Jerôme Stoll, l’homme qui occupe cette fonction, a en effet reconnu dans une interview à Reuters que le Wind «n’avait pas rencontré son public», précisant toutefois qu’il n’était pas question d’en interrompre la carrière, mais plutôt d’en limiter les investissements. Ainsi, le roadster ne devrait «probablement pas» recevoir de traditionnel restylage de mi-carrière.
Il faut dire qu’en dépit de ses qualités et de son original système de toit basculant, le Wind peine à se vendre : 4.100 exemplaires en 2010 et seulement 6.900 en 2011 pour sa première année complète de commercialisation. Renault estimait pourtant que le marché européen peut absorber entre 75.000 et 100.000 voitures de type roadster par an.
Produit à Novo Mesto, en Slovénie, sur les mêmes chaines que la Twingo, le Wind n’est déjà plus commercialisé en Grande-Bretagne, alors que l’on sait les anglais particulièrement friands de petits roadsters…et que l’auto avait été développée en partie pour ce pays !
Etrange destin pour cette sympathique petite auto, et nouveau revers pour les voitures « décalées » de Renault, après les échecs commerciaux des Avantime et Kangoo BeBop.
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