Alors que Renault vient de profiter du salon de Genève pour présenter le Kadjar, son tout premier crossover du segment C, son usine espagnole de Palencia vient de débuter la production de ce modèle début mars. En janvier dernier, Carlos Ghosn avait indiqué que le nouveau crossover de Renault, qui doit arriver en mai prochain sur le marché, serait fabriqué en Espagne.
Si seules 43 unités environ seront fabriquées ce mois-ci, les cadences devraient augmenter rapidement pour atteindre 367 unités par jour en mai, puis 460 unités par jour en juin. Le début de mise en production de la nouvelle Mégane est quant à lui prévu pour la dernière semaine d’octobre. Le nombre de véhicules de ce type produits quotidiennement devrait atteindre 514 unités en décembre 2015.
Grâce au Kadjar et à la nouvelle Mégane, l’usine de Palencia pourrait mettre en place une troisième équipe de travail au cours du dernier trimestre de 2015. En vue de lancer l’industrialisation du Kadjar et de la remplaçante de la Mégane actuelle, Renault a lancé un programme d’embauche de 800 personnes à Palencia, le site employant d’ores et déjà 1750 salariés.
Les raisons d’une telle aubaine industrielle pour l’Espagne ? Les usines espagnoles semblent apparaître aux yeux des constructeurs de l’Hexagone comme étant plus productives et flexibles que les sites français. Rappelons à cet égard que le coût salarial horaire avoisine 22 euros de l’autre côté des Pyrénées, tandis qu’il est supérieur à 35 euros en France.
Précisons également que dès 2012 Renault a signé un accord de compétitivité en Espagne, celui-même qui a servi de modèle à celui signé en 2014 en France. En contrepartie de ces accords passés avec les entités espagnoles, la direction s’était engagée à augmenter de 40% la production de l’usine de Palencia.
Source : Tribuna de Automocion
Crédit Photo : LBA