Il est souvent difficile pour le quidam automobiliste de comprendre les raisons qui font que l’auto convoitée coûte si cher. Un antediluvien moteur à explosion entouré de matériaux pétrolifères et metalliques n’explique pas toujours ce qui fait le prix de nos voitures. Bien sûr, la conception des modèles actuels cache d’innombrables paramètres que nous sommes loin d’imaginer.
L’ouverture du pôle NVH (Noise Vibration & Harshness) de Renault nous éclaire en ce sens. 80 ingénieurs sur 6000m2 pour un investissement de l’ordre de 25 millions d’euros exprime l’importance, pour un constructeur moderne, de l’étude des phénomènes vibratoires et accoustiques sur ses modèles.
Si la Vel Satis n’a pas fait grand bruit sur le marché de l’auto de luxe, Renault se targue d’avoir obtenu pour elle, le prix « Decibel d’or 2001 ». On se contente de peu dans ces moments là.
Sans rire, il faut savoir que pour réaliser une auto confortable à conduire, la maîtrise des vibrations est capitale. Une résonance de basse fréquence mal calibrée dans l’habitacle peut rendre malade ses passagers. Ensuite, la sonorité émise par une portière ou par un moteur fait bien plus pour la qualité perçue que tous les cuir surpiqués du monde.
C’est pour cela que Renault se dote d’un outil de pointe qui lui permettra peut être dans le futur d’égaler les productions allemandes, maitresses dans le domaine.
Le saviez vous ? Pour son nouveau moteur 6.3 litres, AMG a passé en revue plus de trente sonorités différentes avant de trouver le bon compromis règlementation/plaisir auditif.
Et oui, même dans l’auto, plus rien n’est naturel….