Ferrari se lancerait dans un modèle 4×4 hybride ? Beaucoup de constructeurs planche sur ces modèles de propulsion hybride moins coûteux à produire et à mettre en place que des modèles totalement électriques.
En effet, Ferrari a fait une demande de brevet pour un habile système hybride à 4 roues motrices. Il pourrait être fixé à l’avant comme à l’arrière de ces véhicules. Leur idée est de réduire la complexité des systèmes déjà existants en séparant le rôle du moteur thermique et celui du moteur électrique. Ainsi le moteur électrique fonctionnerait indépendamment du moteur thermique sur une partie des roues (avant ou arrière) du véhicule.
La société a proposé ainsi 6 différentes possibilités pour son brevet. Dans tous les cas, le moteur thermique entraîne un générateur électrique, qui, à son tour, entraîne une paire de roues via l’électricité emmagasinée dans une batterie. Cependant, une petite différence subsiste dans l’entraînement des roues par le moteur électrique. En effet, celui peut se faire via un système conventionnel de différentiel ou par l’intermédiaire de moteurs électriques placés dans les roues.
Ferrari insiste sur le fait que ce système est conçu pour améliorer la maniabilité plutôt que la consommation en carburant. « Le but de la présente innovation est de fournir un système 4×4 à propulsion hybride et d’être à la fois facile et peu coûteux à la production ». Le constructeur italien affirme d’ailleurs que ce type de système à 4 roues motrices n’est pas plus compliqué mais surtout plus léger et même moins impacté par le phénomène de frottement. En fait, le moteur n’entraînant pas de façon permanente les 4 roues à la fois. Ceci reste encore à voir ?!
En fait, selon les souhaits du conducteur, « il peut utiliser soit les roues arrières du véhicule, soit les 4 roues motrices. En ce sens, le conducteur peut soit user des roues arrières pour des conditions optimales d’adhérence ou soit les 4 roues lorsque l’adhérence devient critique ».
Même si Ferrari n’a pas parlé des aspects écologiques de ce système de propulsion hybride, cette adoption permettrait certainement aux ingénieurs d’implanter un système Stop&Start pour le moteur, réduisant ainsi la consommation en carburant. Grâce à ce système, le groupe électrique permettra de démarrer le véhicule lorsque celui-ci sera à l’arrêt sans que le moteur thermique n’intervienne. Bien entendu, ceci ne pourra se faire qu’en dessous d’une certaine vitesse (on parle de 15km/h environ) mais réduire surtout le niveau de polluants produit par le moteur thermique.
Par la suite, les ingénieurs pourraient ainsi incorporer dans leurs futurs véhicules hybrides, un mode « City » ne faisant fonctionner que le moteur électrique en ville et un mode « Performance » lorsque celui-ci est hors de la ville. Enfin, ceux-ci pourraient également installer des capteurs de température et de pluies permettant d’activer le système lorsque les conditions météorologiques deviennent mauvaises. Des senseurs du châssis auraient également la possibilité d’intervenir lorsque des informations indiquent que le conducteur souhaite de la motricité, en accélération par exemple.
Porsche planche déjà sur son Cayenne hybride, pourquoi Ferrari ne ferait pas pareil ? A quand un modèle 4×4 chez Ferrari ? Une question que l’on peut se poser quand même, pourquoi font-ils cela en ce moment ? Ferrari serait-il touché par la crise ou le malus écologique ?
Source : Autocar