Sécurité routière 2020 : +9,7% en janvier

Selon les chiffres de l’ONISR, 260 décès sont à déplorer contre 237 en 2019 (+23). Le nombre d’accidents corporels augmente de 16% à 4 422 en 2020 contre 3 812 un an plus tôt. Quant au nombre de blessés, il grimpe de 18,4% à 5 628 en 2020 contre 4 754 en 2019.

Sur les 12 derniers mois, le total de morts dans un accident de la route s’établit à 3 262 tandis que le nombre de blessés grimpe au-delà des 70 000 à 70 369 (+1,3%). Si les piétons voient leur nombre de morts baisser, les cyclomotoristes, cyclistes et automobilistes font partis des « mauvais élèves » avec des chiffres en hausse.

Les jeunes adultes (18/24 ans) voient aussi les chiffres grimper sérieusement. +16% selon l’ONISR.

Emmanuel Barbe quitte son poste

Le Délégué Interministériel à la Sécurité Routière, Emmanuel Barbe, a été nommé préfet des Bouches-du-Rhône le 5 février dernier. En poste depuis 2015, il prendra ses nouvelles fonctions le 24 février 2010. C’est donc le dernier bilan ONISR publié sous sa direction.

Pour le moment, son successeur n’est pas encore rendu public. La mission qui lui sera confiée sera de continuer de faire baisser (ou accompagner la baisse ?) les bilans de la sécurité routière.

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(7 commentaires)

  1. Bizarre quand même qu’avec la baisse aux 80km/h, augmentation des victimes d’accidents.Que l’on remette le 90 km/h partout où il a été supprimé. Marre de choupinet et de sa bande d’incompétents crétins.

  2. Tant que la sécurité routière n’est pas vraiment considérée comme une cause prioritaire il n’y aura pas de réelles évolutions. Éducation et prévention dès le lycée voire avant, sanction très lourdes pour l’alcool, le téléphone et l’alcool au volant. Surtout pour les récidivistes. Sanction dissuasive pour les utilisateurs de trottinette électrique et équipements de sécu obligatoires. Etc

  3. …de ce que j’ai observé sur ma région: Il sera difficile pour n’importe quelle autorité de relever les seuils de vitesses maximales . Pourquoi ? Les trafics croissent. On met de plus en plus de temps pour aller de A à B. Les basses vitesses occasionnent à présent AUTANT DE DANGERS que jadis des vitesses trop élevées quand le trafic était minimal.
    Les usagers ESTIMENT AVOIR LE TEMPS DE FAIRE CE QU’ILS ONT ENVIE: ça va de croiser la route, voir ses différents écrans. « J’ai le temps » donc je refuse 3 priorités/jour à chaque fois que je me déplace.
    Je n’ai pas de solutions personnelles pour endiguer ce fléau.
    On a contraint les collectivités à créer toujours davantage de rds Points tourne à gauche, car les gens ne savent plus évaluer une allure d’un autre usager.
    Pour faire 20 ou 25 km , j’ai doublé mon temps passé à voiture sur le trajet, et à chaque fois, j’ai du sauter sur le frein pour corriger des erreurs de code de route d’autres usagers. Par analyses bien antérieures , j’avais déjà modifié mon style de conduite en accroissant considérablement les distances de sécurité, justement pour bien y voir. Mais Il y a toujours du, des dangers.
    je répète, je n’ai pas de solutions, fais part de mes constatations. et entre Nous, je plains les 2 roues ! crains que les conseils de prudence ne soient stériles, inutiles.

  4. Le jour où on comprendra que la vitesse ne fait pas tout et qu’il faudra se pencher sur le triptyque alcool / téléphone / prise en compte des autres usagers pour voir enfin baisser le nombre d’accidents et de morts, on aura déjà fait un grand pas.

  5. ca serait interessant de rechercher les causes de ces accidents… Smartphone ? Ecrans multiples dans le vehicule qui distraient le conducteur ?
    Et evidemment de passer au dela des cliches du genre c’est la faute aux autres/radars/80Kmh

    1. Chaque année, l’ONISR publie un bilan plus détaillé (le temps de faire remonter toutes les infos et de les compiler) vers fin-mai/début-juin :
      https://www.leblogauto.com/2019/06/bilan-de-securite-routiere-2018.html
      Le dernier en date est donc celui de 2018.

      « 61% des tués ont été responsables de leur accident » (accident mono-véhicule)
      « on a de l’alcool dans 18% des cas ou des stupéfiants dans 9%. C’est autant que les 27% liés à une vitesse inadaptée/excessive »
      « Les « vrais » accidents (obstacle sur la chaussée, défaillance du véhicule, etc.) ne représentent finalement que 1,3% des accidents mortels. » + 14% de « on ne sait pas trop ».

      Sinon, on peut soi-même compiler tout cela grâce à l’open data et les bases accidents officielles : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/base-de-donnees-accidents-corporels-de-la-circulation/

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