Il y a bien sur les beaux scores qui retiendront l’attention. Comme celui de la Testa Rossa d’Alain Delon, qui tend à confirmer qu’un propriétaire connu donne une plus value certaine à une automobile. Les « super-restauration » continuent à trouver preneur. A 120000€, cette SM mieux que neuve. est bien au dessus de ce qui se pratique pour telle automobile. Mais le dossier de restauration faisait état de plus de 200000€ de travaux ! Un irréprochable cabriolet 504 des derniers millésimes à 33000€ confirme la cote soutenue des cabriolets Peugeot classiques. 203/403/404 et 504 jouent dorénavant dans la même cour.
La belle patine a également de l’avenir. L’exceptionnel cabriolet 250 GT aux 15000 kilomètres d’origine a atteint la fourchette haute de l’estimation à 848000€. La Talbot Lago T150, vedette de la vente, rejoint l’écurie d’un célèbre marchand pour un prix dans la moyenne de l’estimation
La revanche du Corniaud…
Près de 30000€ la Deuche et 20000€ à la Bentley. Même s’il s’agit d’une cousine Silver Cloud dans « Le Corniaud », la rencontre de cette 2cv très bien restaurée avec une anglaise à la patine et l’historique limpide est cocasse. Paradoxe de cette vente, autant que de l’époque, ou la « popu » délie les bourses, et les voitures de très belle facture ne font guère recette. La folie DS qui avait marqué les dernières éditions semble marquer le pas, et bon nombre de véhicules se sont négociés dans la fourchette basse de l’estimation. Si les enchères de l’an passé avaient fait voler en éclats les plus optimistes des prévisions, les prix obtenus cette année restent élevés dans l’absolu. Une vente finalement plus raisonnable que la précédente. Pas de marché à la baisse, mais des acheteurs plus attentistes, qui restent prêt à craquer pour une belle pièce.
Le montant total de la vente dépasse de 700000€ celui de l’an passé. Mais avec un nombre de lot supérieur, 170 lots Automobilia en 2013 contre 120 en 2012, 25 motos contre 6, 115 automobiles contre 100.
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