Renault prend le lead sur la Nissan Micra

Renault étant leader sur le segment de la Micra, Nissan sera suiveur

« La Nissan Micra est produite aujourd’hui dans l’usine Renault de Flins sur une plate-forme Nissan. Mais il s’agit d’un segment – les petites voitures – et d’une région – l’Europe – sur lesquels Renault est leader », a argumenté Ashwani Gupta dans les colonnes du monde.

Ajoutant que pour la prochaine génération de Micra, Nissan suivra Renault, et qu’il demandera au constructeur français de développer et de fabriquer la future Micra pour lui.

La stratégie industrielle appartient également à Renault

Concernant le lieu de production et la stratégie industrielle associée au modèle, Ashwani Gupta a tenu à préciser que la décision appartenait à Renault. Un mode de fonctionnement qui prévaudra également en ce qui concerne le développement des utilitaires Nissan en Europe.

Une décision liée notamment au recyclage de Flins …

Pour rappel, la Micra est fabriquée depuis 2016 dans l’usine Renault de Flins, aux côtés de la Renault Zoé.

Lorsque les générations actuelles de ces deux modèles n’auront plus cours, un jalon programmé pour un horizon 2024, le site des Yvelines doit cesser l’assemblage de véhicules pour se spécialiser dans les activités de recyclage, l’un des éléments majeurs du sévère plan d’économies présenté en mai dernier.

Notre avis, par leblogauto.com

Alors que l’Alliance est fortement chahutée, tant par la crise du secteur automobile que de vives tensions internes – l’affaire Ghosn n’arrangeant rien à l’affaire – les trois partenaires – Renault, Nissan et Mitsubishi – tentent – enfin ? – de mettre en commun leurs projets et leurs modes de fabrications, histoire, espérons-le,  d’accélérer leur redressement.

Une décision liée également au Brexit et à son impact industriel.

Sources : Le Monde, Reuters

(47 commentaires)

  1. … je ne comprends pas, la nissan micra est encore sur une plateforme différente de la clio, c’est incompréhensible, pourquoi dépenser autant d’agent à développer deux plateformes alors qu’une seule serait parfaite et ne dérangerait aucun acheteur, c’est tout le paradoxe de ce groupe qui n’a jamais était capable de fusionner réellement !

      1. Les legendes ont la vie dure. L’ actuelle utilise la plateforme de l’ ancienne micra et est un développement 100%-renault.
        Seule la Micra III a partagé sa plateforme avec la Clio.

    1. à l’époque, la Micra utilisait la même plateforme que la Clio, donc la précédente plateforme B. Chacun produisait dans ses usines. Flins, Slovenie et Turquie pour Renault et sa Clio. Sunderland pour Nissan et sa Micra.

      Sunderland est une méga usine, assemblant plusieurs modèles, sur plusieurs lignes. L’usine était au taquet. Soit on investit pour agrandir l’usine et produire davantage. Soit on fait du ménage, en éliminant quelques modèles, permettant ainsi d’accélérer la cadence en simplifiant le flux de production.

      -la Micra a vu ses ventes caler depuis 2007, à mi-carrière de la K12, avec moins de 80.000 unités
      -Carlos Ghosn a obtenu l’accord de productivité des usines françaises, en échange d’une augmentation de volume
      -Nissan cherche un autre site pour produire sa Micra, un site avec le moins d’investissement possible, un site qui soit le « plus compatible possible ». C’est donc soit Flins, soit en Slovénie, soit en Turquie où la cousine Clio était assemblée
      ->de ces faits ci-dessus, ce fut donc Flins, à côté de sa cousine Clio

      Depuis, l’Alliance a développé la plateforme modulaire CMFB, qui sera utilisée par les partenaires selon leur besoin
      -La Clio est un modèle majeur en Europe, un modèle à gros volume. Renault a donc développé sa Clio 5 sur cette nouvelle plateforme. Il y a urgence à maintenir le leadership dans ce segment. Slovénie et Turquie ont vu leur usines recevoir les investissements pour la nouvelle plateforme CMFB
      -en revanche, pour Nissan, il n’y a aucune urgence pour la Micra. C’est toujours la vieille Micra, toujours produite à Flins…et donc toujours sur la vieille plateforme B

      Si la Micra doit avoir une descendance, et vu le volume, et vu le leadership de Renault en Europe, alors ce sera enfin elle aussi sur la même plateforme CMFB comme la Clio 5, et dans l’une des 2 usines de Renault, slovène ou turque

      1. Sans vouloir t’ offenser Wizz j’ ai jamais lu autant de c…ries sur la base technique de la Micra?.
        Il n’ y a pas « d’ ancienne plateforme B ».
        La base technique de la micra est un meccano low-cost made in Nissan piloté par tonton Cobee avant qu’ il ne parte pour ruiner l’ image de Datsun.

        1. après la prise du controle de Nissan par Renault, 3 plateformes communes furent décidées
          La petite, plateforme B a été développée par Nissan, utilisée la première fois par la March

          en europe, la première voiture a utiliser cette plateforme fut la Modus, puis Clio 3

          Nissan a aussi développé la grande plateforme, utilisée par les Altima chez Nissan, ou encore la dernière Laguna chez Renault

          Et au milieu, dans la gamme compacte, ce fut Renault qui avait développé cette plateforme, pour la Megane, Scenic, et aussi Qashqai….

        2. …effectivement, j’ai dit UNE connerie. Nissan n’avait pas dégagé la Micra de l’usine Sunderland pour aller à Flins. C’était bien avant, dès la K13, pour aller en Inde. L’usine de Flins n’avait pas récupéré la production de Sunderland mais celle en Inde.

          Pour le reste, la plateforme est bien la B, celle de la Clio 3-4, de la Modus, du Juke… La réduction de cout de la Micra indienne ne consistait pas à utiliser une autre plateforme moins chère. Ce fut en dégradant cette plateforme, en se contentant du minimum. On l’a très bien vu avec la « Dacia sud américaine » dont la voiture est pliée au crashtest, alors qu’elle ne l’est pas en Europe. On avait gratté de l’argent sur la nature de l’acier, sur la diminution du nombre de points de soudure, sur l’absence de renfort ci et là…

  2. pourquoi s’acharner sur la micra…..elle ne se vends plus et n’intéresse pas grand monde ! La yaris a depuis lgtps pris sa place !
    elle a eu son succès dans les années 90 puis la version rondouillarde de 2002 (que je possède, ouais ouais…les beaufs en suv diesel sous motorisé ont le seum quand je fais des appels de phares car ils se traînent le cul sur la voie de gauche pour « ne pas trop consommer »)

    1. C’est qui le plus beauf ? Celui qui roule en SUV ou celui qui utilise l’expression seum pour faire djeun’s ?

      1. Perso, je recherche plus les diesel sur-motorisé, mais loin de moi de traité de beaufs ceux qu’ils ont des SUV diesel sous-motorisé.
        Les beaufs ne sont pas aussi les gens en premium « sur-motorisé » qui roulent à 70 quand c’est limité à 90 sur voie unique avec ligne blanche !?
        Comme je vois souvent…et que j’ai du mal à dépasser une fois que cela passe à 2 voies même à 130 ?

  3. Et si on parlait en français? « Leader-follower » se dirait « meneur-suiveur », et « prend le lead » se dirait « devient chef de fil » ou « prend la tête ».

      1. Pour le titre, « Renault prend le lead sur la Nissan Micra » et « Renault chef de file sur la Nissan Micra », c’est le même nombre de caractères.

    1. Le groupe est international, leader-follower est une stratégie. Cette fois je ne perçois pas trop de problème avec le français.

      Je n’ai pas cherché le terme impacté mais il se trouve certainement dans l’article… là c’est moins joli alors.

  4. Les Micra étaient (il y a 20 ans) d’excellentes voitures réputées pour leur fiabilité.
    Mais plus depuis l’Alliance, on se demande bien pourquoi !
    En résumé la Micra a perdu toute son âme, on se demande bien objectivement ce qui pourrait pousser un acheteur à la préférer à l’original.

        1. A cause des decisions de Renault plutôt.
          La micra III a perdu sa fiabilité en béton et son côté « mignon »
          Plaisant tellement aux femmes.
          La IV est devenu un produit low-cost sans âme (merci Cobee).
          La V a joué la carte de l’ agressivité….en etant soumis a un carcan financier lui faisant negliger les aspects pratiques

          1. si c’est sur décision de Renault qui aurait tant d’importance, alors explique nous pourquoi tous les moteurs essence (à part le dernier modèle) furent des moteurs Nissan? Aucune synergie avec la Clio…

        2. @SGLb: sur ke coup, je crois effectivement que c’est la faute de Renault (ça peut arriver aussi, non ?) Ou d’un problème de Nissan à se caler sur un programme de plateforme Renault et de discuter avec ses homologues français.

    1. La micra est un modèle de Nissan et pas de Renault. Les modèles de Renault comme la Clio se vendent bien.
      Imputer la faute est non justifié.
      La micra souffre de bcp de concurrence tout comme la Polo par exemple.
      C’est la loi du marché.
      Il est temps de redresser la barre

    2. panama
      jusqu’à 2017, tous les moteurs essence sur la Micra étaient des moteurs Nissan

      si tu as des emmerdes avec, alors c’est à Tokyo qu’il faudrait envoyer tes réclamations

        1. citadine, diesel

          tant qu’on y est, rajoute en aussi trajets courts et moteurs froids…
          alors Nissan ou pas, ça ne changera rien

          ps: il n’y a pas eu de diesel sur la K13
          qu’en était il de la fiabilité de ce modèle?
          excellent je l’espère, selon tes critères…

          1. La K13 était indienne de fabrication et d’après le « Top 100 Fiabilité » de l’Auto Magazine de l’époque, elle n’avait pas bonne presse…Pas mieux qu’un Sandero pour ainsi dire.
            On tombe encore dans les réflexes du French Bashing … Tout ce qui est Japonais n’est pas forcément mieux que le Français… Sans pour autant affirmer le contraire !

  5. Personne n’achète de Micra fabriquée en France !
    Les Français préfèrent les Dacia roumaines, Twingo slovènes et Clio turques !
    Et Mégane espagnole et autre Captur !…

  6. Le fait qu’elle soit produite en France … cela les a passablement énervé dans le passé chez Nissan et donc ils ont décidé de ne pas la solder … considérant qu’ils perdaient déjà de l’argent du fait qu’elle soit produite à Flins. Une citadine/polyvalente brille toujours dans sa capacité à se solder en Europe.

    1. Ça gratte plus à la gorge quand il faudra avouer que Renault est follower de Nissan (pourtant dans une alliance je n’y vois aucune honte, c’est une fierté ml placée).

      1. @Mwouais. Pour Nissan coller une traction électrique sur la plateforme de la Talisman apparaît un projet moins coûteux … un article a été rédigé il y quelques temps sur cette option et servirai de base à la prochaine Maxima donc potentiellement à une Renault.

        1. @SAM : dans une alliance, il m’importe peu de savoir qui fait quoi pourvu que le produit final soit « optimalement » réussi en conjuguant les talents de chacun.

          Le problème de Renault a été sous Ghosn une absence de réussite sur la qualité durant de nombreuses années. Il est ‘notoire’ que Nissan a souffert au niveau de sa réputation de son entrée dans l’Alliance, non ?

          https://youtu.be/9lzjEs4go2w

          Si Renault prend ou maintien ses efforts sur une bonne définition qualité, c’est heureux pour les deux marques.

    2. ça dépend du volume

      si c’est en compte goutte, alors ce sera Nissan qui développe la technologie, conçoit et produit le véhicule à côté des siens

      Mais si Renault vend en centaines de milliers par an, alors Nissan développera juste la technologie (batterie, plateforme, moteur, électronique….) et Renault concevra ses voitures et produira dans ses usines localement (ex: l’Opel Corsa sur base de CMP de PSA)

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