Scandale : du diesel sale exporté en Afrique

L’ONG accuse des sociétés suisses de négoce en matière première d’avoir envoyé du diesel sale dans plusieurs pays africains où la législation est plus permissive qu’en Europe. Selon Public Eye, les carburants négociés par « Vitol, Trafigura ou encore Addax & Oryx » contiennent jusqu’à 378 fois plus de soufre que la limite européenne. Si légalement les sociétés ne sont pas en tort, en revanche d’un point de vue moral c’est largement répréhensible.

L’intérêt pour ces négociants est de pouvoir fabriquer – en Europe – des diesel de mauvaise qualité en ne raffinant pas autant le carburant et en le mélangeant à divers produits pétrochimiques à bas coût. Pourtant, dénonce l’ONG, certains de ces négociants se placent comme des chantres de la responsabilité sociale et se veulent « plus propre ».

Mais les autorités des pays qui reçoivent ces carburants sont également dans le viseur. En effet, ils accepteraient les carburants en sachant que leur qualité n’est pas bonne. Et tout cela au détriment de la santé de leurs propres citoyens. Public Eye entend faire adopter aux pays africains de l’ouest (principalement) des normes plus strictes en matière de carburant. Elle entend également faire signer aux négociants un engagement à ne vendre que du carburant aux normes européennes, quel que soit le pays de destination.

(*) il n’y a pas de carburant propre, mais certains sont plus sales que d’autres

Source : Public Eye

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