Singer s’attaque enfin à la 911 Turbo Cabriolet

Pour le moment, ce sont des rendus 3D de ce que donnera ce nouvel opus du Singer Group, mais on peut déjà avoir une bonne idée du dessin final. La base est une Porsche 911 964 Turbo cabriolet. Oui oui ! La base est une 964 mais le look de la Turbo Study est celui d’une 930. Le style est repris de la Singer Turbo Study coupé présenté en juin dernier.

On y retrouve les parechocs de la 930 modernisés. Toute la carrosserie est en fibre de carbone, ici présentée en Rouge Cadiz. Le moteur est un anachronisme (normal avec une restomod) puisqu’il s’agit d’un flat 6 twin turbo de 3,8 litre refroidi par eau (alors que la première Turbo refroidie par eau était la 996 NDLA). Il développe 510 chevaux et est accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports. Le couple est envoyé aux seules roues arrière comme il se doit.

Le restomod, sacrilège ou façon de faire vivre les véhicules ?

Pour continuer dans le côté modernisation, il y a évidemment les feux. Ceux de Singer sont reconnaissables. Mais, il y a aussi des freins carbone-céramique, des baquets ajustables électriquement, la climatisation et la charge de téléphone par induction.

L’intérieur reprend celui de la Turbo Study coupé : modernisé mais au look retro. Ce côté rétro, ce sont les compteurs analogiques, les gros boutons de réglage, le tartan des sièges avant et arrière, etc. Cela va même jusque dans le volant qui bien que comportant un airbag est dépouillé de tout bouton. Presque à l’ancienne.

C’est la première fois que Singer s’attaque à un cabriolet de chez Porsche. Et on peut dire que c’est réussi. Pour le prix, chut, c’est à la discrétion de l’acheteur. Pour le coupé on évoquait un prix de base de 750 000 dollars (car c’est du côté des USA que Singer va en vendre le plus).

Notre avis, par leblogauto.com

Une Porsche 911 930 Turbo se suffit déjà à elle-même et certains considèrent que la restauration en l’état est la seule alternative valable. D’autres, au contraire, considère le restomod comme une change pour ces véhicules qui sont actualisés et connaissent une deuxième vie.

Après, chacun ses goûts. Singer a le mérite de proposer quelque chose de cohérent avec le style de la 930 d’époque. Et c’est déjà pas mal pour être souligné.

(6 commentaires)

  1. On a une pure beauté avec une puissance « raisonnable », contrairement au prix.
    Plus de 700.000 $, c’est vraiment n’importe quoi (en même temps, les prix des 930 faiblement kilomètrés sont tout aussi absurde, de 200 à 350.000 €). On parle tout de même d’un cabriolet, une caisse avec laquelle on se traîne pour parader ou profiter du paysage.
    Améliorer une voiture de sport, ça ne me choque pas, un chouia de puissance en plus, des meilleurs freins, une fiabilité accrue, mais tout ça, c’est pour ceux qui roulent.
    Alors qu’à des tarifs pareils, c’est de la spéculation routière.

  2. Petites précisions : la Porsche 930 est la version turbo de la deuxième série de la 911 dite G. Elle est reconnaissable à ses gros pare-chocs avec soufflet qui répondent aux normes de sécurité américaines. La Porsche 964 est quand à elle la troisième série de la 911.

  3. Avec autant de modifications, ne serait-il pas préférable de créer un nouveau châssis ?
    Il ne reste presque rien de l’original.
    Je doute même que le chassis de 964 n’ait pas été renforcé pour encaisser la puissance. La rigidité des voitures de ces années est… perfectible.

  4. Moi je la trouve bien jolie et j’aimerais bien faire un tour avec !
    Quant à la fixette sur Origine Origine, un peu de bon sens car même une 405 Mi 16 était modifiée 6 mois après sa sortie d’usine ( Toit ouvrant Jantes larges…)

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