses modèles. En effet, hormis la Mii produite chez le voisin Slovaque, tous les modèles sont encore aujourd’hui produits en République Tchèque, dans les sites de Kvasiny (Superb, Kodiaq, Karoq + Ateca) et de Mlada Boleslav (Kamiq, Fabia, Octavia, Scala et Karoq). Deux usines qui sortent chaque année respectivement près de 300 000 et 500 000 unités.

Mais ces moyens saturés pénalisent aujourd’hui la marque. Le patron de la marque, Bernhard Maier, aurait ainsi indiqué que Skoda aurait pu vendre près de 100 000 voitures de plus si les moyens industriels avaient suivi. Voilà de quoi aider à la décision pour augmenter la capacité. D’autant que l’arrivée d’un petit SUV, le Kamiq, peut potentiellement encore tirer les ventes vers le haut.

Le principe d’une nouvelle usine semble acquis, et le constructeur étudie plusieurs sites possibles. Quatre exactement, en Europe de l’est, même si on se doute que le gouvernement tchèque fera tout pour l’emporter. D’autant que Maier souligne que ce nouveau site produirait une gamme « complètement différente »… Sans doute un site dédié aux électriques sur la plateforme MEB donc.

L’avis de Leblogauto.com

Sur un marché saturé tel que l’Europe, il est devenu assez rare qu’un constructeur local et historique de la région ajoute une usine à son arsenal industriel. Et ce n’est sans doute pas l’arrivée de l’électrique qui changera les choses. Skoda doit donc peser avec attention les différentes options avant de lancer un lourd investissement à long terme.

(12 commentaires)

  1. République Tchèque : on dit aussi Tchèquie.
    République est le type de constitution.
    On avait la RFA et la RDA et toutes 2 étaient l’Allemagne, le pays (historique).
    C’est un peu comme si on disait à chaque fois Confédération Helvétique pour la Suisse.
    Idem pour la Chine, officiellement RPC. Etc..
    Autre e.g. : le Congo partagé entre la RDC et la République du Congo. D’ailleurs, ce dernier pays s’appelait République Populaire du Congo.
    On voit que ces qualificatifs (République, Populaire, Démocratique, Fédérale, etc…) ajoutés au nom du pays historique sont choisis au gré de l’histoire politique du pays considéré.
    Autre e.g. : Eire, République d’Irlande désignent l’Irlande.
    Etc… (pas le temps d’effectuer une liste qui d’ailleurs ne serait que très difficilement exhaustive.)

    1. « On avait la RFA et la RDA et toutes 2 étaient l’Allemagne »
      La RFA et la RDA étaient deux pays (l’un affilié à l’OTAN, l’autre au Pacte de Varsovie). L’un avait pour capitale Bonn, l’autre Berlin-Est (Berlin-Ouest étant rattaché à l’OTAN). Par ailleurs, la RDA n’avait, pour ceux qui ont connu la période pré-chute du Mur, de république démocratique que le nom.
      Le Congo c’est plus ou moins pareil. La République du Congo est aussi appelée Congo-Brazzaville. Quand à la République Démocratique du Congo ou Congo-Kinshasa, c’est l’ex Zaïre, lui même ex-Congo belge.

  2. Skoda reussit là oû d’autres generalistes patinent (fiat/ Citroen.., Renault….).

    Avec les Coreens, ils demontrent qu’on peut progresser avec des gammes generalistes !

    Ils font des parts de marché impressionantes dans certains pays , comme quoi associer la technologie allemande de VW à des gammes plus simples (et à tarif attractif…) est une belle clef de la reussite !

      1. Je me demande si VAG ne regrette pas de ne pas savoir faire comme Renault (qui était sur les rang pour acheter Skoda), cad du DACIA avec Skoda. Puisqu’ils ont SEAT pour faire du Skoda donc deux marques avec +/- le même postionement.

    1. Je nuancerais…
      Skoda réussit, grâce à la banque d’organes de VW (comme Seat), mais qu’est-ce qu’ils se sont plantés face à Dacia…
      Citroën ne cesse de donner de bons chiffres depuis plus de six mois.
      Renault, en dehors de ces derniers mois, ne s’est jamais aussi bien porté.

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