Renault Group et Nissan poussent en Inde

L’Alliance Renault-Nissan se réorganise petit à petit et rééquilibre les forces qui la composent. En Inde, les deux groupes sont présents et vont continuer de l’être, conjointement. Six nouveaux véhicules seront développés depuis la base de Chennai. Deux de ces véhicules seront 100% électriques. Les véhicules seront à destination de l’Inde, mais aussi à l’export.

L’alliance Renault-Nissan va investir 53 milliards de roupies (soit environ 600 millions d’euros) dans ces nouveaux projets. Cela devrait amener la création de 2000 emplois supplémentaires au Renault Nissan Technology & Business Centre. Pour Renault comme pour Nissan, cela devrait permettre d’étoffer grandement les gammes respectives. Renault ne propose que 3 crossovers (Kwid, Kiger et Tribber), tandis que Nissan n’en a que 2 (Kicks et Magnite).

Les six nouveaux modèles seront répartis à égalité entre les deux marques (et certainement des frères techniques les uns des autres). Les SUV du segment C auront la part belle avec 4 véhicules prévus. Les deux autres seront des véhicules 100% électriques du segment A. Ce seront les premiers véhicules électriques de Renault et de Nissan en Inde. Il y a des chances que ce véhicule soit le Kwid électrique (alias City K-ZE en Chine).

L’Inde, vecteur de croissance et de marges

Ces investissements et ces nouveaux véhicules devraient porter l’usine RNAIPL à 80% d’utilisation. Une partie de ces véhicules sera exportée à l’extérieur de l’Inde. L’Alliance veut aussi faire de cette usine un lieu neutre en carbone d’ici 2045. Pour y arriver, cela passera par l’achat de 100% d’énergie renouvelable, mais également par une diminution de 50% de la consommation de l’usine. L’usine possède notamment une centrale solaire de 2,2 MW qui sera étendue à 14 MW.

Enfin, suite à la réorganisation de l’Alliance, un nouvel accord-cadre est signé sur l’Inde. Renault Nissan Automotive India Private Ltd (RNAIPL) passera à un actionnariat de 51 % Nissan pour 49 % à Renault. A l’inverse, le Renault Nissan Technology Business Centre (RNTBCI) sera détenu à 51 % par Renault et à 49 % par Nissan.

Notre avis, par leblogauto.com

Renault s’est raté en Chine et ne veut pas laisser filer l’Inde. Gros marché en croissance, l’Inde fait aussi tout pour attirer des usines et exporter vers ses voisins. Nissan de son côté a mal commencé en voulant relancer Datsun dans un positionnement low cost. Revenu à sa propre marque, le groupe doit faire cause commune avec Renault pour étendre sa gamme et ses ventes.

Au final, il n’y a que le style qui distingue les deux marques, tout le reste étant commun et fabriqué au même endroit. Mais, cela plait visiblement et c’est tout ce qui compte.

(4 commentaires)

  1. Sauf qu’en Inde pour bien vendre il faut en réseau de vente … pour le moment Suzuki est le seul à l’avoir compris. Kia a fait des merveilles mais ne fait plus de miracles.

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