Les radars fixes actuels sont déjà de redoutables pandores qui ne rechignent jamais à la tâche et surveillent les contrevenants 24/7, qu’il fasse froid, chaud, du vent ou autre. Mais ces radars ont quelques défauts. Il y en a encore certains qui prennent « par l’avant » (ou en approche), manquent donc les motards et leur plaque unique à l’arrière. En plus sur les 19 millions de « flash » déclenchés, près de 40% sont inexploitables/inexploités. Un manque à gagner….pour la sécurité des usagers bien sur.
Pourtant ces radars sont des petits bijoux de technologies et si un seul flash est déclenché, 3 photos sont prises histoire d’être un peu plus sur d’en avoir une correctement exposée. Mais une simple feuille, de la boue, un chiffre illisible et le PV passe à la poubelle. Avec ces « double-face » l’Etat devrait recouvrer un peu plus de PV.
En effet, ils prennent par devant mais aussi par derrière, en approche et en éloignement. « Nous allons expérimenter cette année quatre radars fixes double face qui permettront de flasher la plaque avant et la plaque arrière du véhicule. L’objectif est de réduire le nombre de flashs qui ne produisent pas de PV parce que la photo n’est pas exploitable » déclare Henri Prévost, délégué interministériel adjoint à la sécurité routière.
Ces radars seront ensuite déployés petit à petit, non en ajout du parc existant, mais en remplacement progressif des radars les plus vieux ou les plus abîmés. On devrait donc rester autour des 4 200 radars fixes sur nos routes. En revanche les fameux « mobiles-mobiles » devraient voir leur nombre grimper à 300. Plus outil de communication que véritable outil de répression, la centaine d’unités existantes affiche un palmarès de « seulement » 300 000 PV en un an. En attendant l’expérimentation à 80 km/h sur les départementales…
Source : Le Parisien/Aujourd’hui en France, illustration : Wikipédia