Il y a une année quasiment jour pour jour, Renault officialisait son arrivée en Chine à travers un rapprochement opéré avec DongFeng. Cette éventualité murmurée depuis plusieurs semaines et mois prenait alors corps. Un an plus tard, le constructeur au losange fait un état des lieux.
Que s’est il passé en douze mois depuis la signature avec DongFeng ? L’usine de Wuhan est sortie de terre comme l’annonce et l’illustre le constructeur au losange.
Outre la création de la co-entreprise Dongfeng Renault Automotive Company (DRAC), le constructeur annonce que « l’installation des chaînes de montage est actuellement en cours ». A noter aussi que « les premiers prototypes ont été fabriqués cet automne et sont au niveau de conformité attendue ».
Quid des autres nouveautés quant à cette avancée du projet ? « Depuis le 1er juillet, DRAC a repris le management des équipes de Renault Beijing Automotive Co. (RBAC), qui commercialise les véhicules Renault importés en Chine. De quoi dynamiser l’animation du réseau de la centaine de concessions installées dans le pays dans la perspective des futurs lancements », complète le constructeur.
Prochaines étapes clefs ? La commercialisation du Captur sur ce marché chinois dès l’année prochaine, contre 2016 précédemment, puis, cette fois à partir de 2016, le premier véhicule sorti de l’usine, un Koleos. Pour démarrer et sur une année pleine d’exploitation, le volume de production est chiffré à 150 000 unités. Au sein de l’Alliance, Nissan s’apprête donc à être rejoint par son homologue hexagonal sur le colossal marché chinois.
Source : Renault.
Crédit illustration : Renault.