Désormais le groupe ne s’attend plus qu’à un bénéfice d’exploitation cette année « d’une ampleur comparable à celle de l’exercice précédent », alors qu’il tablait jusqu’ici sur une légère progression.
En cause: « une augmentation des provisions » à passer dans les comptes, à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros, pour diverses « procédures gouvernementales liées au véhicules Diesel ». Elles vont peser sur les résultats du deuxième trimestre.
Cette annonce intervient au lendemain du rappel auquel l’agence allemande de l’automobile (KBA) a contraint Daimler pour 60.000 voitures en Allemagne, sur lesquelles le constructeur est soupçonné d’avoir installé des logiciels pour truquer les émissions.
Le constructeur automobile était visé depuis plusieurs mois par une enquête des autorités de régulation allemandes qui concernait les modèles Mercedes-Benz GLK 220 CDI, fabriqués entre 2012 et 2015.
Le logiciel en question réduit les émissions de particules nocives des véhicules durant la période des tests. Sur la route toutefois, ces véhicules dégagent des quantités d’émissions nocives au-dessus des limites réglementaires.
L’autorité allemande avait déjà ordonné l’an dernier à Daimler de rappeler 700.000 véhicules dans le monde, dont 280.000 en Allemagne, pour l’installation de logiciels illégaux.
Dans son communiqué dimanche, Daimler prévient que les perspectives sont particulièrement sombres pour la branche fourgons de Mercedes-Benz, concernée par les rappels et impliquée dans le dossier du diesel dans le passé.
Elle devrait désormais afficher des pertes au terme de l’exercice en cours, avec une rentabilité sur chiffre d’affaires négative comprise entre -2% et -4%. Jusqu’ici ce secteur tablait sur une marge positive allant jusqu’à 2%.
Les enquêtes sur ce scandale du diesel ont commencé en Allemagne en 2015, quand Volkswagen a admis avoir truqué 11 millions de véhicules, dont 2,4 millions vendus en Allemagne.
Par AFP
Encore un traine-petit-kiki lourdingue à l’aéro de boite à godasse qui a nécessité de pousser la triche…
Et après, certains râlent quand il s’agit de taxer les SUV. Pourtant chacun peut constater sur les routes qu’il y a urgence à calmer cette mode regrettable.
je me demande ce que nos enfants en penseront : il fallait consommer raisonnable mais nos parents avaient des voitures de plus en plus grosses. Faut dire que le marketing automobile est très très fort
« le marketing automobile est très très fort »
Tout est dit.
En effet, sinon certains ne critiqueraient pas autant les voitures catégorisées « CHEAP » parce que non fabriquées par des MARQUES « prémium ».