La notion de « voiture de série » ne s’applique pas réellement chez un constructeur tel que Rolls-Royce. Chaque voiture est personnalisable de mille façons, et lorsque les desiderata du client ne peuvent être satisfaits avec les innombrables options du catalogue, il est possible de s’adresser à la division Bespoke, qui fait, comme son nom l’indique, du sur mesure. Ces cracks de la personnalisation hors classe se consacrent également de temps à autre à réaliser une série limitée sur un thème donné. Après la Phantom Pearl et la Phantom Silver, ils viennent de réaliser la Phantom Tungsten, dont l’originalité est de reprendre les éléments distinctifs apparus sur le concept 101EX qui deviendra bientôt le coupé de la gamme.
C’est ainsi que l’extérieur reprend la teinte Tungsten qui donne son nom à la voiture, le capot en métal brossé et les jantes à sept branches de 21 pouces. L’extérieur est complété par des sorties d’échappement chromées, mais c’est à l’intérieur que ça se passe. Le conducteur a droit à une console en bois précieux, tandis que les passagers arrière bénéficient du plafond illuminé sensé représenter un ciel rempli d’étoiles (en fait 800 brins de fibre optique), tout le monde étant confortablement (un euphémisme) assis dans du cuir bicolore gris et bleu marine. Les clés, ou plutôt les zinzins électroniques qui en font dorénavant office et pour lesquels il va falloir trouver un mot adéquat, sont en argent massif et présentés à l’acheteur accompagnés d’un stylo Conway Stewart dans un coffret du même bois dont est recouvert le tableau de bord
C’est très très cher, c’est très très exclusif et il n’est donc pas vraiment étonnant que Rolls Royce ait choisi le Moyen Orient pour livrer les six premiers exemplaires dans ses succursales de la région. Messieurs les Emirs, à vos carnets de chèques.
Source : Rolls Royce via Autoblog.com
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