Il aura tout de même fallu plus de 2 ans depuis l’annonce officielle de l’arrivée de Renault en Chine (le retour en fait). Cette usine assemblera dans un premier temps des crossover Kadjar. Cette version du Kadjar devrait être légèrement différente de la version européenne et reposer sur la seule motorisation TCe 130 dans un premier temps. Il devrait être rejoint par un deuxième crossover (le successeur du Koleos ?) dans le courant de l’année 2016. L’usine a une capacité de 150 000 véhicules par an, cadence qui ne sera pas atteinte dès le début évidemment.
Une arrivée tardive pour Renault dans le pays mais cela n’effraie pas Jacques Daniel, directeur de la coentreprise : « On voit une explosion sur ce créneau [du crossover] en Chine, et cela ne va pas s’arrêter. On arrive tard, mais avec le bon produit ». Un optimisme de rigueur avec l’inauguration de l’usine même si Renault sait que le contexte est plus difficile qu’il ne le fut encore récemment. Si le marché continue de croître (+4,7% en 2015) c’est un très fort ralentissement qui marque les derniers mois sur fond de conjoncture économique morose. Il faudra se faire sa place.
« La Chine reste le principal moteur de croissance de l’industrie automobile mondiale » insiste Carlos Ghosn, PDG de Renault.
Source et illustration : Renault