La BEI, bras financier de l’Union européenne a ainsi annoncé en début de semaine dans un communiqué que le financement se concrétiserait « par le développement d’une nouvelle génération de véhicules écologiques, performants et financièrement accessibles, via le déploiement de plate-formes automobiles légères et innovantes, de véhicules à motopropulsion de nouvelle génération et d’un nouveau petit véhicule urbain à plate-forme de rupture« .
Une première tranche de 300 millions sera remboursable sur six ans. La seconde – d’un montant de 100 millions d’euros – sera quant à elle remboursable sur trois ans et demi. Les fonds apportés par la BEI serviront en particulier à mettre au point la future petite citadine « compacte, modulable et accessible » qui succèdera à la Twingo actuelle. Ce nouveau véhicule issu d’un partenariat avec l’allemand Daimler (Projet Edison), devrait afficher un taux d’émission de CO2 « très compétitif » si l’on en croit l’établissement financier. Rappelons que la Twingo III et les micro-voitures Smart du groupe allemand partageront la même architecture.
On peut toutefois s’interroger sur la signification de cette annonce alors que le gros du développement de la Twingo III est terminé. La négociation pour l’attribution du prêt aurait-elle pris beaucoup plus de temps que prévu ? Quoi qu’il en soit, faisons confiance à Renault pour trouver à employer ce flux d’argent frais, par exemple, pour rester dans le thème annoncé, une version tout ou partie électrique de la nouvelle venue… Renault annonce d’ailleurs vouloir se servir des fonds en vue de développer un nouveau concept de motopropulsion et d’alléger de manière « drastique » ses véhicules et optimiser leur aérodynamique. Dernier développement en vue : de nouvelles solutions industrielles pour la fabrication.
Sources : L’Expansion, la Tribune