Symbioz agrège le meilleur de la gamme Renault du segment C en matière de modularité, de connectivité et d’efficience, comme un concentré de savoir-faire et d’intelligence mis au service de la vie à bord aussi bien pour les petits que les grands trajets.
Cette déclaration d’emblée ouvre évidemment l’appétit de ceux qui sont nostalgiques des monospaces au losange, bourrés de modularité et d’espace de rangement avant que ces derniers ne se fassent balayer par la vague SUV moins pratiques. Et pourtant, esthétiquement, ce Renault Symbioz est un SUV ou plutôt un CUV (crossover).
Il en a la silhouette en tout cas, avec une face avant très verticale qui mène à un capot presque horizontal. Le capot semble être court par rapport à la longueur de la voiture. L’avant reprend les codes de styles Renault-Vidal avec des feux semblables à ceux de Captur ou Clio. Ils se rejoignent sur une calandre à effet 3D : le logo Renault se répète en écho diminuant vers l’extérieur. Le but est d’élargir visuellement cette face avant. Le bouclier intègre le gimmick de style Renault avec cette signature lumineuse particulière.
Ensuite, par contraste avec la production actuelle au losange, on a des lignes plutôt douces. Les ailes sont marquées par les arches de roues qui là aussi ont un écho avec la partie noire puis un deuxième plis, mais le reste des lignes est arrondi, comme l’étaient les Renault pré-Vidal. L’arrière est totalement nouveau avec des feux triangulaires. Difficile de reconnaître un arrière Renault ici. Cela change et c’est sans doute bien. Cet arrière est marqué par pas mal de plis de carrosserie qui structure le tout. On pourra regretter la petite lunette arrière, symbolisée par l’essuie-glace rikiki.
Notre avis, par leblogauto.com
Pour 4,41 m de long, le volume du coffre est intéressant. Mais dans l’absolu, moins de 500 litres pour une famille, c’est peu. A voir l’espace réel aux jambes à l’arrière quand on avant la banquette pour avoir les 692 litres de coffre.
Sinon d’un point de vu modularité, cela semble limité. Renault n’évoque pas 50 emplacements disséminés dans l’habitacle, ce qui faisait le succès du Renault Espace ou du Scenic. On semble loin, comme pour tout constructeur, des monospaces familiaux. En tout cas, il a un style, notamment arrière qui ne laisse pas indifférent.
Quid de la visibilité arrière ?
Surtout que le montant arrière est épais. Il y a bien une petite vitre de custode arrière, mais ensuite, il y a un bon bout de carrosserie qui permet d’impulser un élan de style avec un angle aigu qui se dessine. La ceinture de caisse remonte sur l’arrière et vient se fondre dans ce montant C.
A l’intérieur, surprise là aussi ! On a l’impression, là encore d’une Renault pré-Vidal avec une tablette centrale verticale (avec OpenR Link) et un combiné instruments séparé. Les dernières Renault ont pourtant une « grande dalle » d’un seul tenant entre instruments et infodivertissement. En revanche, on retrouve la console centrale « flottante » qui aère un peu cet intérieur. Pour aérer aussi, on peut compter sur le toit vitré opacifiant Solarbay.
Long de 4,41 m, Symbioz se trouve finalement entre un Captur et un Austral. Pour ceux qui se rappellent de l’ancienne gamme, il est entre une Mégane et une Mégane Estate. Il propose un volume de coffre de 492 litres, qui peut aller à 624 litres grâce à une banquette arrière coulissante sur 16 cm. Cette banquette peut se rabattre (2/3-1/3) façon plancher plat (1582 litres de coffre). Selon Renault, il offre le meilleur volume de sa catégorie malgré une silhouette « compacte ». A noter que le coffre ne présente presque pas de rebord sur son seuil de chargement.
Côté motorisations du lancement, on devrait retrouver la motorisation E-Tech hybrid 145. Ce « full hybrid » combine deux moteurs électriques au moteur thermique. C’est une hybride « série-parallèle » en ce sens qu’il y a un moteur de 36 kW et un alterno-démarreur haute tension de 18 kW. Le moteur thermique est le 4 cylindres 1,6 litre de 69 kW (94 ch) et le tout est lié via une boîte multimode à crabots sans embrayage. Pour alimenter les moteurs électriques, une petite batterie de 1,2 kWh est implantée dans la voiture.
Cette motorisation très efficiente permet au Renault Symbioz d’afficher une consommation mixte WLTP de 4,6 l/100 km. En cycle urbain, on peut rouler selon les conditions jusqu’à 80% en tout électrique et surtout on baisse la consommation jusqu’à 40% par rapport à un thermique équivalent seul.
Ce Renault Symbioz sera assemblé en Espagne, dans l’usine de Valladolid. Pour son lancement, le Symbioz est disponible en sept teintes de carrosserie :
- Bleu Mercure
- Rouge Flamme (teinte gratuite)
- Blanc Nacré
- Gris Cassiopée
- Noir Étoilé
- Gris Rafale
- Bleu Iron
ils n’ont que des camionnettes de bizounours dans cette marque gauloise insignifiante
On aurait pu se contenter de dire que c’est un Grand Captur. Identique jusqu’au montant B. Et donc même planche de bord
la 3e place arrière semble fort symbolique, pour une voiture familliale
Un véhicule qui a été en gestation depuis bien longtemps, sans doute du temps de François Leboine parti chez Fiat. Et qui a été « Vidalisé » sur les 2 dernières années. Cela fait un mariage curieux, avec un véhicule restylé avant sa sortie. La ligne sur la porte arrière qui renvoie à celle de la custode, c’est aussi bizarre que ça renvoie direct au Peugeot 2008 ?
Oublions le discours marketing creux (et ridicule). Les seules voitures à vivre de Renault sont les Espace, Scenic et Twingo (pas les dernières générations).
Un autre SUV dans la gamme Renault, la clientèle risque de ne pas s’y retrouver
il va commencer a y avoir embouteillage de SUV chez Renault ; c est n’importe quoi cette gamme avec des doublons/triplons….
Oubliez que c’est une Renault 30 secondes….. j’ai parcouru sur mobile les actualités et j’ai vu un Tiguan made in China en première vue.
Alors l’arrière est plutôt réussi pour une augmentation par implants fessiers mais les similitudes avec la gamme Opel actuelle basée sur le popotin Golf, mêlé de traits DS, c’est un sacré mix de l’IA
Vraiment trop bizarre ce pli de carrosserie juste avant la poignée arrière et qui descend vers la roue arrière. Il n’existe pas sur le Captur et j’ai vraiment du mal à comprendre son intérêt… Sinon, c’est juste la version « Break » du Captur restylé…
« Ce Symbioz peut-il faire oublier les monospaces tellement pratique ? »
J’ai toujours un peu de mal à voir opposé anciens monospaces vs SUV nouveaux: Pour moi, la transition résulte essentiellement de 3 facteurs dont 2 directement liés à l’acheteur:
-La modularité propre aux monospaces était en pratique très peu utilisée, la seule volonté de rouler en (j’ai la plus) grosse caisse étant le moteur.
-Le monospace était un peu contraint au cube par sa modularité, cela rebutait certains acheteurs désormais « séduits » (je mets des guillemets car selon moi, cela reste de grosses caisses peu esthétiques sans même parler efficience) un peu de rondeur.
-Un véhicule surélevé supporte mieux les 80% de ralentisseurs hors normes (voir permet de ne presque pas subir les coussins berlinois en visant bien grâce à leurs voies élargies) que les mairies adorent… et dont les maires commencent à se plaindre de leur omniprésence!
Le passage de l’un à l’autre, c’est juste que l’on a mis un peu de temps à saisir l’attente réelle des acheteurs de grosses caisses: Rien à battre de la praticité inutilisée, donc on vire et un peu moins moche devient possible… et si je peut éviter de ruiner un soubassement sur un ralentisseur pourtant maousse, mais néanmoins pas vu, car j’étais le nez sur le débilophone à regarder sur whatchatte si j’avais enfin réussi à pécho avec ma grosse bouse… c’est le top!