Vous pensiez que la présence de Renault en endurance s’est arrêtée en 1978, avec la mise à la retraite des Alpine A442? Faux, la marque au losange a couru jusqu’au début des années 80, en IMSA… Avec des Renault 5!
En 1976, Renault décide d’expédier la Renault 5 de l’autre côté de l’Atlantique. Elle y sera baptisée « Le Car ». A la même époque, l’IMSA songe à une coupe pour les « compactes » ou RS, en prologue de ses courses d’endurance. Renault décide s’y engager officiellement. Le pilote n’est autre que le responsable de Renault USA, Patrick Jacquemart.
L’IMSA-RS dérive et l’on se retrouve avec les silhouettes de l’IMSA GTU. En 1981, Patrick Jacquemart se retrouve au volant d’une Renault 5 Turbo 2, proche esthétiquement et techniquement des Maxi Turbo de rallye (photo du haut.) Mis à part la couleur et le numéro de course, il n’y a plus grand chose à voir avec la Le Car du début!
Les deux premières courses sont autant d’abandons. Jacquemart effectue des essais à Mid-Ohio, où il sort violemment. Victime du coup du lapin, il meurt sur le coup. Jacquemart était un proche de Jim Downing, beau-frère du docteur Bob Hubbard, accidentologue chez GM. Touché par la mort de Jacquemart, Hubbard songera à un moyen d’y remédier et créera le HANS.
Ca sera la fin de la Le Car officielle. Mais l’IMSA organisera ensuite une coupe Renault Le Car (ci-dessous; notez le safety car.) En 1984, Renault décide de ne plus importer la Le Car. La R11 (alias « Encore ») prendra brièvement le relais en IMSA (mais sans coupe monotype.)
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