Les objectifs et échéances de l’accord de Paris sur le climat (COP21) commencent donc à imposer des plans de plus en plus concrets. Et les transports, et l’automobile donc, sont logiquement dans la ligne de mire des gouvernements. En France, Nicolas Hulot a annoncé la couleur le 6 juillet, avec comme ambition (pas encore une mesure) l’interdiction à la vente des véhicules à moteur thermique essence et diesel en 2040.
Et le gouvernement britannique vient d’annoncer une ligne de cap similaire. Interdiction de la vente des modèles essence et diesel en 2040 donc. Y compris modèles hybrides, donc plus ferme que la proposition française. Resteront donc uniquement les modèles à propulsion électrique, avec batterie ou pile à combustible probablement.
Interdiction totale en 2050
L’échéance de 2040 permet ainsi d’envisager l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de CO2 prévues par l’accord de Paris, en 2050. 10 années qui permettront de renouveler le parc. D’autant que de son côté le Royaume-Uni prévoit d’interdire purement la circulation de ces modèles essence et diesel en 2050…
Avant cela, le gouvernement compte débuter par une chasse au diesel. Il va ainsi débloquer £200 millions (€224 millions) afin d’aider la mise en place de mesures de restriction. Restrictions qui seront de la responsabilité des autorités locales. Le gouvernement souhaiterai surtout des interdiction route par route, plutôt que par secteur, sans toutefois imposer son point de vue. Des aides à la mise à la casse ne sont pas exclues non plus, mais laissées au bon vouloir des autorités locales. Londres compte déjà interdire la circulation des modèles diesel dans le centre de la ville en 2025.
France, Grande-Bretagne… et Allemagne?
A la suite de cette annonce, plusieurs voix se sont élevées en Allemagne pour demander des mesures similaires. Dont celle d’Oliver Wittke, expert transport du CDU, parti de la chancelière Angela Merkel. La question est donc également posée outre-Rhin.
Source : The Times, Automotive News, BBC