Départ de Jacques Verdonck de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi
Ce changement intervient alors que Jacques Verdonck, le dirigeant chargé au niveau de l’Alliance de la coopération avec Daimler, prend sa retraite à la fin du mois, ont indiqué des sources proches du dossier.
Renault devrait désormais s’appuyer sur sa responsable des partenariats, Sandra Gomez, tandis que Nissan fera de même avec Catherine Perez.
Mitsubishi aura également une personne en charge des partenariats, ont indiqué les sources, ajoutant que l’approche bilatérale était conforme à la nouvelle stratégie de leader-follower (leader-suiveur) définie au sein de l’alliance. Cela implique de s’appuyer sur les atouts de chaque constructeur dans certains domaines.
Un partenariat Daimler / Renault-Nissan qui semble s’essoufler
Le partenariat avec Daimler – qui possède la marque haut de gamme Mercedes-Benz, contraste avec les modèles plus accessibles au niveau tarif fabriqués par les autres partenaires – semble menacé de s’essouffler. Nissan et Renault, tous deux touchés par des pertes, ont récemment cédé leurs participations dans le groupe allemand.
Les collaborations sur la Twingo de Renault et le modèle Smart de Daimler sont sur le point de prendre fin, et certains objectifs de coopération industrielle ont été revus à la baisse au fil des ans.
Une évolution vers VE et utilitaires pourrait toutefois changer la donne
Toutefois, Daimler détient toujours une usine au Mexique avec Nissan, et a exploré la possibilité de développer conjointement au moins un modèle de grand fourgon avec Renault.
Une évolution de l’industrie vers les véhicules électriques pourrait encore offrir d’autres opportunités, a déclaré l’une des sources.
« La collaboration avec Daimler est actuellement composée de projets Renault-Daimler, Nissan-Daimler et certains entre les trois », a déclaré une autre des sources, une autre déclarant que les changements reflétaient une approche plus pragmatique.
Notre avis, par leblogauto.com
Cette nouvelle stratégie marque un autre changement au sein de l’Alliance après la fin de l’ère Carlos Ghosn. L’architecte du partenariat franco-japonais avait également étendu la collaboration à Daimler.
Son éviction a mis à rude épreuve les relations déjà difficiles entre Nissan et Renault, qui s’efforcent désormais de se remettre sur la bonne voie avec des projets de production conjointe à faible coût, entre autres étapes.
En juin 2020, presque à un an jour pour jour, Jean-Dominique Senard, président du groupe Renault avait déclaré que le constructeur souhaitait renforcer son partenariat avec Daimler, vieux déjà de 10 ans.
Indiquant alors que le constructeur automobile devrait pour cela annoncer prochainement “une étape supplémentaire” dans le rapprochement amorcé. Objectif affiché : optimiser les synergies entre les deux constructeurs à un moment charnière pour le groupe industriel français dans la tourmente.
En avril 2019, pourtant le journal allemand Manager Magazin affirmait – sans toutefois citer ses sources – que Daimler envisageait très sérieusement de ne pas renouveler son partenariat avec Renault-Nissan. Cette hypothétique décision s’inscrivant dans une stratégie plus globale, menée dans le cadre d’un vaste plan dont l’objectif était alors de réaliser d’ici 2021 six milliards d’euros d’économies au sein de la division Mercedes-Benz et deux milliards dans la division poids-lourds Daimler Trucks. Une nouvelle politique qui correspondait à l’arrivée de Ola Källenius à la tête du constructeur.
Selon Manager Magazin, Ola Källenius ne souhaitait pas à cette date renouveler ses projets communs avec Renault et Nissan, mettant ainsi fin à une alliance entre les constructeurs.
Sources : Reuters, BFM Business
Oh la la ! Ola Källenius , vous mettez un non zone-euro-péen patron de Daimler et c’est le chaos en coopération euro-péenne.
Nommé en mai dernier, le nouveau patron de Daimler, premier non-allemand à la tête du groupe, en présente les plus mauvais résultats depuis 10 ans.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/en-vue/ola-kaellenius-oh-la-la-1170977
« Nommé en mai dernier »
Nommé en mai 2019.
C’est juste le titre du lien ver les échos un peu périmé.
https://pro.largus.fr/actualites/daimler-un-benefice-en-hausse-malgre-des-ventes-a-15-10545403.html
Daimler (Mercedes-Benz) a réalisé une meilleure année 2020 que prévu avec un bénéfice net de 4 milliards d’euros (+ 48 %), ceci malgré des ventes en recul de 15 % et un chiffre d’affaires en diminution de 11 %.
Vous êtes extraordinaire!
Nissan a annoncé le 22 de meilleures
performances en avril et mai.
C’est trop positif pour en faire un article?
tout ce qui touche l’Industrie Française doit s’effondrer.
Tout ce qui touche l’Allemagne doit être giga.
Sinon Infiniti a dévoilé le QX60 2022 il y a deux jours … le nouveau Nissan Pathinder et le nouveau Nissan Frontier n’ont pas eu le droit de citer ici.
Sam, on vous l’a déjà dit, on recrute 🙂
Pitié non
il a dit recruter, mais il n’a pas dit pourquoi faire….
« maintenant que tu es recruté, alors ton boulot, c’est….tchi tchi »
@SAM donc 2 mois suffisent pour définir une tendance … ? Dans la même veine, Citroën va mieux aussi, tout comme Lada, sauf qu’à faire un article chaque fois qu’une marque va mieux, on n’en sort plus.
Partenariat gérer de façon individuelle….. Mauvaise idée.
De plus en plus l’alliance va être géré de façon individuelle ça sent pas bon.
Ghosn avait rendu la holding de l’alliance forte et c’était très bien, là ça fini en chacun fait dans son coin, alors les synergies et le sentiment d’être dans l’alliance vont pas tenir.
Il n’est pas correct en France de dire que Carlos Ghosn était compétent pour gérer une multinationale .
ah bon pourtant sur la fin c etait plutot minable il faut etre aveugle pour ne pas l admettre…
Avec son objectif de placer l alliance comme premier constructeur mondial pour son ego de megalo il a serieusement endommage les deux entreprises.
On ne parlera de la spoliation de 400 millions d euros…
Pensez ce que vous voulez. La fin est pas terrible mais ça n’empêche qu’il a su faire bcp pour l’alliance. Les fraude etc…. Ça change rien.
Je suis pas pro ghosn juste objectif. Mais chacun son point de vue sur cette affaire
Carlos Ghosn , l’homme qui disait « avec de la force » et seulement 33% des actions Nissan , on contrôle Nissan , pas besoin de plus.
Luca De Meo …. même avec 100% de Nissan , je suis incapable de tout gérer …..
dom
faut aussi dire que le contexte a changé entre l’époque de Carlos et celui de Lucas
à l’époque de Carlos, Nissan était au bord de la faillite. Personne n’en voulait de Nissan. Ni Ford, ni GM, ni Mercedes, et ni même son voisin Toyota. Nissan était trop content d’avoir Renault, d’avoir Carlos, qui avait fait du bon boulot. A son époque, il n’était pas nécessaire de posséder 100% de Nissan pour avoir le contrôle.
Mais une fois renfloué, Nissan semble oublier d’où il venait. Dans le monde du business, on a rarement vu une entité se révolter contre son propriétaire (actionnaire majoritaire). Pour Lucas, ou à partir de la fin du règne de Carlos, même en ayant 100% de Nissan, ce dernier trouverait bien quelque chose à reprocher, surtout avec l’aide judiciaire nipponne….
ca n est une pensee mais un fait avere (voir vecu) il a mit les deux entreprises a genoux sur la fin de son mandat donc on repassera pour le stratege…
C’est la guerre lancé par Nissan qui a fait des dégâts et aussi le manque de renouvellement de sa gamme. Que ce soit de la faute à ghosn est un point de vue pas un fait. Mais je dirais que qque part le PDG a tjs sa part de responsabilité.
Alors si vous etes pas pro ghosn mais juste « objectif ».. lol