Sébastien Loeb jette l’éponge en Extreme E

L’Extreme E ne comporte pas beaucoup de courses. Toutefois, cela complique un calendrier, même pour un « pré-retraité » très actif comme Loeb. Les rumeurs d’un retour un peu plus partiel en WRC se font pressantes (avec confirmation de discussions avec M-Sport et Malcolm Wilson) et l’annonce de la non-participation au championnat des buggys électriques les renforce.

Alléger le programme pour mieux revenir en WRC ?

Sébastien Loeb participe déjà activement au W2RC alias le championnat du monde des rally-raids (world rally-raid championship) avec le Hunter du BRX. Cela prend pas mal de temps pour tenter de faire mieux que la 2de place de 2022 derrière Al Attiyah. Alors, s’il veut faire « un peu » de WRC, il faut alléger le programme.

Il n’est pas le seul cador à quitter la discipline puisque Carlos Sainz (père) ne rempile pas non plus. Après deux premières saisons avec de gros noms, l’Extreme E va devoir rapidement chercher un second souffle.

Pourquoi courir dans des endroits en péril ?

Pour rappel, l’Extreme E est une compétition électrique lancée par Alessandro Agag, celui qui a lancé la Formule E. Le principe de base est d’organiser des courses dans des endroits « en danger » pour attirer les caméras sur ces écosystèmes en péril comme des déserts, des zones humides, etc. des zones concernées par le dérèglement climatique. Bon, il s’agit tout de même de faire « vroum-vroum » (ou plutôt « dzii-dzii » en pleine nature. Cela fait un peu hypocrite.

Chaque équipage doit forcément être composé d’une femme et d’un homme. Les deux pilotes s’échangent le volant durant les épreuves qui sont des courses façon Dakar avec coups de roue. En 2021 et l’an passé, Loeb partageait le buggy du X44 Vida Carbon Racing, l’écurie de Lewis Hamilton himself, avec Cristina Gutiérrez. Ils ont fait vice-champions en 2021 derrière Molly Taylor et Johan Kristoffersson avant de gagner le titre en 2022.

Cette année, Gutiérrez sera équipière de Fraser McConnell. Si vous ne le connaissez pas, sachez que le pilote Jamaïcain de 24 ans s’est surtout lancé dans le rallycross. Si vous voulez vous faire une idée de cette compétition, c’est par ici.

Des noms connus et reconnus

L’Extreme E ramasse quelques grands noms du sport auto et pas que. Dans les pilotes qui rempilent, on devrait encore retrouver les frères Hansen (rallycross), Kristoffersson (rallycross), Taner Foust (rallycross aussi), ou même Timo Scheider (double champion de DTM, rallycross, etc.). Dans les patrons d’écurie, on a donc Hamilton, Jenson Button, Nico Rosberg, Chip Ganassi, Andretti, ABT, McLaren ou…Carl Cox (oui, le DJ et producteur de musique).

En revanche, cela devrait être toujours difficile à suivre et pas du tout médiatisé. La route est encore longue pour Agag pour en faire un business comme la Formule E.

(2 commentaires)

  1. C’est parfois spectaculaire et l’idée d’un équipage mixte est sympa, mais c’est tout.
    Un sport confidentiel qui se déroule dans des endroits perdus, une fois de plus, l’électrique est bien pour des déplaçoirs mais certainement pas pour des voitures de course. L’ETCR en est le parfait exemple, zéro intérêt, y compris pour les pilotes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *