Renault : partenariat avec Monaco pour les véhicules électriques

Signe des temps ? Alors que la crise automobile fait peu à peu chuter les ventes des constructeurs, l’Alliance Renault-Nissan a annoncé jeudi la signature d’un protocole d’accord avec Monaco. Ce dernier vise à promouvoir l’utilisation de véhicules électriques dans la Principauté.

Qui sait, verrons-nous prochainement un Grand Prix sans aucune goutte d’essence ? S’il est permis de rêver, gardons tout de même les pieds sur terre et rappelons qu’en France, une grande partie de l’énergie électrique est fournie par les centrales nucléaires …

Cet accord vise à dégager des propositions pour « améliorer et accroître le réseau préexistant de stations de recharges de véhicules électriques à Monaco », affirme-t-on du côté de Renault.

Le programme de promotion des véhicules « zéro émission » déjà en vigueur dans la Principauté devrait voir sa portée étendue. Résidents et sociétés monégasques seront ainsi incités à adhérer au programme de Renault-Nissan, via l’achat de ses véhicules électriques notamment.

Monaco et l’Alliance vont aussi créer et soutenir des activités éducatives dans le but de promouvoir l’utilisation des véhicules électriques, l’objectif étant d’impliquer le plus grand nombre d’organisations locales possible.

Pour rappel, depuis juillet, l’Alliance a annoncé des partenariats avec le Portugal, la ville japonaise de Yokohama, les Etats américains du Tennessee et de l’Oregon.

Début octobre, Renault a également franchi un nouveau jalon dans sa « stratégie électrique » en annonçant une collaboration avec EDF en vue de commercialiser des voitures « zéro émission » en France à partir de 2011. Carlos Ghosn et Pierre Gadonneix, P-DG d’EDF ont expliqué lors d’une conférence de presse organisée au Mondial de l’automobile à Paris que les deux entreprises allaient lancer des études d’ingénierie communes afin de mettre en place l’infrastructure nécessaire pour le déploiement à grande échelle d’une offre électrique. « D’autres partenaires industriels » pourront être associés avaient-ils alors précisé. Il pourrait s’agir de collectivités territoriales ou de gestionnaires d’infrastructures.

Carlos Ghosn avait alors évoqué un marché potentiel de 400.000 voitures électriques en France en 2016, soit 20% du marché français…

Sources : AFP, Challenges

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