Poursuivant la collaboration initiée avec les GT-86 et GR 86, co-développées avec Subaru, le géant japonais vient de dévoiler le concept bZ4X. Un avant-goût de sa nouvelle gamme électrique « bZ », qui signifie « Beyond Zero » (au-delà de zéro). C’est un crossover doté d’un système à transmission intégrale développé par Subaru. Comme nous le soupçonnions grâce aux marques déposées, il y aura d’autres modèles bZ allant de bZ1 à bZ5 à l’image de Volkswagen et sa gamme ID. Et le « X » concernera les modèles à transmission intégrale.
Une plateforme à tout faire
L’autonomie, puissance de charge et autres détails techniques du bZ4X n’ont pas encore été annoncés, mais on connait déjà quelques détails sur la plateforme e-TNGA de Toyota qui a été développée spécifiquement les électriques. Comme toutes les autres plateformes spécifiques des concurrents elle est très modulaire. Elle permet plusieurs variantes au niveau de la longueur, largeur, empattement et hauteur. La plateforme e-TNGA peut être configurée avec transmissions aux roues avant, aux roues arrières et en traction intégrale. Evidemment diverses combinaisons de batteries et de moteurs électriques sont possibles. Le groupe Toyota passe par CATL, BYD, PEVE et Panasonic pour la batterie ainsi que tout le gratin de l’industrie japonaise sur ce segment.
Des panneaux solaires et un manche en guise de volant
Toyota annonce un système de recharge solaire embarqué pour augmenter l’autonomie du bZ4X. Rien de plus quant à leur emplacement (sur le toit ?) ni le gain constaté. On reste un peu sur notre faim de ce côté-là. L’autre nouveauté qui dénote est l’arrivée d’un manche à la place du volant. Tendance qui commence à se confirmer chez le japonais. Le manche est associé à une direction électrique que l’on imagine paramétrable suivant le mode de conduite, la situation ou le type de véhicule. Bien que techniquement un concept-car, il est relativement proche d’une voiture de série. Vu les poignées de portes conventionnelles, rétroviseurs et aux autres éléments fonctionnels tels que les ceintures de sécurité.
Niveau style, celui du bZ4X est audacieux sans en faire trop. Il rappelle surtout le RAV4, avec un toit plus bas, un hayon plus massif et un empattement allongé. Les porte-à-faux sont courts. Avec une couleur bi-ton grise et noire du plus bel effet. Mettant en avant ses lignes angulaires comme chez beaucoup de constructeurs japonais. On le trouve quand même moins élégant que le Lexus LF-Z. L’intérieur est futuriste mais sobre. L’instrumentation est assez haute et au fond du tableau de bord avec un grand écran (tactile ?). Petite originalité : le tableau de bord recouvert de tissu. Et une console centrale « flottante » qui fait la jonction avec le tableau de bord nous rappelant celle de la Toyota Auris de première génération, pas vraiment une référence sur ce plan.
Notre avis par leblogauto.com
On sait pour l’instant peu de choses sur cette plateforme et gamme bZ pour la comparer à sa concurrente directe: la gamme ID de Volkswagen. Selon Toyota, la bZ4X sera fabriquée au Japon et en Chine et sera commercialisée dans le monde entier à partir de la mi-2022. Le groupe Toyota prévoit de commercialiser 15 nouvelles voitures électriques dans le monde d’ici 2025, dont sept sous la gamme bZ. Le constructeur confirme également qu’il électrifiera sa gamme de camions « dans un avenir proche » avec des groupes motopropulseurs électriques et à hydrogène. Tout cela est au service de l’objectif à long terme de l’entreprise, qui est d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
On dirait une berline de profil très haute niveau passagers.
Donc pourquoi n’avoir pas fait une berline? Tout simplement?
Par rapport à ses concurrentes de chez Nissan, Kia, Hyundaï et VW … elle interroge tant elle semble très proche des Toyota hybrides dans sa présentation générale. Rien ne semble distinguer sont côté techno à part ce volant?
Et une armoire normande électrique de plus.
Un manche à la place du volant ? C’est complètement con ! C’est bien pour un avion, qui évolue en 3 dimensions, mais pour une voiture, un volant permet de contrôler la direction avec infiniment plus de précision, surtout quand la route n’est pas un billard ou que les conditions d’adhérence sont délicates.
Le seul intérêt est pour les handicapés, à l’image du joystick qui avait été développé avec Philippe Streiff.