Quand on pense à Alfa Romeo, on pense bien souvent aux Giulia, Alfasud et autres GTV, automobiles au caractère sportif, nées depuis les années 50. Les débuts d’Alfa, sans Romeo, remontent bien en arrière, en 1910. Dès le début de l’aventure, les automobiles produites en faible quantité s’engagent en course, notamment dans la Targa Florio. L’arrivée de Nicola Romeo ne change rien à l’affaire, et les productions vont rester confidentielles…et sportives.
Si à Turin avec Fiat et même Lancia on entre dans l’ère du prêt à porter automobile, à Milan ont fait du sur mesure, à l’instar de Bentely ou de Delage. La marque de Portello tire l’essentiel de ses revenus de productions industrielles ou militaires et quelques centaines de voitures sont assemblées chaque année. Des modèles luxueux ou sportifs qui s’illustrent sur les circuits. Et lorsque la maison mère se retirer de la course, c’est une écurie privée qui va faire parler d’elle, la Scuderia Ferrari. Equipée de 6 cylindres ou de 8 cylindres, les Alfa rivalisent avec les Bugatti, Maserati et autres Auto-Union. La présence en Grand Prix perdure jusqu’aux années cinquante, Alfa Romeo raflant les deux premiers titres du championnat de monde de Formule 1 en 1950 et en 1951.
Sans renier la course, les priorités vont changer dès 1950 avec le lancement de la 1900. Le 4 cylindres en alliage à double arbre à cames va devenir la norme, et va s’imposer au Giulietta, Giulia et autres 75 à venir.
Putain! L’histoire, le palmarès et l’aura de cette marque mythique, en comparaison à ce qu’elle est devenue, c’est à pleurer
oui, avec Bugatti, c’est pour moi la plus belle marque automobile et avant Ferrari. L’Alfetta : c’est Fangio, Farina ( des gladiateurs ): à l’après guerre : plus de 9 ooo trs/mn pour le 15oo cc turbo + 300km/h + 420 cv
Si je puis me permettre, c’était un compresseur double étage sur les 158 & 159, d’un rendement tellement incroyable (moyennant un cocktail d’essences en tous genres et une conso d’avion) certes, mais 27 ans avant les premiers turbos en F1
oui , c’est vrai ! – mais je crois qu’Alfa avait déjà mis du Turbo dans les ans 30 sur des 1500 cc – je rechercherai –
là pour étayer l’Alfetta , j’ai trouvé sur le web
je cite :
La 159 (surnommée l’Alfetta dû à ses dimensions compactes) était dessinée à partir et pour la course, elle fut munie d’un moteur développant 425 ch. à 9300 t/m. Ce moteur était le plus puissant pour un 1500 cm3 jamais construit.
L’Alfa Romeo 159 Alfetta est une monoplace de Formule 1 fabriquée par le constructeur italien Alfa Romeo entre 1950 et 1951. Elle dérive tout naturellement de l’Alfa Romeo 158 qui avait dominé tous les Grands Prix depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’en 1950. Elle reprend quasiment tout de son aïeule à l’exception des suspensions arrière qui sont de type De Dion, solution coûteuse et complexe mais que les ingénieurs milanais connaissent parfaitement et les jugent indispensables pour faire passer aux roues la puissance du moteur.
L’Alfa Romeo 159 débute officiellement lors du XXIe Grand Prix d’Italie le 3 septembre 1950, avec Giuseppe Farina, qui remporte brillamment la course mais aussi le titre mondial constructeur et pilotes. Juan Manuel Fangio, second pilote de l’écurie Alfa Romeo ne termine pas la course.
L’Alfa Romeo 159 a marqué l’histoire de la Formule 1 pour avoir couru avec le moteur de 1 500 cm³ le plus puissant jamais construit, parce que ce fut la première voiture pilotée par Fangio qui a conquis à son bord, son premier titre mondial et enfin parce que dès la fin 1951, Alfa Romeo, qui voulait consacrer tous ses efforts financiers pour développer sa production de voitures de série, décide de se retirer de la Formule 1 et des compétitions.
Moi ce qui me fait rire en lisant ce genre d’ articles, c’est les commentaires délirants de SGL qui nous explique crânement que Peugeot offrait toujours des produits comparables à ceux d’ Alfa.????
Bah oui Maurice une vieille 308 GTI ça vaut largement une 147 GTA . ??
@Greg, je te propose de relire mon commentaire, avec le doigt éventuellement pour t’aider, si tu ne veux pas passer soit pour un menteur ou un abruti…
D’abord, je n’ai JAMAIS dit cela comme ça. (il suffit de me relire)
J’adore la marque ALFA, je suis plutôt dans la constatation de @Motörhead, et je suis même plus positif que lui, car il y a encore, heureusement, deux excellents modèles qui sort du lot avec Giulia , Stelvio, qui ont tous deux un potentiel énorme pour l’avenir (et faire des dérivés Maserati éventuellement)
Sinon pour revenir à une confrontation éventuelle Peugeot VS Alfa, en aimant les deux marques… Peut-on dire qu’un 208 GTI est nettement inférieure que la meilleure des MiTo ?
Peut-on dire, aussi, qu’un 308 GTI est nettement inférieure que la meilleure des Giulietta ?
C’est ça mes « commentaires délirants de SGL » @ Greg ?
Je pense que cela tient même de l’évidence, surtout que je n’étais pas radin dans les exemples, Non ?
https://www.automobile-magazine.fr/matchs/article/9451-essais-matchs-alfa-romeo-giulietta-1-4-multiair-170-selective-contre-peugeot-308-gti
Même avec une Peugeot d’ancienne génération, la supériorité « évidente » d’Alfa est loin d’être une évidence.
J’attends toujours ta démonstration du contraire @Greg
… Bon courage !
Elles roulent encore les anciennes 308 GTI ?
?????
Apparemment
https://www.lacentrale.fr/voiture-occasion-peugeot-308-308+gti.html
Entièrement d’accord
?
Tiens, vous avez manqué l’hideuse Alfa Romeo SZ, qui était dans un coin du hall 1.
Intéressante à voir en personne!
Sinon, très belle édition pour Alfa en effet. Ca fait du bien de revoir d’où ils viennent.