Prenant le contre-pied de PSA qui ne jure que par l’hybride diesel, Renault et Nissan ont présenté à l’occasion de la 16e conférence mondiale de lhydrogène énergie leurs avancées en terme de motorisation à l’hydrogène.
Leurs recherches portent sur une solution transitoire entre le pétrole et ce mode de production d’énergie.
En effet, l’un des gros obstacles au développement de la pile à combustible est la mise en place d’un réseau de distribution d’hydrogène.
Afin de s’en affranchir, le groupe Renault-Nissan planche sur une technologie permettant, grâce à un réformeur alimenté par un carburant classique, de produire directement lhydrogène à bord du véhicule par craquage puis purification jusqu’à obtention d’un « réformat » riche en hydrogène. Avec ce système, nul besoin de stockage mais, compte tenue de la consommation du réformeur, la pollution n’est pas nulle. C’est d’ailleurs pour cela que General Motors et Daimler Chrysler ont abandonné leurs recherches dans ce domaine.
En matière de voiture propre, il est bien difficile de dire à l’heure actuelle quelle technologie prendra le pas sur le moteur à explosion.